UN PAS EN ARRIERE, DEUX PAS EN AVANT


NATIONAL - L'AN 01


National (J 30) - Cassis-Reims : 1-2 (2e - 55 pts)

26-03-10

LES BUTS

6e - 1-0 Béhé - Grossière erreur de Thibault Ferrand qui négocie mal une passe rémoise et rate sa relance. Tandis qu'il est à terre, Jonathan Béhé récupère le ballon au point de penalty et l'expédie dans la cage vide.
17e - 1-1 Fauré - Corner tiré au premier poteau par Ludovic Gamboa. Cédric Fauré coupe la trajectoire et, de la tête, inscrit son 19ème but de la saison.
31e - 1-2 Keyari - Nouveau corner tiré au premier poteau par Ludovic Gamboa. Cette fois, Fauré n'a même pas besoin de se jeter. De la tête, le défenseur provençal Sofiane Keyari expédie le ballon au fond de ses propres filets en voulant le dégager. Kir cassis !




National (J 29) - Reims-Cannes : 0-0 (3e - 52 pts)

19-03-10



Une vidéo de Paolo 92

18e - Reprise extérieur du gauche de Gamboa, embusqué dans la surface. Le ballon va s'écraser sur le poteau et roule devant le but.
Cette action n'est cependant pas très représenative du contenu de la rencontre. Les Rémois, une nouvelle fois, ne sont pas dans un grand soir.

Une fois de plus, à l'issue d'un match peu convaincant, les Rémois ont laissé filé deux points à domicile. Ils avancent vers la Ligue 2 à la vitesse de l'escargot. Mais, ils avancent ! Paradoxalement, le Stade de Reims a en effet conforté sa place dans le trio de tête, Rodez ayant gagné à Créteil (0-2). Mais, les sifflets ont toutefois raccompagné l'équipe aux vestiaires...



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Stade de Reims et Association Sportive de Cannes 0-0. Temps doux.
Pelouse pelée. Bon éclairage. 7.594 spectateurs.
Arbitre : M. Cailleux.
Avertissements : aux Rémois Guégan (34e), Gamboa (35e), Tacalfred, 60e) ; aux Cannois Lavie (21e), Di Bartoloméo (52e), Kharbouchi (75e).
Reims - Ferrand ; Tacalfred, Barbier (cap), Fontaine, Ielsch ; Krychowiak, Guégan (Gamiette, 78e) ; Touré (Fortesn 58e), Régnier, Fauré (Kodjia, 78e), Gamboa.
Cannes - Hiaumet ; Lavie, Di Bartoloméo, Paulle, Gimenez ; Vincent (Arbaud, 68e), Bertin, Milambo (Kharbouchi, 16e), Pariente (Gestede, 82e), Bauthéac ; Koller.




National (J 28) - Rouen-Reims : 0-0 (3e - 51 pts)

12-03-10



Une vidéo de Paolo 92


Plusieurs chaudes alertes sur des percées de Farssane, mais pas de but. En rentrant aux vestiaires sur un score vierge, Reims s'en tirait plutôt bien à la mi-temps. C'était en effet miracle qu'un face-à-face Farssane-Ferrand ne se soit pas traduit par un but, le ballon filant au ras du poteau. Et ce ne fut pas la seule frayeur subie par le gardien rémois en première période...
Copié-collé en seconde période avec quatre nouvelles occasions de but (sept sur l'ensemble de la rencontre) pour les Rouennais, face à un onze rémois indigne de son rang.
Dans ces circonstances, le Stade a ramené du stade Robert-Diochon un point aussi miraculeux que précieux.


Loin d'être nul mais… - De nul, il n'y a que le score qui l'a été hier soir entre le FC Rouen et le Stade de Reims. La rencontre, elle, s'est révélée plutôt plaisante. Les Rouennais solides et convaincants à défaut de vainqueurs. La faute, une fois de plus, à un manque de réalisme décidément de plus en plus handicapant.
Et quand ils parviennent enfin à trouver les filets adverses, c'est l'arbitre, Johan Hamel, qui invalide le but. Sans qu'on ne comprenne exactement pourquoi. Hier, il a refusé à Pierre Vignaud un but qui paraissait aussi bizarre que valide. Sa longue ouverture en profondeur vers Farssane n'arrivait pas à l'attaquant haut-normand mais trouvait bien les buts champenois. Ferrand manquait le ballon en se précipitant vers lui et heurtait au passage Farssane qui arrivait en sens inverse. Résultat : coup franc pour le gardien rémois au lieu de but pour Rouen (27e). Le choc entre les deux joueurs semblait pourtant bien avoir eu lieu alors que la balle était déjà hors de portée de Ferrand. Pas selon l'arbitre.
L'incompréhension était aussi forte pour les Rouennais qu'elle l'avait été sur l'action précédente pour les Rémois. Gragnic, qui filait seul au bout, s'écroulait en effet dans la surface après avoir été poussé par Henrique sans que l'arbitre ne bronche (25e). Frustrant de part et d'autre.

QUE D'OCCASIONS RATÉES…

Au final, pourtant, la frustration la plus grande est rouennaise. Face au Stade de Reims, le FCR avait en effet largement les moyens de l'emporter. Il en a eu les occasions aussi. Il les a à nouveau toutes gâchées. Oubliant en première mi-temps que pour marquer il faut d'abord et avant tout cadrer.
C'est ce qu'a omis de faire Najib Farssane au cours de quarante-cinq premières minutes au cours desquelles il a beaucoup tenté mais aussi beaucoup raté. A commencer par sa frappe au point de penalty sur un centre en retrait de Mendy (12e). Un peu plus tard c'est son face-à-face avec Ferrand, sorti de sa surface, qu'il négociait mal. Le ballon échouant au ras du poteau gauche (30e).
Enervant. Surtout qu'en face le Stade de Reims paraissait vraiment bon à prendre. Mis à part une tête de Fauré (30e) et un centre en retrait dangereux de Gamboa (40e), les Champenois ne montraient en effet absolument rien. Et cela allait être encore pire au cours d'une deuxième période encore plus à l'avantage de Rouennais très intéressants jusqu'à l'entrée de la surface et désespérants de maladresse dans celle-ci.
Ni les têtes de Farssane (46e) et David (82e), ni les frappes de Mendy (53e et 72e) et David (70e) ne trouvaient le cadre. Et quand les Rouennais réglaient enfin la mire, c'est Ferrand qui s'interposait devant Farssane (48e) ou la transversale qui faisait des siennes sur une tête du défenseur rémois Fontaine après un corner de Jouan (31e) ou un centre-tir de Vignaud (85e). A désespérer.
Révélateur une fois de plus de ce qui manque à ce FCR pour être d'ores et déjà sauvé. Un buteur. Après le match face au Paris FC (0-3), celui contre Plabennec (0-1), ce nul vierge face au Stade de Reims est le troisième match de suite sans but pour Rouen. Un problème qu'il devient vraiment urgent de régler. A force de gaspiller, les Rouennais risquent de finir par s'en mordre les doigts.


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3.073 spectateurs. Arbitre : M. Hamel. Avertissement : au Rémois Guégan (63e)
ROUEN : Verger ; Henrique, Louiron (cap) (Camara, 32e), Béhary, Vignaud ; Mendy, Badra, Ngosso (Prieur, 79e), Jouan (Mayulu, 68e) ; Farssane, David.
REIMS : Ferrand ; Tacalfred, Barbier (cap) (Deaux, 79e), Fontaine, Ielsch ; Krychowiak, Guégan ; Fortes (Tainmont, 66e), Gragnic, Gamboa (Kodjia, 66e) ; Fauré.

>>> Le courant repasse



National (J 27) - Reims-Fréjus : 0-1 (2e - 50 pts)

05-03-10



Une vidéo de Paolo 92


"Ca s'arrose !" - En maillot fluo, à manches courtes de surcroît, alors que le thermomètre affichait une température négative, les Varois débutaient sans complexe cette première de l'histoire du club étoiliste dans la mythique enceinte de Delaune.
Si Di Tommaso n'exploitait pas une bourde du jeune Deaux (1re), les Rémois (11 buts à la maison lors des 4 derniers matchs) jouaient dans le camp visiteur. Cependant, le 5-4-1 mis en place par Athos Bandini embrouillait l'attaque marnaise et Moulin n'avait pas vraiment à s'employer.
Seul en pointe, Di Tommaso, bien alimenté par Orinel, Fajr et Ramos, perturbait l'arrière-garde locale.
Après un tir sans angle capté par Ferrand, le Numéro 21 remisait astucieusement pour Barrau dont la frappe du gauche lobait le portier stadiste (19e).

BARRE CONTRE BARRE !

Perturbés, les hommes de Marc Collat déjouaient et s'attiraient les foudres de leur exigeant public.
Sur coup franc de Gragnic, la reprise de la tête de Deaux tutoyait la barre (30e) puis Fortes perdait son duel dans la surface devant un impeccable Moulin (32e). Sur le renvoi, c'était au tour d'Orinel de trouver la transversale alors que Ferrand semblait battu. Jusqu'à la pause, l'Étoile conservait son mince avantage totalement mérité.
Les Champenois reprenaient l'initiative dès le retour sur le terrain. Faute de se créer de véritables occasions, ils accumulaient les corners sans trouver la faille.
Servi dans un mouchoir par Di Tommaso, Boronad trompait Ferrand mais le suppléant était signalé hors jeu (57e).
Pour secouer son équipe, le coach rémois lançait deux attaquants de couloir, sans réel effet, car Fauré et les siens se montraient trop brouillons.

UN JEU A LA RÉMOISE...

Les Varois, à la rémoise, par petites passes, gagnaient du temps intelligemment.
Alors que M. Millot annonçait 4 minutes de temps additionnel, Moulin, en deux temps, évitait le retour des Stadistes. Faisant part d'une grande maîtrise technique, les joueurs de l'Étoile FC conservaient leur petit but d'avance et confirmaient leur succès de l'aller (2-0).
Chapeau messieurs et... champagne !
L'expérimenté ex-Brestois Guegan avait pourtant prévenu ses partenaires : « Il faudra se méfier se méfier de cette équipe qui va débarquer à Delaune sans pression et tenter de réussir un gros coup ».
Richard Gaud


LES BUTS

18e - 0-1 Barrau - Fréjus est une équipe réputée hermétique en défense et redoutable en contre. Autrement dit, mieux vaut éviter de lui laisser ouvrir le score... Une petite talonnade de Johan Di Tommaso pour Xavier Barrau a suffi à destabiliser la défense rémoise, peu sollicitée jusque là. Embusqué aux 6 mètres, le milieu varois a pu armer sa frappe sans opposition et expédier le ballon dans le petit filet.

30e - Partie de billard sur la pellouse de Delaune. Coup-franc de Gragnic côté droit pour la tête de Krychowiac qui place le ballon sur la transversale de Fréjus (30e); Face à face Fortes-Moulin gagné par le gardien varois (31e); Frappe côté gauche de Xavier Barrau qui s'écrase sur la transversale rémoise (32e).


Et ce sera tout ! Reims a déjoué pendant 94 minutes (temps additionnel inclus) contre une équipe varoise qui n'avait pas gagné depuis mi novembre. Marc Collat savait que son équipe aurait trop peu d'occasions. Elle n'en a eu aucune...


La Loi de la Jungle selon le KMR -
"Coup de froid sur Delaune", a titré L'union après la défaite du Stade de Reims, la veille, contre Fréjus. "Coup de froid sur le terrain, mais coup de chaud dans la tribune Batteux", ajoute un spectateur en colère.

"On a failli en venir aux mains avec certains supporters du KMR (NDLR : Kop mythique rémois) qui nous empêchaient de voir le match avec leurs banderoles. Ce n'est pas la première fois que ça arrive mais là, ça a dépassé les bornes. Vendredi, on n'a pas vu le but de Fréjus, ni la remise en jeu. On a demandé aux supporters qui agitaient les banderoles de les baisser un peu. En réponse, on a reçu des injures, des doigts d'honneur. Certains sont même montés dans les rangées pour nous emm… davantage. Ils sont venus au contact. Plus on protestait, plus ils nous provoquaient.

J'ai vu des anciens de 60-70 ans prêts à en découdre tellement ils en avaient marre. Les stadiers ont dû s'interposer pour éviter la bagarre. Ça ne peut plus durer comme ça. On prend un abonnement à l'année pour voir un spectacle, et on ne voit rien. Les responsables du Stade de Reims doivent faire le nécessaire pour que cela cesse."


Reims-Fréjus

 
 

 

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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