DIJON - REIMS : 1-0

Avezac 83e

 

Qui sème le nul récolte la défaite



 

L'histoire se répète. Comme la saison dernière le Stade a cédé dans les dernières minutes à Dijon, après avoir bâti toute sa stratégie sur le volet défensif. Thierry Froger (ne) visait (que) le score de parité. Mal lui en a pris. Qui sème le nul récolte la défaite...


L ' e s s e n t i e l


 

3 à 4.000 spectateurs à Gaston-Gérard où, pour la première fois, Alexandre Barbier porte le brassard de capitaine du Stade de Reims. Pelouse très glissante.

 

Après un début de rencontre sans occasion franche où, globalement, les Rémois semblaient maîtres du jeu, les Dijonnais ont inversé la vapeur pour mettre la pression à l'approche de la mi-temps. A deux reprises, ils auraient pu ouvrir le score, notamment par Bugnet qui s'est retrouvé en tête-à-tête avec Liébus. Mais, une nouvelle fois, l'ex-gardien des Forgerons a sauvé la baraque. Peu après, Liébus a encore dû s'employer sur une tête de Larcier.

 

Même scénario en seconde période avec des Dijonnais qui monopolisent la balle mais se heurtent à la muraille défensive rémoise, organisée sous la forme d'un double rideau plutôt rugueux. Les Bourguignons abusant de balles longues, la défense rémoise a souvent eu le dernier mot. Et quand ce ne fut pas le cas, il s'est toujours trouvé une tête ou un pied pour repousser le danger, y compris en catastrophe parfois.

Mais il en avait été de même la saison dernière, avant que Reims ne cède deux fois dans les ultimes minutes.

Et, malheureusement, l'histoire se répète...

83e - 1-0 Avezac. Alors que Reims tentait de se montrer un peu plus présent en attaque en cette fin de rencontre, un contre dijonnais a fait la différence. Lancé par Masson, Avezac grille la politesse à Barbier et trompe Liébus d'une frappe au ras du poteau.
La suite ressemble à s'y méprendre à quelques matches de triste mémoire. Les Dijonnais se replient en défense, tandis que Thierry Froger, à la desperado, joue la carte de l'offensive à outrance. Après N'Zigou, c'est au tour de Baléguhé de faire son entrée en jeu. En vain...



 

T h i e r r y   F r o g e r


"A Dijon, c'est toujours une défaite pour Reims... J'ai des regrest car on commet une faute de placement sur le but. On se fait piéger sur une passe dans l'axe.
On doit être plus rigoureux, surtout après avoir fourni autant d'efforts. C'est dommage car nous avions fait les changements pour gêner Dijon, pour une formule plus offensive.

Après quatre matches, nous sommes dans l'alternance. C'est bien à la maison, où on doit garder notre envie. C'est moins bien à l'extérieur où nous devons être plus ambitieux." (l'union)

 


R é a c t i o n s   d e   s u p p o r t e r s

 

"Un match de morts"

"Le dfco a dû batailler ferme pour ramener les trois points.Christophe Avezac nous a montré toute sa classe dans sa rapidité et a su convertir une magnifique passe en profondeur, mais que ce fut dur. Barel nous a fait peur sur ses degagements et, encore une fois, Bugnet a montré son talent dans sa conduite de balle."
"Un match de morts sur tous les points de vue, un concours de chandelles durant 80 minutes, et l'on marque sur la seule action où l'on fait tourner au sol. On a frôlé la correctionnelle, balancer n'était pas la solution vu les gabaris de Reims derrière."
"Pour l'opération comptable c'est tout bon, par contre pour la maniere il y a redire. Beaucoup de dechets et de fébrilité tout au long du match, et il manque toujours un patron dans l'entrejeu dijonnais car on sent parfois cette equipe un peu perdue quand il s'agit d'utiliser le ballon."

"Ce match fut vraiment très pauvre à tous les points, que ce soit d'un côté ou de l'autre. Heureusement on prend les trois points et on oublie vite, aucune référence à garder. Il n'y a vraiment pas de quoi exploser d'optimisme pour la suite, mais si le déclic est arrivé en prenant cette victoire c'est tant mieux. Il y a vraiment pas grand chose à dire sur ce match."

 

"La Frogérite est réapparue"
"Encore un déplacement qui valait mieux ne pas faire.
Mais comme une oie blanche, j'ai cru JPC lorsqu'il parlait du jeu à la rémoise en ouverture du championnat. Et là, la Frogérite est réapparue au bout du 4ème match.
Quel désarroi quant à l'échauffement je vois Burle, Jeannel, Baldé, Barbier, Iesch, Fontenette, Giraudon dans le groupe titulaire et je mets un certain temps à me faire une idée du positionnement de l'équipe. Il faut dire que l'axe de la défense centrale ressemble à un quai de gare de banlieue parisienne un jour de grève.

Vous parlez du match est difficile, puisque l'on n' a rien produit comme jeu. A part Bonnal et à un degré moindre Liebus, Jeannel et Giraudon toute l'équipe a sombré, mais la faute en imcombe à l'entraîneur. Baldé et surtout Burle ont fait preuve d'une telle maladresse que l'on souhaitait qu'il donne le ballon à Ielsch afin qu'il adresse ses habituels missiles dans les tribunes.
J'avais déjà des doutes après le match contre Metz où les lorrains avaient été très faibles et où nous n'avions produit peu de jeu. Cela semble se confirmer malheureusement. En 2004, le fier Ibere avait annoncé la couleur et était revenu avec un point, lui." (Paolo 92)

 

LIEBUS

FONTENETTE - JEANNEL - BARBIER (cap) - GIRAUDON

BONNAL (N"ZIGOU 70e) - BALDÉ (BALEGUHE 85e) - BURLE - IELSCH (DIDOT 65e)

FERET

FAURÉ

Tingry - Maspimby




Dijon :
pas chouette
du tout

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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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