REIMS - CALAIS (National) : 4 - 1

Kermorgant 17e, Fauré 30e, 64e, 65e pour Reims
Loorius 78e pour Calais

Recalés


Les Calaisiens n'avaient pas péché par excès de modestie avant la rencontre. Mais, piégés par la pelouse gelée de Delaune (*), ils n'ont pas pesé lourd. Dans l'affaire, tout le monde n'a pas été recalé. Pour la première fois depuis trois ans, Reims sera des 32èmes de finale de la Coupe de France.
"Objectif Ligue 1 pour ce 32ème" selon Thierry Froger, l'entraîneur miraculé du Stade. Objectif atteint, excepté que le match se déroulera à Nancy.
(*) Les nouvelles installations permettant de chauffer la pelouse n'avaient pas été mises en oeuvre.
Faut-il appeller ça une "Courbis" ?


Une Coupe fraîcheur - L'affiche entre Reims et Calais, c'était Holiday on Ice. Le sol glacé, dur comme un parking de supermarché, n'a pas permis aux acteurs de s'exprimer correctement mais puisque la partie a débuté, il fallait un vainqueur.
Le Stade a été celui-là (4-1) sans trembler malgré un froid de canard, en affichant une grande maîtrise technique et collective. « Il faut féliciter Reims dont les deux lignes de quatre ont été solides. Ensuite, Fauré et Kermorgant ont fini le travail. Ils nous ont fait mal », assurait Sylvain Jore dont les hommes, moins bien cramponnés que les Rémois, faisaient honneur au Trophée Andros.
Pendant que les Jaune tentaient donc de contrôler leurs glissades, les Rouge et Blanc, eux, avançaient. « La technique et la vitesse gestuelle » étaient supérieures côté stadiste insistait Jore qui a trouvé les siens « passifs ».

Solidarité retrouvée
A cela, il faut ajouter l'état d'esprit. Irréprochable, il a fait plaisir à Thierry Froger : « Depuis le début de saison, c'est le reproche que l'on peut nous faire. Nous n'avons pas toujours été solidaires mais on trouvera les hommes qui joueront pour l'équipe. »
Ceux d'hier soir par exemple car, avec un bloc compact et deux attaquants mobiles, le Stade a pu manœuvrer à sa guise et offrir ce qu'il fallait de spectacle notamment sur le but de Kermorgant (18e) et le deuxième de Fauré (63e).
« On a joué simple, poursuit Froger. Dès le départ, on a cherché assez vite nos deux attaquants. Passeurs et buteurs, Fauré et Kermorgant ont donné un sens à notre match. Ils ont été mobiles et c'est ce que nous attendions d'eux car nous savions que Calais était plus habile à défendre sur des joueurs statiques. »

Attaquants emballant
Bien dans sa tête malgré une semaine agité, le Stade était évidemment en jambes et évitait ainsi le scénario de 2006 (élimination contre Cambrai), déjà un remake de 2005 (sortie contre Sannois Saint-Gratien), à chaque fois à Delaune.
« Il y avait un objectif, ne pas faire la une des journaux », martèle le président Caillot. « Les joueurs ont confirmé qu'ils avaient de la qualité. Faire un bon parcours en Coupe est un objectif après une première partie de saison moyenne. Notre souhait est d'amener une L1 à Delaune. Pas forcément au prochain tour… »
Réponse ce midi. Le Stade saura, depuis Lille, ce qui l'attend le premier week-end de janvier.
Avant cela, il faudra finir 2007 sur une autre bonne note avec la venue de Bastia, habitué aux fins d'année dans la Marne (1-1 en décembre 2006). « Vingt-quatre points et une qualification nous permettrait, sans être exceptionnels, de terminer avec des résultats pas si mauvais », conclut Froger.

 


Cottage Reims - 12 rue Jacques Maritain - Val de Murigny

 


Les buts


>>> Revivre le match

1
7e - 1-0 Kermorgant - Kermorgant ouvre la marque pour Reims sur une bonne combinaison à l'entrée de la surface. Fauré remise pour son coéquipier aux dix-huit mètres et Kermorgrant trompe Schille d'une frappe croisée.
30e - 2-0 Fauré - Fauré double la mise pour les Rémois. L'ancien Toulousain pique au premier poteau pour reprendre un coup-franc enveloppé de Kermorgant au premier poteau et coupe la trajectoire du cuir de la tête. Schille reste cloué sur sa ligne.
64e - 3-0 Fauré - Doublé pour Fauré qui donne un avantage décisif à Reims. Bien lancé dans le dos des défenseurs nordistes, l'avant-centre rémois ajuste une frappe de demi-volée à l'entrée de la surface sur laquelle Schill est trop court.
65e - 4-0 Fauré - Coup du chapeau pour Cédric Fauré qui profite d'une mauvaise relance de Calais pour filer seul au but et crocheter Schille, avant de marquer tranquillement du plat du pied.
78e 4-1 Loorius - Réduction du score de Calais. Loorius reprend un ballon à l'angle de la surface de réparation d'un tir en cloche qui lobe Tingry.
88e - Penalty arrêté par Tingry - Samuel Marque ajuste sa frappe pied droit, mais Tingry a parfaitement lu la trajectoire et repousse le cuir des deux poings.




 

 
 


REIMS - CALAIS (National)


J
PC se lâche

 

La venue de Calais a inspiré Jean-Pierre Caillot qui se fend de quelques déclarations lozanesques qui, il faut bien l'avouer, nous manquaient un peu ces derniers temps.
A la lecture de la presse locale du Nord, on apprend ainsi - en substance - qu'il ne manque jamais de rappeler aux joueurs qu'ils sont en-dessous de tout, qu'ils ne sont même pas capables de gagner à Clermont alors qu'il leur paie l'avion, et qu'enfin Calais n'a rien de commun avec le Real de Madrid.
Alors, vous allez finir par gagner bande de nuls ? Sinon, le prochain déplacement c'est en camion que vous le ferez...

"Régulièrement, explique JPC, je ne manque pas de dire à l’effectif qu’il n’est pas à la hauteur. Avant le déplacement à Clermont, je lui ai précisé qu’il se déplaçait en avion alors que, pour ma part, j’allais en Auvergne en voiture et que, de ce fait, j’attendais d’être récompensé de mon fastidieux voyage (ndlr : avec les passagers qu'il avait embarqués, on peut le comprendre).

Si je n’ai pas été récompensé avec un 4-1 pris dans la figure, j’ose espérer que mes footballeurs vont enfin réagir."

 

Et, en pronostiqueur avisé, de déclarer à propos du CRUFC : "Nous avons beaucoup de respect pour le CRUFC, mais ce n’est tout de même pas le Real de Madrid."

 

 
 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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