RÉTROSPECTIVE
D'UNE PETITE CRISE
LA RENCONTRE |
LES PRISES DE POSITION |
Lozano
18-11--04 - Il affirme avec une grande fermeté qu'« il n'y a pas de crise » avec les Ultrem du Stade de Reims. Visiblement agacé, l'entraîneur du Stade de Reims Ladislas Lozano a refusé lundi matin de nous accorder une interview (à l'heure de son choix). Préférant rester sur un pas très modeste « ces gens-là ne me méritent pas » (l'union du dimanche 14 novembre) l'entraîneur, blessé, ne semble pas du tout prêt au dialogue. Même avec la presse locale.
Les Ultrem
Ils
refusent que l'entraîneur du Stade de Reims Ladislas Lozano les assimile
« aux imbéciles anonymes qui lui font parvenir des lettres de menaces
». Ils jurent ne pas avoir insulté ou diffamé l'entraîneur
« Nous avons seulement scandé des Lozano à Calais -Lozano
démission ». Les supporters Ultrem ne sont pas contents.
Le
président du Stade de Reims Jean-Pierre Caillot ne se dérobe pas.
« Je ne suis pas hostile à rencontrer une délégation
des Ultrem. Tout dépend du climat. Je ne suis pas hostile au dialogue même
si je suis très choqué par tout ce qui a été fait.
Je ne les cautionne pas du tout, mais il ne sert à rien d'envenimer les
choses. Lozano a fait remonter le Stade en L2 et on réclame sa démission
suite à quelques mauvais résultats qui ne mettent pas en péril
le club. Samedi les joueurs ont tout donné sur la pelouse de Delaune pour
arracher une superbe victoire. C'est la meilleure réponse qui pouvait être
faite à tous ceux qui doutent ou critiquent. »
Et les autres
Daniel
Warnier : Président du Club officiel des supporters Daniel Warnier
est catégorique : « On est à 100 % avec le staff technique,
la direction et les joueurs du club. Il n'y a encore rien d'alarmant. Nous avons
une confiance totale dans l'entraîneur après ce match plein de samedi.
L'an dernier Ladislas était un Dieu, là on le traite, en substance,
de bon à rien. Si on veut que le club avance il faut tous travailler dans
le même sens et peut-être que chacun mette un peu d'eau dans son vin.
»
Mail : redac-reims@journal-lunion.fr |
L'AFFAIRE LOZANO |
29
octobre 2004 - "On peut incriminer Pierre, Paul ou Jacques, le
principal responsable c'est moi. Nous traversons une période difficile.
En ce qui me concerne, je continue à travailler avec mon groupe en qui
j'ai totalement confiance. Quant à ceux qui demandent ma démission,
qu'ils sachent que je ne serai jamais un boulet pour le Stade de Reims. S'ils
pensent que mon départ peut aider le club à se sauver, je partirai"
(extrait de l'Union du 30-10-04). Au lendemain du match, Ladis nous la joue sur le ton de la repentance, sûr de son fait car son départ coûterait une fortune au club. Eh oui ! Souvenez-vous En juin 2003, son contrat avait quasiment été conclu dans un hall d'aérogare, alors que le Stade était au pied du mur pour avoir focalisé son attention sur un seul entraîneur, Jean-Marc Furlan, qui venait de décliner l'offre. Ladis avait alors pu négocier en position de force. Lire Du coup, aujourd'hui la repentance lozanienne s'apparente un peu à deux Pater, trois Avé et un stock de liasses. Autrement dit, elle ne l'engage à rien et se résume à un "effet de manche" de circonstance. Inutile donc de réclamer son départ puisqu'il ne peut pas partir. Enfin, façon de parler...
Le précédent marocain : un petit air de parenté
Points de vue
Info
ou intox ? - "Il y a quand même encore une bonne dose de
manip' dans L'Union. Hier on lisait en 2ème page que la police étaient
intervenue car des supporters attendaient à la sortie pour agresser les
supporters lorientais. Aujourd'hui on laisse entendre que pour sa sécurité,
LL a dû fuir le stade.
"Je pense que Ladislas Lozano c'est un bon choix, comme avait pu l'être celui de Denis Goavec. D'ailleurs, ils se ressemblent un peu." (Manuel Abreu - L'Union du 09-06-2003)
Néo martyr Jeudi 4 novembre 2004
"Je me sens en danger" clame Ladislas Lozano dans l'Est Républicain. Et une petite couche de plus pour se faire plaindre et excuser par avance de mauvais résultats toujours possibles
Cette dernière défaite paraît
très inquiétante...
Ndlr (rappel des faits) : « J'avais cassé mon contrat avec Calais pour être disponible, car je pensais que des présidents allaient me solliciter. Mais hormis Lorient qui ne m'a finalement pas retenu, personne ne m'a contacté et j'ai dû partir au Maroc» (Ladislas Lozano - 2001). Quelques mois plus tard, il est exclu du WAC et suspendu un an par la Fédération marocaine pour avoir " tenu des propos injurieux portant atteinte à l'honneur du football national". Lire
Fable à méditer : "L'enfant qui criait au loup"
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LE PREMIER COMMUNIQUÉ ULTREM |
En réponse à l'article "Il n'y a pas le feu", paru dans l'Union du 1er novembre 2004
Attaquée dans cet article, notre association compte éclaircir quelques points évoqués par Messieurs LOZANO et CAILLOT.
Pour Mr LOZANO :
1er
point :
2ème
point :
3ème
point :
Pour Mr CAILLOT :
2ème
point :
3ème
point :
Nous constatons, sans nullement nous en offusquer, que les dirigeants savent utiliser notre association à leur profit, et s'en servent comme d'un fusible lorsque le courant ne passe plus ou que la situation se dégrade.
Nous sommes à la disposition de tous, joueurs, dirigeants, entraîneurs et supporters, pour que le club traverse cette période de la meilleure manière possible.
Tous unis pour un objectif commun : Le maintien, à défaut d'un premier tiers du classement. Notre voix peut être dérangeante mais elle est là pour mettre en lumière les problèmes. Nous garderons notre liberté d'expression, qui a été, est, et sera, comme notre fidélité au club, éternelle !
ASSOCIATION ULTREM depuis 1995.
PS : Le fait divers du 31/10/04 où il y aurait eu des affrontements entre 30 Rémois et 3 lorientais est totalement erroné. Comment s'en prendre à 10 contre 1 à groupe avec lequel nous partageons les mêmes tribunes lors de différents matchs … NO COMMENT…
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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL |