RÉTROSPECTIVE D'UNE PETITE CRISE

LA RENCONTRE



 

18-11-04 - Début de retour à la normale entre les Ultrem et le staff, sous l'impulsion de Jean-Pierre Caillot. Le président a réussi à désamorcer la crise en allant au charbon, tandis que Ladislas Lozano campe toujours sur ses positions. Rappelons que cet accès de tension était né des mauvais résultats de l'équipe, sanctionnés par un simple "Lozano à Calais" scandé par les deux kops de supporters à la fin du match Reims-Lorient.

 

 

Le communiqué du Bureau des Ultrem

 

19-11--04 - "Suite à une demande formulée par notre association il y a une quinzaine de jours, M. Caillot, président du Stade de Reims, a reçu ce soir une délégation de 6 Ultrem au siège du club, en présence de France 3. L'objet de l'entretien portait sur les propos tenus publiquement par Ladislas Lozano, portant atteinte de manière infondée à notre groupe suite à nos agissements à Delaune à son encontre. Notre souhait était un rectificatif voire des excuses de ce dernier dans la presse, concernant l'assimilation qui a été faite entre notre groupe et les insultes et menaces proférées à son encontre, que nombre de personnes ont interprété devoir mettre à notre actif. Nous réfutons également le caractère violent et les risques physiques encourus par la manifestation de notre mécontentement à la fin du match Reims / Lorient.

L'entretien avec M. Caillot a été courtois et a permis de crever l'abcès. Il a affirmé sa volonté d'aplanir la situation afin que chacun tire dans le même sens dans l'intérêt du club, reconnaissant au public sa nécessité de jouer le rôle du 12ème homme. Notre requête ne sera pas exaucée par l'intéressé, puisqu'il semblerait que L. Lozano ne revienne pas sur ses déclarations, ces dernières étant liées au caractère et à la personnalité de l'homme.

néanmoins, M. Caillot nous a satisfait en reconnaissant que l'amalgame produit par les différentes déclarations de L. Lozano étaient à dissocier, les fameuses lettres de menaces (dont nous ignorons le contenu) envers ce dernier étant anonymes, et les insultes à son encontre et à celles du président et des joueurs étant éparses à Delaune (le président en ayant entendu en Tribune Méano).

Les Ultrem souhaitent donc n'avoir à assumer que leurs actes, et rien que ceux-ci.

Notre groupe poursuivra ses encouragements de l'équipe et l'animation de la Tribune Sud en espérant ne plus avoir à subir de déclarations infondées.

ALLEZ REIMS, ALLEZ LE STADE !"

 

 

 

LES PRISES DE POSITION

 


Dé-calé ou re-calé ?

«Je n'ai pas attendu d'avoir 53 ans pour venir me faire insulter à Reims.

Ces gens ne me méritent pas».

(Ladislas Lozano - samedi 13 novembre 2004)


 

Lozano

 

18-11--04 - Il affirme avec une grande fermeté qu'« il n'y a pas de crise » avec les Ultrem du Stade de Reims. Visiblement agacé, l'entraîneur du Stade de Reims Ladislas Lozano a refusé lundi matin de nous accorder une interview (à l'heure de son choix). Préférant rester sur un pas très modeste « ces gens-là ne me méritent pas » (l'union du dimanche 14 novembre) l'entraîneur, blessé, ne semble pas du tout prêt au dialogue. Même avec la presse locale.

 

 

 

 

Les Ultrem

 

Ils refusent que l'entraîneur du Stade de Reims Ladislas Lozano les assimile « aux imbéciles anonymes qui lui font parvenir des lettres de menaces ». Ils jurent ne pas avoir insulté ou diffamé l'entraîneur « Nous avons seulement scandé des Lozano à Calais -Lozano démission ». Les supporters Ultrem ne sont pas contents.
Ils l'ont fait savoir samedi soir au cours du match contre Guingamp. Premier acte : ils ont affiché un communiqué de deux pages à l'intérieur de l'enceinte de Delaune dans lequel ils s'adressent à l'entraîneur et au président Caillot. Deuxième acte : après avoir installé un calicot permanent : « Joueurs, nous sommes avec vous », ils ont allumé des fumigènes et sorti une seconde banderole : « Il y a le feu réagissez. »
Puis tandis que sur la pelouse, les joueurs se sont arrachés pour finalement l'emporter, les Ultrem ont successivement sorti trois nouveaux calicots sur lesquels on pouvait lire : « Imbéciles, énergumènes : mais fidèles depuis 10 ans » ; « Mensonges et diffamations vous nous prenez pour des cons » et enfin : « Lozano ne prend que des valises. Les tiennes sont-elles prêtes ? ».
« Oui, il y a une vraie cassure avec l'entraîneur » reconnaît Christophe Dulabour, trésorier des Ultrem. « On veut voir le président pour mettre les choses au clair. On demande des excuses car on ne veut pas être traités d'imbéciles. On est prêt à renouer le dialogue. Reste que c'est tout de même désolant de voir aussi qu'on a interdit aux joueurs de venir nous saluer à la fin du match. »
Indéfectibles supporters du Stade, les Ultrem qui ne veulent pas revivre la relégation d'il y a deux ans et veulent mettre en lumière les problèmes, même de façon dérangeante, sont -ils compris par leurs pairs ? Réponse des intéressés.

 

 


Caillot

 

Le président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot ne se dérobe pas. « Je ne suis pas hostile à rencontrer une délégation des Ultrem. Tout dépend du climat. Je ne suis pas hostile au dialogue même si je suis très choqué par tout ce qui a été fait. Je ne les cautionne pas du tout, mais il ne sert à rien d'envenimer les choses. Lozano a fait remonter le Stade en L2 et on réclame sa démission suite à quelques mauvais résultats qui ne mettent pas en péril le club. Samedi les joueurs ont tout donné sur la pelouse de Delaune pour arracher une superbe victoire. C'est la meilleure réponse qui pouvait être faite à tous ceux qui doutent ou critiquent. »
Avec son parler direct, le président Jean-Pierre Caillot rappelle aussi que « le public doit être le 12e homme. » Un président choqué d'avoir été « traité de tous les noms d'oiseaux » quand en deuxième mi-temps il a tenu à être sur le pont avec tout le staff. « On les traitait de fainéants, de trop payés. C'est dur. Insupportable. »
Et de poser la question : « Les Ultrem disent qu'ils supportent le club et veulent tirer des sonnettes d'alarme. Est-ce que lancer des fumigènes, ce qui est strictement interdit et coûte cher, est vraiment une bonne façon de supporter le club? »



 

 

Et les autres

 

Daniel Warnier : Président du Club officiel des supporters Daniel Warnier est catégorique : « On est à 100 % avec le staff technique, la direction et les joueurs du club. Il n'y a encore rien d'alarmant. Nous avons une confiance totale dans l'entraîneur après ce match plein de samedi. L'an dernier Ladislas était un Dieu, là on le traite, en substance, de bon à rien. Si on veut que le club avance il faut tous travailler dans le même sens et peut-être que chacun mette un peu d'eau dans son vin. »
Didier Perrin : Président de l'association du Stade de Reims, Didier Perrin trouve qu'il y a des supporters qui vont trop loin. « Même si on galère, rien n'est perdu. Demander la démission est prématuré. Il faut que le staff technique et les supporters se rencontrent. »
Jacques Filliols : Responsable de la sécurité au Stade, Jacques Filliols affiche sa colère. « Les Ultrem revendiquent le respect mais en jetant des fumigènes ils courcircuitent les accords tacites quÔon a avec eux. Cela va encore coûter cher au club : 1.000 à 2.000 euros. Un gamin a eu son sac brûlé. Il ne faut pas qu'ils creusent un fossé avec le club dans une guéguerre où personne n'a rien à gagner. Nous n'avons pas envie d'aller jusqu'à porter plainte contre leur association. »
Aux dernières nouvelles, les Ultrem devraient rencontrer demain jeudi les dirigeants. Feront-ils « l'union sacrée pour franchir le cap de bonne espérance » comme le préconisait samedi Perpère dans un dessin d'Allez Reims. Réponse le 3 décembre pour le match contre Amiens.


Alain Moyat (L'Union)

 


(1) Contacté le Kop Rouge et blanc ne nous a pas rappelés.
(2) Si vous souhaitez donner votre avis sur ce sujet, écrivez au journal l'union. Courrier des lecteurs (locale Reims) 5, rue de Talleyrand. 51100 Reims.

Mail : redac-reims@journal-lunion.fr

 

 
L'AFFAIRE LOZANO

 

 

Episode 1 : "Je ne serai pas un boulet"

 

 

 

29 octobre 2004 - "On peut incriminer Pierre, Paul ou Jacques, le principal responsable c'est moi. Nous traversons une période difficile. En ce qui me concerne, je continue à travailler avec mon groupe en qui j'ai totalement confiance. Quant à ceux qui demandent ma démission, qu'ils sachent que je ne serai jamais un boulet pour le Stade de Reims. S'ils pensent que mon départ peut aider le club à se sauver, je partirai" (extrait de l'Union du 30-10-04).
Depuis vendredi soir, Ladislas Lozano fait l'unanimité contre lui. "Lozano à Calais" scandaient d'un même élan Ultrem et KRB en fin de rencontre.

Au lendemain du match, Ladis nous la joue sur le ton de la repentance, sûr de son fait car son départ coûterait une fortune au club. Eh oui ! Souvenez-vous… En juin 2003, son contrat avait quasiment été conclu dans un hall d'aérogare, alors que le Stade était au pied du mur pour avoir focalisé son attention sur un seul entraîneur, Jean-Marc Furlan, qui venait de décliner l'offre. Ladis avait alors pu négocier en position de force. Lire Du coup, aujourd'hui la repentance lozanienne s'apparente un peu à deux Pater, trois Avé et un stock de liasses. Autrement dit, elle ne l'engage à rien et se résume à un "effet de manche" de circonstance. Inutile donc de réclamer son départ puisqu'il ne peut pas partir. Enfin, façon de parler...


Le précédent marocain : un petit air de parenté

 

Points de vue

 

Info ou intox ? - "Il y a quand même encore une bonne dose de manip' dans L'Union. Hier on lisait en 2ème page que la police étaient intervenue car des supporters attendaient à la sortie pour agresser les supporters lorientais. Aujourd'hui on laisse entendre que pour sa sécurité, LL a dû fuir le stade.
Je précise qu'il m'arrive de critiquer les Ultrem (lorsqu'ils vont trop loin : insultes, amendes..) mais là on nous manipule. J'étais à la sortie et voici ce que j'ai vu : les Ultrem criaient des slogans débonnaires comme "Lozano démission" ou "On nous prend pour des cons"... Honnêtement on était très loin de l'agression physique ! Et le car de Lorient est parti sous les applaudissements des Ultrem. C'était évidemment de la chambrette pour les joueurs du Stade mais pas de quoi en faire un plat.
Non, je crois que JPC est à court d'arguments. Je suis contre toute insulte, menace ou agression, et je reconnais que LL ou JPC doivent être très tristes de la situation, mais rappelons que nous, contrairement aux joueurs et entraîneurs, nous sommes Rouge & Blanc pour toujours et si l'on descend en National ou plus bas, nous n'allons pas dire à notre agent de nous trouver un autre club. C'est nous qui serons dans la galère, car ce club représente une des grandes passions de notre vie. Alors un peu de respect aussi pour notre inquiétude légitime !" (extrait Forum du Stade)


Ayez confiance ! - "Je suis franchement déçu de ces soi-disant supporters : des petits voyous qui ne connaissent pas grand chose au foot. Je suis pas loin d'eux tribune sud. Croyez-moi, nous sommes pas mal de personnes qui pensent qu'il faut faire confiance à Messieurs Lozano et Caillot. Je serais heureux que ces jeunes voient plus loin que le bout de leur nez". (extrait e-mail)


"Je pense que Ladislas Lozano c'est un bon choix, comme avait pu l'être celui de Denis Goavec. D'ailleurs, ils se ressemblent un peu." (Manuel Abreu - L'Union du 09-06-2003)

 

 


Episode 2 : "On me menace"


Néo martyr

Jeudi 4 novembre 2004

 

"Je me sens en danger" clame Ladislas Lozano dans l'Est Républicain. Et une petite couche de plus pour se faire plaindre et excuser par avance de mauvais résultats toujours possibles…


Ladislas, que vous inspire la quinzième place de votre équipe ?
Nous devons faire preuve d'une grande modestie. Notre position de leader à la quatrième journée de championnat a grisé les gens. On ne vise pas la montée. Notre objectif, c'est le maintien.


Dans quel état d'esprit abordez-vous le déplacement à Nancy ?
Nous ne vivons pas dans le même monde que l'ASNL. Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder nos conditions d'entraînement, proches de l'amateurisme, ainsi que notre stade de misère. Auguste-Delaune n'a rien à voir avec Marcel-Picot... Mais ce vendredi, nous ne partirons pas battus d'avance. La retransmission du match en direct sur Eurosport me réjouit. Devant leur télé, tous les Rémois vont pouvoir constater notre amour du club. Mes joueurs et moi, nous voulons redresser la tête après avoir pris 3-0 à Angers puis 4-1 à la maison contre Lorient.


" Tout ça est inacceptable "


Cette dernière défaite paraît très inquiétante...
Ne vous fiez pas à l'ampleur du score. Lors de ce match, mon équipe a montré de bonnes choses. Malheureusement, nous sommes tombés sur un phénoménal Koné qui nous a mis trois buts. La performance de l'attaquant lorientais m'a rappelé une partie exceptionnelle réussie par un certain Djibril Cissé, il y a six ou sept ans, à l'époque où j'entraînais Calais. Ce jour-là, la réserve d'Auxerre nous avait vaincus 3-0 grâce à un triplé de Cissé... Vendredi dernier, Koné m'a vraiment épaté. Face à lui, on ne pouvait rien faire.


Pourquoi, alors, avez-vous évoqué votre départ après ce revers ?
Parce que des énergumènes m'ont insulté moi et ma famille. Du coup, à la fin du match, j'ai dit que je me réservais le droit d'arrêter. A 52 ans, mon avenir n'est pas lié à un contrat. J'ai toujours été maître de mon destin. Souvenez-vous : j'ai quitté Calais sur une montée de CFA en National et le WAC Casablanca sur une place de leader dans le championnat marocain.

 

Ndlr (rappel des faits) : « J'avais cassé mon contrat avec Calais pour être disponible, car je pensais que des présidents allaient me solliciter. Mais hormis Lorient qui ne m'a finalement pas retenu, personne ne m'a contacté et j'ai dû partir au Maroc» (Ladislas Lozano - 2001). Quelques mois plus tard, il est exclu du WAC et suspendu un an par la Fédération marocaine pour avoir " tenu des propos injurieux portant atteinte à l'honneur du football national". Lire


Les entraîneurs sont souvent chahutés par le public lorsqu'ils perdent à domicile. Votre réaction n'est-elle pas exagérée ?
De nombreuses personnes m'ont dit de ne pas faire attention à cette minorité d'imbéciles qui vient au stade avec un haut-parleur pour m'injurier. Mais le problème est plus grave. Je me sens en danger. Il y a trois semaines, j'ai reçu des lettres de menaces.


De mort ?
Je ne tiens pas à m'épancher sur le sujet. Mais maintenant, vous devez comprendre mon ras-le-bol. Tout ça est inacceptable. Je veux bien assumer la jalousie des gens à mon égard. Mais il existe des limites à ne pas dépasser. Mes joueurs et mes dirigeants le savent. Je les ai informés de la situation. Recueilli par R.J.

 

Fable à méditer : "L'enfant qui criait au loup"

 

 

 

LE PREMIER COMMUNIQUÉ ULTREM

 

 

 

En réponse à l'article "Il n'y a pas le feu", paru dans l'Union du 1er novembre 2004

LireL'article en cause

 


Attaquée dans cet article, notre association compte éclaircir quelques points évoqués par Messieurs LOZANO et CAILLOT.

 

 

 

Pour Mr LOZANO :

 

1er point :
Nous espérons que celui-ci a l'intelligence de ne pas assimiler notre association, reconnue et présente depuis 10 ans auprès du club, aux imbéciles anonymes qui lui font parvenir des lettres de menace.
Nous avons des opinions que nous exposons au grand jour, et n'utilisons pas ce type de manœuvres.

 

2ème point :
Mr LOZANO voudrait nous donner des cours de " bon supporter "
ne s'explique pas le comportement de notre association lors de cette rencontre, après 10 matchs (1 victoire, 4 nuls, 5 défaites) dont une humiliation 1-4 à domicile contre le 18eme, c'est-à-dire un relégable !
Nous répondrons que nous avons vécu une saison terrible, il y a deux ans, et que nous, fidèles supporters du club où qu'il se trouve, nous ne voulons pas revivre cela.

 

3ème point :
Mr LOZANO parle d'insultes lors de ce match.
Nous avons utilisé " LOZANO démission " et " LOZANO à Calais ", et aucun autre terme à son égard.
Aux lecteurs, (voir la justice …) de juger s'il y a insultes ou diffamation, et à Mr LOZANO de se demander s'il a l'étoffe pour diriger un grand club, le nôtre.

 

 

 

Pour Mr CAILLOT :


1er point :
Ce dernier nous parle du titre de l'année dernière. Nous préférons nous tourner vers le futur.
Les membres de notre association, veillent tout simplement, pour que les efforts concédés par des générations de joueurs, dirigeants, entraîneurs, et supporters ne soient de nouveau anéantis.
Nous avons tiré la sonnette d'alarme, certes de façon spectaculaire, ironique et bruyante, mais nous n'avions à ce moment que cette démarche pour nous faire entendre.

 

2ème point :
Quand Mr CAILLOT dit qu'il est " inadmissible " de devoir quitter le stade par une porte dérobée, nous ne comprenons pas.
Pourquoi 40 supporters, dont plusieurs enfants, feraient-ils peur à deux hommes responsables, assistés de 35 policiers, avec lesquels un dialogue courtois avait été engagé ?
Se sentaient-ils coupables ?
Ne dit-on pas qu'il n'y a que la vérité qui fâche ?

 

3ème point :
Mr CAILLOT parle de "vrais supporters", sous-entendant que nous n'en sommes pas…
Pensait-il la même chose lorsque, par deux fois, nous nous sommes investis avec le CSR pour attirer l'attention sur la reconstruction du stade et le problème des infrastructures ?

 

Nous constatons, sans nullement nous en offusquer, que les dirigeants savent utiliser notre association à leur profit, et s'en servent comme d'un fusible lorsque le courant ne passe plus ou que la situation se dégrade.

 

Nous sommes à la disposition de tous, joueurs, dirigeants, entraîneurs et supporters, pour que le club traverse cette période de la meilleure manière possible.

 

Tous unis pour un objectif commun : Le maintien, à défaut d'un premier tiers du classement.

Notre voix peut être dérangeante mais elle est là pour mettre en lumière les problèmes.

Nous garderons notre liberté d'expression, qui a été, est, et sera, comme notre fidélité au club, éternelle !

 

ASSOCIATION ULTREM depuis 1995.

 



PS : Le fait divers du 31/10/04 où il y aurait eu des affrontements entre 30 Rémois et 3 lorientais est totalement erroné. Comment s'en prendre à 10 contre 1 à groupe avec lequel nous partageons les mêmes tribunes lors de différents matchs … NO COMMENT…