Fauré
puissance 10
En
signant à Niort son dixième but de la saison, Cédric Fauré
a permis au Stade de sortir de l'ornière en écartant l'un de ses
adversaires directs.
Thierry Froger respire mieux et JPC (J'me
la Pète dans mon Camion)
exulte du klaxon.
Très
petite chambrée au stade René-Gaillard. Les Niortais boudent leur
équipe qui vient de s'incliner pour la troisième fois d'affilée
et, surtout, fait figure de cancre du championnat à domicile. Sur 10 matches
disputés sur leurs terres, les Chamois se sont inclinés... 6 fois.
Autant dire que René-Gaillard n'a rien d'une citadelle imprenable.
Pour autant, les Chamois sont-ils vraiment des chèvres ? Réponse
sur le coup de 21h45.
15e
- Si l'on excepte un coup-franc de Kermorgant détourné en corner
à la première minute, R.A.S. entre les deux équipes, dont
la dernière victoire remonte au 6 novembre. Niort avait alors battu Grenoble,
tandis que Reims s'était imposé à Châteauroux.
Pour sa première titularisation avec le Stade, Agassa passe un début
de soirée plutôt calme. Il en va de même en face pour le gardien
niortais Simon Pontdemé.
30e - Signe de l'intensité de ce match, il a fallu attendre la demi-heure
de jeu pour enregistrer le premier tir cadré de Niort, sous la forme d'une
frappe d'Arnaud Gonzalez qui n'avait d'ailleurs pas de quoi inquiéter Agassa.
En
fait, l'action la plus tranchante de ce début de match est à mettre
à l'actif de Yann Kermorgant qui a placé une tête au ras de
la barre, alors que Pontdemé semblait battu.
40e - Voilà
que les Niortais sortent de leur torpeur ! Coup sur coup, Gonzalez et Rivière
tentent leur chance face au but, contraignant même Agassa à s'employer.
Mais le jeu niortais reste trop brouillon pour être véritablement
inquiétant.
45e
- 0-1 Fauré - Le Stade vient de prendre un avantage psychologique
important qui scellera peut-être l'issue du match. Dégagement d'Agassa,
récupération de Feret qui, comme aux plus beaux jours, sert parfaitement
Fauré à l'entrée de la surface. Le buteur rémois ne
se fait pas prier pour inscrire sont dixième but d'une frappe croisée.
"La
première équipe qui marquera, gagnera" avait prédit
Thierry Froger qui a l'art de sauver sa tête lorsqu'elle est plus que menacée.
La dernière fois, c'était à Châteauroux le 6 novembre
2007, alors que certains joueurs (aujourd'hui absents du groupe) avaient déjà
pris des cours accélérés de bosniaque.
50e -
L'avantage au score samble avoir donné des ailes aux Rémois ou,
si l'on ose dire, coupé l'élan des chamois. Comme
au match aller
où il avait été éblouissant, Cédric Fauré
a même été sur le point de réaliser un doublé
sur une frappe plein axe, mais son ballon n'a pas trouvé le cadre. Cette
fois, Kermogrant était au service.
60e - Reims a pris un avantage
psychologique certain, mais n'a pas écrasé les velléités
niortaises pour autant. Coup sur coup, Jean-François Rivière puis
Benoît Leroy ont fait passer une pointe de frisson dans la surface rémoise.
A l'origine de ce réveil, deux débordements d'Hervé Bugnet,
le joker niortais du Mercato.
70e - Assous sort, Burle arrive. Voilà
qui peut donner une idée assez claire de la stratégie frogiesque
pour cette fin de rencontre. Ca va bétonner en milieu de terrain. Gare
aux tibias !
En attendant, Kermorgant, servi en profondeur par Feret, vient
de se crasher dans la surface sans que l'arbitre ne bronche. Il a sans doute marché
sur ses lacets...
75e
- Les Rémois ne marchent pas tous sur leurs lacets. En revanche, ils
marchent clairement sur les Niortais qui, sauf cataclysme, ne démentiront
pas leurs pitoyables statistiques. Mais, gare tout de même aux fins de matches
des Stadistes, parfois trop généreux avec leurs adversaires. C'est
peut-être pourquoi Thierry Froger a tiré le verrou.
Extrait
des notes d'entraînement de Thierry Froger
85e
- Julien Feret, l'homme qui ne veut plus s'exprimer dans la presse,
n'a vraiment plus rien à dire ou ne sait plus comment le formuler. Il vient
de prendre un carton rouge pour s'être exprimé du geste en baffant
Denis Tsoumou. Du coup (expression de circonstance), Reims termine à 10.
90e
(+4) - Le geste de Feret s'avère sans conséquence... pour cette
fois, car le Stade devra faire sans lui lors du prochain match. Reims s'impose
et nous avons la réponse à la question intiale : vaincus
à domicile pour la septième fois de la saison, les Chamois appartiennent
bien à la sous-famille des caprinés. Ils s'affirment
comme étant de sérieux prétendants à un retour en
National.
En tout cas, pour les Rémois voilà un bon bol d'air.
Pour le prochain déplacement à longue distance (Ajaccio le 29 février)
si JPC est dans de bonnes dispositions, le groupe aura peut-être le droit
de prendre l'avion.
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Feuille de match
Froger
a eu la peau de
Bonnevay Après
avoir réussi à faire limoger Patrick Remy (Guingamp) en octobre
dernier, Thierry Froger vient d'avoir la peau de Jacky Bonnevay (Niort). Il ne
fait décidément pas bon croiser la route de Crazy Frog lorsqu'il
est d'humeur sombre. A Reims, Fabrice Harvey lui-même en a fait l'amère
expérience un beau jour de septembre 2005, ce qui l'avait également
conduit à prendre la porte. Heureusement pour lui, c'était au sens
propre. ►
Séquence
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