REIMS - BREST : 0 - 0

Ligue 2 - 34e journée - Vendredi 18 avril 2008 - Delaune Reims : 13 - 41 points Gaël Lecellier Faites sauter le fusible ! L'antalgique utilisé pour soulager la douleur de perdre Thierry Froger était peut-être un peu surdosé. Les Rémois ont eu quelques difficultés à rester éveillés 90 minutes. Mais, il n'y a rien là que de plus normal. Comme annoncé mardi dernier après la victoire contre Châteauroux, l'agitation prévaut désormais en coulisse. Faites sauter le fusible ! Démission impossible 3 - Heureuse Star Le 3e volet de la saga Thierry Froger Une production Paolo 92 30e - Même si une extrême prudence aurait voulu que l'on conjugue le maintien au conditionnel avant le début de la rencontre, les joueurs avaient tout de même le sentiment d'avoir fait l'essentiel mardi dernier contre Châteauroux. Il ne fallait donc pas s'attendre à un match de haute volée et, faute d'éclairs sur le terrain, il a fallu tourner les yeux vers le ciel car c'est sous l'orage et une pluie battante que s'est disputée cette rencontre. Il aura fallu attendre la 25e pour avoir un peu d'émotion, Philippe Burle, d'une tête molle, ayant "propulsé" le ballon sur la barre transversale. Une petite spécialité rémoise depuis quelques semaines... Si Ladislas Lozano était encore là, il nous rappelerait qu'il y a quelques années, il préconisait l'installation de buts mobiles pour aider les attaquants stadistes. Le fil de match du Télégramme 35e - Ce petit geste de Burle aura au moins eu le don de réveiller les Rémois (ou peut-être était-ce la pluie ?) qui ont alors campé dans la surface bretonne. Pour autant, tous ne se croyaient pas encore en vacances Cédric Fauré, qui souhaite évidemment améliorer son compteur buts pour séduire davantage encore les dirigeants de L1 (Reims aura beaucoup de mal à le conserver, c'est une évidence), a notamment placé une tête plongeante somptueuse que Steeve Elana est allé chercher avec classe, lui aussi. 45e - Mi-temps sur un score de parité, selon la formule consacrée. Mais à la 37e Reims a encore touché du bois (ça porte chance à Thierry Froger, maintenu en vie tant que la barre des 42 points n'est pas atteinte) sur une reprise de Feret. Le fond de jeu n'avait rien de "follichon" mais il y a parfois eu quelques pétards, mouillés malheureusement. Ca fait tout de même cher le pétard, rapporté au prix de l'entrée.   60e - Tandis que Thierry Froger s'est endormi sur son banc (souhaitons pour lui que JPC n'ait pas entendu les ronflements, ça n'arrangerait pas sa situation) Pascal Janin a tenté de réveiller son attaque - amorphe depuis la reprise - en lançant en pointe son jeune espoir Anthony Le Gall, en lieu et place de Basile de Carvalho qui attendait depuis 60 minutes de pouvoir rejoindre le banc. Plaisanterie mise à part, il ne faut pas sous-estimer le jeune amateur brestois qui a toujours eu une incidence très positive sur le rendement de son équipe, à chacune de ses entrées en jeu (trois pour le moment). Dans cette partie, il avait pour consigne de jouer les feux-follets autour de Romain Poyet. Il faut cependant relativiser cet apport. Ce soir seul Tiburce Garou aurait peut-être pu obtenir un semblant de remotivation de la part des joueurs. Tout le monde, semble t-il, a laissé son envie de jouer au vestiaire à la pause. 75e - A un quart d'heure de la fin (de Thierry ?) Zahir Zerdab est entré en jeu à la place de Julien Feret, tandis que Thomas Ayasse remplaçait Philippe Burle... Purement anecdotique car les Rémois sont carbonisés et les Bretons les regardent. C'est fini. Soucieux de garder le plus longtemps possible Thierry Froger parmi eux, les joueurs rémois (sauf Kermorgant qui, par manque d'information, a failli ouvrir le score dans les dernières secondes) n'ont pas souhaité franchir le cap fatidique des 42 points. Mais, on ne peut pas attendre indéfiniment... JPC ne va tout de même pas mégoter pour un tout petit point de rien du tout. Thierry Froger, qui ne peut pourtant être tenu pour responsable du mauvais recrutement effectué en début de saison, est donc virtuellement un peu moins là. Faites sauter le fusible ! >>> Consulter la feuille de match Reims-Brest : Faites sauter le fusible !   Un temps à éteindre les Breizh Il ne manquait que le ciré jaune... ► Lire REIMS : Agassa - Fontenette, Devaux, Cherfa, Ielsh - Burle (Ayassa, 77 e ), Baldé, Didot (cap), Féret (Zerdab 74 e ), - Kermorgant, Fauré. BREST : Elana - Bourgis, Jeannel, Kantari, Fabien - Billy (Bouard, 73 e ), Bigné (cap), Ferradj, Masson (Sitruk, 85 e ), - Poyet, De Carvocho, Le Gall (60 e ).

 

REIMS - BREST

L'Avant-Match Brest en tailleur Jeannel Démission impossible 2 - Tonnerre de Brest ! La saga Thierry Froger Le match aller - Brest-Reims : 1-0 Pendant deux ans, il a verrouillé la défense centrale rémoise sans jamais faillir. Cette régularité n'ayant pas permis la reconduction de son contrat, Ludovic Jeannel fait désormais les beaux jours de Brest. Il revient pour la première fois à Delaune, où il compte encore beaucoup d'amis... dans l'équipe. "Je suis effectivement impatient de rejouer à Delaune, raconte t-il. Ce sera pour moi l'occasion de revoir pas mal de copains. J'ai vraiment passé deux bonnes saisons là-bas, surtout la dernière. J'espère juste ne pas être trop ému lorsque je rentrerai sur la pelouse. En tout cas, j'ai vraiment hâte de jouer cette rencontre. Même si on dispute tous les matches avec la même volonté de gagner, je pense que je serai un peu plus motivé qu'à l'ordinaire. C'est pourtant un match sans pression pour nous qui n'avons plus rien à perdre ni à gagner." Paroles de coachs Côté match proprement dit, Thierry Froger n'a pas hésité à faire espionner le Stade Brestois à Sedan (défaite 2-0 le 11 avril). "Pour se faire une mauvaise idée du potentiel brestois, difficile de choisir mieux !" écrit Le Télégramme de Brest. "On a bien remarqué que Brest n’avait pas l’air à l’aise mais c’est une équipe offensivement dangereuse, estime Thierry Froger. Elle jouera sans pression mais nous, on doit vaincre absolument car la fin de saison rémoise est "coton" : déplacements au Havre et à Bastia, réceptions de Clermont et Nantes. "Notre adversaire ne se considère pas comme sauvé (même s'il l'est) rétorque Pascal Janin, le coach breton. En prenant trois points contre nous, la question ne se poserait plus, ou si peu. Mais je veux que mes joueurs se comportent comme des professionnels. On doit s’organiser pour vaincre à Reims." Un discours conforme aux attentes "mais dans les têtes, et qui plus est à l’extérieur, Brest sera-t-il encore dans le coup ?" interroge le Télégramme.