Aux
c... l'arbitre !
"Aux
c... l'arbitre !". Refrain mille fois entendu cette saison, à tout
propos d'ailleurs. Contre Niort, l'un des arbitres assistants, Stéphane
Mercier, a eu une attitude extrêmement pénalisante pour le Stade
puisqu'elle a quasiment plié le match à un quart d'heure de la fin.
Mais, sans cette "bourde"
tous les commentaires auraient porté sur la pauvreté du jeu offert
par un onze stadiste qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Il faut donc
savoir raison garder.
74e
minute : percée des Niortais sur le flanc droit. L'arbitre assistant, estimant
que l'un des joueurs (Gagnier) est en position de hors-jeu, lève son drapeau.
Erreur ! Ce joueur niortais ne fait pas action de jeu. L'arbitre central - qui
l'a vu - n'ayant pas bronché, l'assistant se ravise et baisse son drapeau.
Mais, entre temps, une partie de la défense rémoise (sous la houlette
de Giraudon) s'est arrêtée de jouer. Gonzalez n'a plus qu'à
tromper Liébus comme à la parade. 2-3 pour Niort.
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Gagnier
nous a perdus
«
Sur le 3e but, il s'agit d'un long ballon que je dévie vers Periatambée
qui revient vers moi. Je suis hors jeu et le juge lève son drapeau mais
je ne fais pas action. Giraudon s'arrête alors et c'est dommage que cela
se termine comme cela.» (Laurent Gagnier)
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Jean-Pierre Caillot, qui campe depuis des mois sur sa logique anti arbitrale pour
justifier chaque faux pas du Stade, descend sur la pelouse au beau milieu du match
pour invectiver l'arbitre. Non, nous ne sommes pas en 1982 à Valladolid
et ce n'est pas France-Koweit.
Notre cheik à nous ne produit d'ailleurs pas de pétrole mais en
consomme. Et pourtant, que de similitudes !
L'incident a le don d'électriser
les joueurs et le public. Oui, l'arbitre assitant a commis une bourde. Oui, le
Stade semblait revenir dans le match. Oui, l'arbitrage n'est pas toujours à
la hauteur. Oui, Reims a peut-être abandonné trois points... Mais
cela peut-il justifier que l'on perde toute retenue, alors même que l'on
occupe une fonction inclinant à la modération. Le Stade de Reims
n'a jamais véhiculé une telle image de marque, à mille lieues
de la "'smart attitude" prônée avec fierté il y
a quelques années encore, alors que nous n'étions pourtant qu'en
National.
1982 Le
cheik se rebiffe ►
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Quelle
que soit la manière dont on analyse le résultat de ce (non) match,
il faut bien admettre que le Stade de Reims a présenté un visage
pitoyable durant plus d'une heure de (non) jeu. Et la cascade de blessés
n'y est pas forcément pour quelque chose. Que sont devenus, par exemple,
les Feret, Fauré et Ielsch de janvier dernier ? Qui est donc cet Henrique,
présenté comme un joueur digne d'évoluer en Ligue 2 alors
qu'il n'en a que l'apparence ?
Peut-être parce qu'elle a trop flirté
avec les sommets médiatiques en décembre et janvier, l'équipe
ne semble plus concernée par les affaires courantes. C'est le syndrome
Icare. Dans ces conditions, la fin de saison s'annonce longue sauf si, évidemment,
le corps arbitral y met son grain sel.
Christian
Guillard arbitre
fédéral
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Beaucoup
d'agitation présidentielle pour rien Ainsi
que VDT l'avait souligné dès samedi, L'Union confirme ce lundi que
le 3e but niortais est parfaitement valable. C'est d'ailleurs l'arbitre central
(souverain en la matière) qui aurait demandé par oreillette à
son assistant - qui avait levé par erreur son drapeau - de le baisser pour
laisser l'action se conclure | |
Une
autre version des faits - Le
Niortais qui est signalé au départ par l'arbitre assistant ne fait
pas action de jeu et laisse passer le ballon qui est centré par un autre
joueur venu de derrière. Dans les nouvelles règles du hors-jeu,
les juges de touche signalent les hors-jeu de position, mais c'est l'arbitre central
qui décide si le joueur en question fait action de jeu ou pas. A partir
du moment où l'arbitre assistant constate que l'arbitre central laisse
le jeu se dérouler, il est normal qu'il baisse son drapeau. Le temps n'est
plus où l'on pouvait arrêter de jouer à la simple vue d'un
drapeau levé.
Reims-Niort
: 2-3
Thierry
Froger - « Quand on n'est pas excellents et qu'on arrive
à combler deux buts de retard, on a l'impression d'avoir fait le plus dur.
On s'est senti floués par ce 3e but. Il nous a coupé les jambes.
Dans la continuité de ce but, il a l'exclusion de Marc (Giraudon) qui répond
au banc niortais. J'ai trouvé que, défensivement, nous avions été
mauvais. En plus, nous avons manqué de justesse dans la finition.»
Niort
bat Stade de Reims 3-2 (2-0). Temps frais. Pelouse moyenne. Bon éclairage.
5.580 spectateurs. Arbitre : M. Guillard.
Buts : pour Reims, Barbier (62e), Tourenne (65e) ; pour Niort, Gagnier (22e),
Leroy (45e), Gonzalez (74e).
Avertissements
: au Rémois Henrique (69e), Baleguhé (74e), Giraudon (74e), Liébus
(75e) ; aux Niortais Fradin (40e), Chapuis (52e), Gagnier (64e). Exclusion du
Rémois Giraudon (93e).
REIMS
: Liébus ; Fontenette, Henrique (Bonnal, 79e), Barbier (cap),
Giraudon ; Tourenne, Ielsch (Baleguhé, 46e) ; Maspimby (Nzigou, 71e), Féret,
Akouzar ; Fauré.
NIORT
: Klein ; Lebrun, Chapuis, Couturier, Ferrier ; Periatambée,
Fradin, Leroy (Cellier, 60e), Morisot ; Rivière (Gonzalez, 73e), Gagnier
(Konaté, 81e).