Sidibé
10e pour Châteauroux Fauré 65e pour Reims |
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"Non,
tout ne va pas si bien que ça à Reims car nous sommes nuls à
l'extérieur", vitupérait "Crazy Frog" dans L'Equipe,
quelques heures avant le match. Le catastrophisme savamment réfléchi
de l'entraîneur rémois a eu le don de redynamiser son groupe qui
a obtenu, avec la manière, le partage des points chez l'une des grosses
cylindrées du championnat. Un nul qui ne l'est pas, loin s'en faut...
10e
1-0 Sidibé - Les Castelroussins avaient annoncé
qu'ils voulaient marquer rapidement et ils ont tenu parole. Sidibé a débloqué
le tableau d'affichage à la 10e sur un coup-franc, lègèrement
décalé côté droit, tiré en force. Liébus
n'a pu que constater les dégâts. Les Berrichons concrétisent
ainsi une domination qu'ils veulent sans partage depuis le coup d'envoi.
15e
- Coup de pétard rémois. Centre très
puissant de Shiva Star N'Zigou qui aboutit au deuxième poteau. La balle
est si puissante que Bonnal n'a même pas le temps de réagir, alors
qu'il lui suffisait la pousser au fond des filets de "Bourdeman"
Fernandez, égal à lui-même sur cette action.
Quelques
instants plus tard, c'est au tour de Cédric Fauré de mettre le feu.
La balle passe à quelques centimètres du poteau de Fernandez, encore
battu.
35e
- Depuis la fin du premier quart d'heure, peu d'actions
incisives dans ce match où le jeu se cantonne essentiellement en milieu
de terrain. Ce sont d'ailleurs les Rémois qui se sont montrés les
plus audacieux avec un tir dans l'axe de Philippe Burle, parfaitement cadré
mais... boxé par Vincent Fernandez. Sur le corner suivant, nouvelle sortie
de toute beauté de Fernandez qui s'est opposé avec maestria à
une frappe(tte) à bout portant de Nicolas Bonnal.
40e
- Reims est mené au score, mais il mène
aux points si l'on en juge par les raids répétés de son attaque
en cette fin de première période. Jusqu'à présent,
et contrairement à son habitude, Vincent Fernandez est le maillon fort
de la "Berri". En sera t-il de même en seconde période
?
ECLAIRAGE
MI-TEMPS
LA DÉCLA DE JEAN-PIERRE CAILLOT
- "Je suis frustré. Sur le but, Yohann Liébus glisse. Après
le but, nous avons dominé mais nous n'avons pas marqué. Or, en football
la sanction est radicale : si on ne marque pas, on ne gagne pas". Une phrase
qui, assurément, mériterait d'être
affichée dans les écoles de football. Il s'y connaît le
prési.
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Qu'est-ce
qui réjouissait JPC vendredi soir, sur le coup de 22h ? Le cours de football
magistral donné à la mi-temps, la bonne opération des Rémois
à Gaston-Petit ou, plus sûrement, l'annonce d'une publication de
sa photo dans VDT sous son meilleur jour. C'est-à-dire de nuit. Cette triple
interrogation n'a pas fini de faire débat. |
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Pour
la seconde période, JPC a pronostiqué que les Rémois allaient
pousser et les Castelroussins opérer en contre-attaque. Rien de très
devin jusque là, mais il a ajouté que si les Rémois n'égalisaient
pas rapidement ils encaisseraient un deuxième but... La première
phase du scénario est respectée à la lettre depuis la reprise.
Mais, sans succès...

En
revanche, la seconde partie des prémonitions de Caillostradamus a bien
failli se réaliser plus vite que prévu car, à force de pousser,
on se découvre et Ahamada aurait pu en profiter à l'approche de
l'heure de jeu. Heureusement, Liébus veillait.
63e
- Thierry Froger affûte la pointe de son attaque en lançant
Baléguhé dans la bataille, à la place de Bonnal.
65e
1-1 Fauré - Coaching gagnant pour Crazy Frog, mais il est vrai
que JPC avait lu le compte-rendu du match avant de se rendre à Châteauroux.
Centre côté droit de N'Zigou qui trouve Fauré à la
réception. Frappe croisée et le gardien adverse est à la
ramasse. Un classique.
Dans
la foulée, Ielsch remplace Fontenette.
Evidemment, le visage de la rencontre
a radicalement changé. Les Berrichons font le forcing tandis que Reims
fait le gros dos... et affûte ses contres.
Dans
le dernier quart d'heure, la pression est clairement berrichonne. Mais sans grand
danger pour un onze rémois qui maîtrise bien son sujet. Tandis que
les Berrichons ne se posent pas de questions, les Rémois sont partagés
entre l'envie d'attaquer (et ils en ont les moyens) et celle de défendre.
Résultat,
Reims n'a certes toujours pas gagné à l'extérieur, mais repart
avec le point du match nul. Et pourtant, les Rémois auraient bien pu forcer
la décision dans les ultimes minutes. Un ballon de Sylvain Didot s'est
même écrasé sur la barre après que Vincent "Bourdeman"
Fernandez se soit complètement troué, relançant du même
coup une action rémoise quasiment avortée.
Fernandez a fait
ce qu'il a pu en seconde période, mais il ne pouvait vraiment pas nous
aider davantage sous peine de sanction administrative. Merci tout de même
à lui, et rendez-vous à Delaune où il nous présentera
son show le 9 mars prochain.

R
é a c t i o n s d
e s u p p o r t e r s
"Le
Stade a passé un cap"
"L'heure
est venue de faire un premier bilan après 10 journées.
On peut
maintenant le dire, l'équipe a le potentiel pour finir dans les 10 premiers.
J'irai même plus loin: le match de ce soir à l'extérieur chez
un cador avec quelques absents en plus (dont Jeanel et Feret) nous montre que
l'équipe pourrait même rester dans les 6-7 premiers jusqu'à
la fin de la saison, et pourquoi pas se mêler à la lutte pour la
montée. Je m'étais dit que si le Stade l'emportait la semaine dernière
contre Guingamp, il aurait passé un cap par rapport aux années précédentes,
ça s'est vérifié, ça a été le cas encore
ce soir avec cette prestation même si la victoire n'a pas été
au rendez-vous.
Le
bilan est très bon, le début de saison rêvé qu'espéraient
certainement tous les supporters : une place
dans le haut de tableau depuis le début, du jeu, des buts et des victoires
à domicile à gogo dans un demi-stade ou l'on a plaisir à
se rendre (ça commence à faire club pro) et cerise sur le gâteau
une qualification en 1/8è de la coupe de la ligue pour la première
fois de son histoire avec à la clé la réception d'une grosse
équipe de L1.
Force est de reconnaître que les dirigeants ne sont
pas trompés sur le recrutement en gardant d'abord une belle ossature (dont
Feret, Didot et Bonnal, ce qui n'était pas gagné, sans oublier les
autres) ensuite en faisant venir des garçons ayant du talent et un excellent
état d'esprit et qui ont totalement adhéré au projet de reconstruction
du club. Liébus et Fauré en sont les symboles, eux qui sont devenus
les chouchous du public.
Au niveau défensif ça semble toujours
aussi solide malgré le départ de Tof Delmotte, et l'équipe
semble se découvrir de véritables vertus offensives grâce
au duo magique Feret-Fauré, un N'Zigou retrouvé, sans oublier Didot
qui accumule les passes décisives et les bonnes prestations.
Enfin,
et ça change des 2 dernières saisons, on sent une équipe
qui mouille le maillot et qui ne lâche rien en témoigne ses récentes
victoires contre Amiens et Guingamp.
Evidemment certains grincheux (dont je
fais partie) trouveront des petits bémols : les difficultés à
s'imposer à l'extérieur malgré de bonnes prestations notamment
à Niort ou Châtrauroux. Je regrette que l'on est pas gagné
un de ces 2 matchs (d'autant qu'on l'aurait mérité) car là
ce serait vraiment parfait.
Enfin et je vais encore me répéter
mais je pense toujours qu'on est trop juste sur le plan offensif, Baléguhé
comme seul remplaçant de Fauré ça semble limite, d'autant
que TF ne compte pas sur Lunblad visiblement, même si celui-ci a été
blessé. Je pense toujours qu'un joueur ne serait pas de trop pour compléter
l'effectif. A méditer pour le mercato mais je pense pas que JPC et TF ne
soient trop idiots et qu'on se renforcera dans ce secteur.
En tout cas ça
fait plaisir ce début de saison, ça fait longtemps que je n'avais
vibré comme cela et je pense que c'est le cas de tous les supporters. C'est
sûr maintenant une belle saison nous attend, excitante et palpitante.
Bravo
les rouges et merci."
Slowly

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Avec
Labeyrie, des Fêtes assurées ►
Lire
Chronique
de Paolo 92
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M
a i l l o n f
a i b l e
VINCENT
"BOURDEMAN" FERNANDEZ
Déjà
11 buts dans la musette

Sur
les onze buts que vous avez encaissés cette saison, combien sont de votre
seul fait ?
« Disons deux.
Mais pour avancer dans ce métier, il faut savoir être mis devant
ses responsabilités. Prendre des buts, ce n'est pas une faute - le mot
est trop fort -, mais ça fait mal. Ça ne me fait pas cogiter parce
que, dans la saison, j'en ferai peut-être d'autres, des erreurs. A Strasbourg,
ce que j'ai fait (énorme bourde à quelques secondes de la fin devant
Rangelov pour le but du 2-0), je ne l'aurais certainement pas fait à 1-0
avec 50 minutes à jouer. J'étais peut-être trop en confiance.
Sur le moment je me suis senti responsable parce que j'avais pris la mauvaise
décision. Il y a parfois, pour un gardien, des situations bizarres où
il faut prendre des risques ; on y est obligé. Moi, je ne suis pas un gardien
spectaculaire qui gueule tous le temps ou comme Jérémy Janot (Saint-Etienne),
qui plonge dans tous les sens. Moi, si je me déchire, le risque est mesuré.
C'est vrai que la relance au pied n'est pas ma première qualité,
mais pour mettre un ballon propre, je prends des risques, et il y a forcément
du déchet. Et évidemment, l'erreur d'un gardien, c'est plus criard.
»
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l'autre) pour les Ultrem
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