REIMS - CRETEIL : 0-0

 

Philippe Chat

Lendemain de fête



Clic sur l'article du Parisien pour le lire


Reims a perdu ses deux premiers points à domicile de la saison, en dépit d'une excellente seconde période. Cette fois, Philippe Chat s'est refusé à siffler des penalties. Quoi qu'il en soit, les Stadistes ont payé la note de leur formidable prestation contre Monaco.


L e   d i r e c t


- Philipppe Burle, victime d'une élongation, était incertain. Il ne joue pas. Farssane évolue donc en milieu de terrain, aux côtés de NZigou et Bonnal. Ce soir, Cédric Fauré porte le brassard de capitaine.
Côté public, la politique des petits prix exceptionnellement mise en place a... payé. Le demi-stade Delaune est plein (plus de 7.000 spectateurs), à l'exception notable de la tribune des visiteurs où èrent quelques âmes cristoliennes en peine. Enfin, pour se placer dans la course au Championnat de France des Tribunes, les Ultrem ont déployé une banderole gentillette : "Une semaine = 3 matchs = 3 apéros".


Première titularisation en demi teinte pour Farssane (ici face au remuant Vareilles).
Le banc rémois est faible.


- 15e - La Coupe de la Ligue a laissé des traces dans le organismes rémois, l'arrivée d'Artur Jorge a marqué les esprirts cristoliens. Résultat, un premier quart d'heure où les Stadistes sont légèrement en dedans. Petit avantage aux points pour Créteil.
- 26e - Première action rémoise sous la forme d'une frappe au but de Shiva Star NZigou qui n'attrape pas le cadre. On somnole un peu ce soir et peut-être faudra-t-il s'en remettre à un trait de génie de Feret pour faire la différence.
- 35e - Côté cristolien, on joue assez haut et, à deux reprises déjà (par Perez et vareilles), Liébus a été menacé... à défaut d'être réellement mis en danger.
Côté rémois, la différence aurait pu se faire sur une ouverture de Ielsch. Mais le milieu de terrain stadiste, qui n'est pas au mieux ce soir, a servi Fauré dans le dos, alors qu'il était idéalement placé. Dommage.

- 40e - Très chaude alerte pour Reims. Plein axe aux 25 mètres, Feret fait une boulette devant Baha et perd la balle. Le Cristolien ne se fait pas prier pour servir Vareilles, embusqué au point de penalty. Mais, au lieu de s'appliquer et de placer la balle au fond des filets de Liébus, l'attaquant cristolien expédie... au-dessus !

La mi-temps est la bienvenue pour les Rémois, moins fringants qu'à l'habitude.. et l'on comprend aisément pourquoi.

 


allez.stade-de-reims.wifeo


Seconde période
- 55e - Le public pousse et les Rémois prennent enfin l'initiative. Ils sont même transfigurés en ce début de seconde période.

A deux reprises, à l'issue d'un coup-franc, Cédric Fauré est à quelques centimètres de conclure, mais son ballon frôle le poteau de Trivino, visiblement battu. Le jus d'orange de la mi-temps donne des ailes aux Stadistes.
- 60e - NZigou s'infiltre dans la surface et s'effondre. Philippe Chat ne nous refait pas le coup de Wasquehal et renonce à siffler un penalty imaginaire. Mais, il est encore un peu tôt...
Parallèlement, Julien Feret, qui ne peut actuellement tenir qu'une heure, sort. Il est remplacé par Tagro Baléguhé.

- 65e - Bon... voilà que Tagro s'y met aussi et plonge (ou glisse, ou est bouculé ce n'est pas clair) dans la surface. "Pas question..." fait M. Chat de la tête. On nous l'a changé... car il y avait au moins un penalty inconstable sur l'une des deux actions. Mais il est vrai que M. Chat préfère siffler à contretemps. En tout cas, il ne brille pas par son acuité depuis la reprise. Ca a même le don d'hérisser le poil du public.
- 75e - Cette fois, c'est Marc Giraudon qui semble toucher le ballon de la main dans la surface rémoise. Mais M. Chat est décidément bien laxiste ce soir. De toute façon, vu côté rémois, c'était évidemment une main involontaire.

- 80e - Reims ne renonce pas mais a baissé de pied en cette fin de rencontre. Toutes les actions sont un peu plus imprécises et les Cristoliens ne se découvrent plus d'un millimètre. La fatigue aidant, sauf coup de théâtre, le nul se profile... inévitablement.

 

Richard Trivino, premier gardien
à ne s'être pas incliné à Delaune.

 

- 85e - Main d'un Cristolien dans la surface de réparation et M. Chat ne bronche pas. Cet arbitre n'est vraiment plus que l'ombre de sa réputation. Encore un qui lit trop VDT.

- 88e - A noter que Julien Ielsch, très pugnace, a réalisé une bien meilleure seconde période. Reims pousse, pousse encore, mais ça ne rentre pas.
- Une dernière occasion chaude de Cédric Fauré et c'est fini. Reims perd ses premiers points à domicile. C'était sans doute le prix à payer pour la qualification en quarts de finale de la Coupe de la Ligue. Deux points en moins mais quelques euros en plus, tout de même.


C a   
s e   d i s c u t e

 

Un penalty peut en cacher un autre

"Une première mi-temps pas terrible. Ils se sont bien repris en seconde. Une bonne tête de Fauré puis un magnifique tir au ras de la lucarne et un penalty oublié par M. Chat pour une main d'un defenseur de creteil." Dom 51
"C'est bien ce que je pensais, moi aussi j'avais bien vu une main d'un Cristolien lors d'une action du SDR, et on aurait du avoir un penalty." Setenza
"Concernant le penalty, je ne suis pas certain qu'il fallait le siffler. La main est involontaire et n'empêche pas le ballon de rentrer." Historique
"Non, pas penalty, le bras est collé. Par contre sur Denver (Tagro), penalty indiscutable. Arbritre de... qui nous accorde pas un penalty flagrant. Pauvre arbritre, arbitre très mauvais ce soir. Max



LIEBUS
FONTENETTE - JEANNEL - BALDÉ - GIRAUDON
FARSSANE - NZiGOU - BONNAL - IELSCH
FERET - FAURÉ

 



Plus pertinente
que France Bleu
Plus drôle
que L'union

L'analyse
de Ceranne



Reims-Créteil

Reims4ever




Les groupes


Créteil - Trivino - Pérez, Salzé, Danjou, Loja - Lavoyer, Grégori, Khenniche, El-Omari - Baha, Vareilles. Rempl. (parmi) : Mazuel, Argelier, Abbar, Ribault, Dolores, Boulebda.

 
 


 AVANT-MATCH




Avec Chat ça sourit


Difficile de conjuguer ce titre au futur...
Ce Reims-Créteil sera encore une histoire de choc psychologique. C'est en effet le premier match à la tête de l'équipe cristolienne du célèbre coach portugais Artur Jorge, autrefois aux commandes du PSG.
A priori pourtant, en dépit de la fatigue, en dépit des blessés, il n'y a pas trop de soucis à se faire car l'arbitre du match ne sera autre que Philippe Chat, un homme qui, par le passé, a déjà su se montrer généreux avec le Stade de Reims.
Le 3 avril 2004, alors que Reims était mené 0-2 par Wasquehal sur sa pelouse, il lui avait offert deux penalties. Le premier (52e) était totalement imaginaire. Seul Gérard Kancel affirmait le contraire, mais VDT avait ensuite découvert que le chef du service des Sports de L'Union relaçait ses chaussures au moment de l'action ( Le geste technique). Le second avait été accordé au bout du bout du temps additionnel, à la... 97e, car M. Chat avait remarqué que Reims ne s'en sortait pas malgré toutes ces minutes supplémentaires. S'il n'était pas imberbe, Jean-Pierre Caillot pourrait donc d'ores et déjà se friser les moustaches...




Artur rase gratis - Lui n'est pas imberbe. Mais il désormais glabre. Artur Jorge a en effet décidé de se les couper... Quand les Ultrem savaient encore chambrer, sans doute auraient-ils exhibé des banderoles du style "spécial Thiriez" pour saluer l'événement.

Paris - 27 octobre 2006 - En ces temps troublés, le cadeau d'Olivier Frapolli à son prestigieux successeur est d'une rare valeur. Deux victoires en quatre matchs - les deux premières de la saison en championnat - et une remontée à la seizième place du classement... à défaut de l'avoir guérie de tous ses maux, c'est une équipe de Créteil convalescente que celui qui assurait l'intérim depuis le limogeage d'Albert Rust le 16 septembre dernier a laissée à Artur Jorge en début de semaine.
Le technicien portugais saura-t-il profiter de l'embellie pour mener son patient vers une guérison définitive ? Lui, que son parcours a propulsé au rang de messie, demande encore un peu de patience. S'il insiste sur « les progrès effectués chaque jour », il s'attache à donner à ses troupes « l'image de quelqu'un qui les aime », il avoue aussi que Créteil « est encore loin d'être une grande équipe ».
Assurément à des années-lumière de l'ogre rémois face auquel le docteur Jorge fera sa toute première intervention ce soir lors de la 13 e journée. Comme si les blessures de David Terrier (bassin) et Rui Pataca (mollet) ne suffisaient pas à compliquer sa tâche, c'est sur la pelouse de la plus redoutable formation de Ligue 2 à domicile, qu'il fera ses débuts sur un banc de Ligue 2. Depuis l'ouverture de la saison, pas une des six formations à s'être présentées à Delaune n'y a glané le moindre point. Aussi intraitable en Coupe de la Ligue (trois qualifications dont une face à Monaco, mardi) qu'en championnat, Reims n'a d'ailleurs plus connu le moindre échec dans son antre depuis le 5 mai dernier (1-2 face à Sedan).
Mais Artur Jorge en a vu d'autres. « Pourquoi avoir le trac ? interroge l'ex-coach du Paris SG. Reims est a priori plus fort que nous, il joue chez lui et est donc logiquement favori. Mais c'est à la fin du match qu'on fera les comptes. »

Stéphane Bianchi


Son arrivée à Créteil

Paris - 18 octobre 2006 (extrait de Planète PSG) - "C'est... sans moustaches que le plus célèbre moustachu - pour l'heure - de l'histoire du PSG est arrivé à Créteil, rompant ainsi avec son image traditionnelle. Il a tenu une conférence de presse, à laquelle assistait un représentant de "L'Équipe", où il a affiché son ambition pour le club cristolien.
Le coach portugais n'a pas voulu faire de commentaire sur son nouveau look : "Parfois, on change, c’est la vie. C’est entre moi et mes enfants, et ce n’est pas très grave." Autre moustachu de renom, le président de la Ligue, Frédéric Thiriez, qui s'était déplacé pour l'occasion, faisait toutefois part de son étonnement : "Artur s’est coupé les moustaches, et ça me pose un problème existentiel."
Le président de Créteil, Armand Lopes, ne cachait pas sa satisfaction d'accueillir un aussi prestigieux collaborateur : "Nous avons un projet pour construire une grande équipe, et faire venir Artur, c’était un rêve depuis longtemps."
Celui qui va entraîner son troisième club francilien (après le Matra Racing et le PSG) se voulait pragmatique : "Notre problème, actuellement, c’est le classement de l’équipe. Il va falloir gagner des matches." Tout en avouant son ignorance concernant l'effectif de sa nouvelle équipe : "Je ne connais pas beaucoup de joueurs d’ici, je prendrai le temps de les rencontrer et de les écouter."
Il resta cependant prudent sur d'éventuels transferts : "Si on est en bas de classement, ce n’est pas par hasard. On se renforcera peut-être de quelques éléments, mais avant je dois voir les entraînements." Ce qui ne l'empêche pas de faire preuve d'ambition : "Ce club peut devenir plus intéressant dans tous les domaines. Si tout le monde travaille, on va monter dans les années à venir. Le plus important, c’est que j’ai signé pour trois ans. J’aurai le temps de faire du bon travail."

 

 

Les dernières rencontres


3 novembre 2001 - Reims était en National et Créteil en L2. Ce jour là, comme à son habitude, David François avait astiqué ses chaussures avec soin, s'était collé une épaisse couche de gel sur les cheveux, puis s'était recoiffé trois fois avant de pénétrer sur la pelouse... et de livrer un match extraordinaire. Reims avait pulvérisé Créteil 4-0 en Coupe de France.

D
12 mars 2006
D
7 octobre 2005
E
27 mai 2005
D
6 août 2004
D
24 juillet 2003
E
22 février 2003
D
21 sept. 2002
D
3 nov. 2001

 
 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

www.reimsvdt.com