REIMS - ANGERS : 0 - 1
Brunel 51e

Reims rate le virage d'Angers




Week-end à Rome
Le résumé vidéo décalé de Paolo 92

C'était un match du ventre mou, un match où les trois points ne pouvaient échapper à une équipe rémoise au complet, dont le seul job ne consiste plus qu'à faire plaisir au public de Delaune. En face, un groupe scoiste diminué par les blessures, fatigué par la Coupe de France et surtout, incapable d'inscrire le moindre but à l'extérieur depuis 384 minutes et restant sur deux nuls et trois défaites consécutives en déplacement.
Seulement voilà, le Stade de Reims tel que nous le connaissons depuis quelques années ne fait rien comme les autres. Amorphes en première période, à l'exception des toutes premières minutes, les hommes de Thierry Froger, toujours entraîneur du Stade (mais pour combien de temps encore ?) s'étaient dit qu'ils allaient piéger les Scoistes en fin de match, en mettant à profit un coup de fatigue attendu. La ficelle était un peu grosse et Jean-Louis Garcia, qui avait lu à livre ouvert dans la stratégie frogienne, a décidé d'attaquer la seconde période pied au plancher, jusqu'à épuisement... puis de tenir.
Les choses se sont déroulées très exactement comme il les avait pressenties.
Reims rate le virage d'Angers, mais pointe toujours à six points du premier relégable. Il peut donc continuer à patauger quasi sereinement dans le ventre mou.
Prochain client à Delaune : Bastia. Et, en plus, le 1er avril...

 


L'essentiel


10e -
Reims, qui a pris l'habitude de briller sur les coups de pied arrêtés, allume la première mèche. Coup-franc, sous la forme d'un corner ouvert, à l'angle de la surface de réparation. Taïder enroule sa frappe, en espérant qu'un Rémois coupe la trajectoire. Personne ne peut toucher le ballon qui finit sa course sur le poteau droit de Padovani.
25e - Didot sert Fauré en pleine course. L'attaquant rémois s'offre un face à face avec Padovani qui gagne ce premier duel.
30e - Les Rémois dominent stérilement, mais la plus grosse occasion du match est angevine. Alors que Kossi Agassa n'avait pas touché un ballon depuis le début de la rencontre, il a bien failli aller chercher le cuir au fond de ses filets sur un tir de Ben Khalfallah qui s'est écrasé sur... la tranversale. Agassa, qui était avancé pour relancer, a tout bonnement failli être lobbé après avoir raté son geste.
45e - On disait les Angevins fatigués après leur match de Coupe de France contre Sedan. Mais le rythme lymphatique imprimé par les Rémois en première mi-temps n'a pas permis d'en juger.
C'est la mi-temps après un but de Philippe Burle à la reprise d'une balle de Cédric Fauré, déviée... de la main. Carton jaune pour le n°9 rémois.

Le fil de match de Ouest-France

46e - En seconde période, Reims évoluera avec une nouvelle charnière centrale. Alexandre Barbier, blessé, est resté au vestiaire et cède sa place à Christophe Giraudon. Petit jeu de chaises musicales : Giraudon s'installe côté droit, Julie Ielsch glisse à gauche et Baldé se place au centre.
49e - Mansour Boutabout s'infiltre dans la surface, se joue de Baldé, trompe Agassa et frappe. Le ballon s'écrase sur le poteau droit.

51e - 0-1
- Parti en contre, Philippe Brunel se joue de trois défenseurs rémois et frappe. But imparable. Les premiers sifflets tombent des tribunes...

56e - Cherrfa est sur le point de marquer contre son camp. Agassa parvient à détourner la balle en corner
58e - Kermorgant, qui a vu Padovani trop avancé, prend sa chance des 35 mètres. Le ballon s'écrase sur la transversale.
60e - Coaching. Anatole NGamukol, 18 ans, fait son entrée sur la pelouse de Delaune pour son tout premier match en Ligue 2. Le pensionnaire de la CFA2 remplace Nabil Taïder poste pour poste. Aucun changement tactique n'est visible... Et pour cause, semble-t-il. Ce remplacement ne sous-entendait aucune évolution stratégique.
Thierry Froger est en train de rater son jubilé, mais va finir par ne pas rater la porte...
70e - Ambiance. Julien Feret, complètement à côté de la plaque ce soir, multiplie les gestes ratés. Le public siffle. La douzaine de supporters angevins du Kop de la Butte fait plus de bruit que les quelques milliers de supporters (pardon, de spectateurs) gelés dans les travées de Delaune. De lancinants "Allez Sco, Allez Sco" nous irritent les tympans.
76e - Balle en profondeur pour Fauré. Le Rémois s'offre un face à face avec Padovani qui plonge dans les pieds de l'attaquant. Sous les yeux de l'arbitre (Philippe Malige, pensionnaire de la Ligue 1), Fauré s'offre un joli vol plané dans la surface. Philippe Malige ne bronche pas. Peut-être l'attaquant rémois a-t-il été victime de son image, lui qui tombe un peu trop facilement dans les 16 mètres. Evidemment, Philippe Malige le sait.
Toujours est-il que l'action a mis le feu aux poudres à Delaune. JPC (Je me Prends pour le Cheikh) tourne comme une toupie.
85e - Depuis dix minutes les Rémois poussent, tirent, frappent, s'agitent en tous sens, mais les Angevins, arc-boutés en défense, ne cèdent pas.
90e + 4 - Quelques dizaines d'arrêts de Padovani plus tard, Reims s'incline sur sa pelouse. Victimes de somnambulisme, les Stadistes se sont réveillés trop tard... et ratent le virage d'Angers.
>>> voir la feuille de match


 

 


 MYTHE

Y'a plus de saisons !
Une chronique de Paolo 92



Thierry et son tee-shirt
prémonitoire.

En ces jours qui précédent le vendredi 21 mars, j'aurais pu prendre exemple sur le président Caillot et ressortir une formule bateau ou une phrase culte pour souhaiter un bon anniversaire à mon coach préféré.


J'avais fait preuve de paresse l'an dernier, avec un titre "Debout, c'est le printemps" qui associait le réveil de la nature à celui (espéré) de l'entraîneur des Rouge et Blanc.

Cette année bissextile avance au 20 mars l'arrivée du printemps, et ne me laisse le choix que de trouver un parallèle audacieux entre la commémoration du Vendredi Saint et l'anniversaire de notre coach .
Cette superposition laissait assurément entrevoir une possibilité d'exprimer la Passion des supporters envers un entraîneur qui les a pourtant laissés souvent sur leur faim. Malheureusement, quand on évoque les vendredis rémois de Coach Thierry, ils sont incontestablement plus proches dans la performance du New-York Stock Exchange que de la Chapelle Sixtine.


 

 

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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