Pauvre
Stade de Reims !
M
A N A G E M E N T
 JPC J'ai
Pas
Compris JPC,
le président u moment, tente de se mettre les petites gens dans la poche
et de faire oublier l'indigence du staff, en jouant sur la corde du "trop
payés" dans ses déclarations à la presse.
Extraits
: - Quand je vois la feuille de paye de certains joueurs, je n'arrive pas
à comprendre pourquoi il n'y a pas plus d'efforts
sur le terrain. - C'est nous qui payons. Et on est en droit d'attendre qu'au
niveau de rémunération où sont nos joueurs, ils donnent une
autre prestation sur le terrain.
Curieuse conception du management.
Au fait, c'est combien le salaire de JPC ?
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Cette
fois, les
Rémois ont bel et bien disjoncté. Et ce, au moment même où
Delaune retrouvait enfin le visage d'un vrai stade.
Assez de paroles en l'air
! Il est grand temps que chacun prenne ses responsabilités...
Après
avoir lentement sombré dans l'anonymat ces dernières années,
le Stade de Reims nous fait maintenant honte et c'est infiniment triste.
Vu
de Bourgogne
Dijon
triomphe et pétille - Venu pour « se rassurer
et gagner la bataille du milieu », dixit Faruk Hadzibegic, le DFCO jette
les bases de son succès dès les premières minutes. Les Dijonnais
ont beau avoir renforcé leur entrejeu, ils ne gèlent pas le ballon,
ne jouent pas bas. Au contraire, ils prennent le jeu à leur compte avec
beaucoup d'autorité et d'application. Ils en sont récompensés
par un but sur leur première occasion nette à l'issue d'un magnifique
mouvement collectif exploité par Ribas (0-1).
Cette réalisation
expresse valide les options dijonnaises. Les partenaires de Vosahlo semblent dans
un grand soir au niveau de l'implication et de l'application. Ils jouent en plus
bien et se montrent menaçants deux fois par Robail. De son côté,
Perraud est au chômage technique. Son équipe perd alors un peu plus
vite le ballon, recule un poil, mais se reprend vite et obéit à
son coach qui lui fait de grands signes pour remonter le bloc.
Il n'y a donc
rien de surprenant à voir Dijon doubler la mise, là encore à
l'issue d'une action fluide conclue par un Carrière à l'origine
et à l'arrivée pour son premier but avec le DFCO (0-2).
Souvent
en difficulté sur sa pelouse cette saison, Reims n'adresse qu'un tir cadré,
inoffensif, en cette première mi-temps. Les Dijonnais, eux, sont encore
les plus menaçants par Robail et Vosahlo.
Aubameyang creuse l'écart
Tout
roule donc pour le DFCO, sauf que Reims essaie logiquement d'accélérer
à la reprise. Et a la chance de revenir au score sur coup de pied arrêté
(1-2). Tout s'accélère alors. Robail manque la balle de K.-O., suite
à un coup de malice de Carrière, mais Perraud évite une grosse
désillusion face à un Mandanne qu'il connaît bien.
Le
suspense ne dure toutefois pas longtemps. La rentrée d'Aubameyang s'avère
en effet aussi déterminante que prévue dans le plan de coaching
de Faruk Hadzibegic. L'ex-Milanais offre d'abord à Carrière un ballon
en or que l'ancien international exploite parfaitement, juste après avoir
eu déjà deux belles opportunités (1-3).
Aubameyang se
charge ensuite de creuser l'écart tout seul, sur une action pleine de classe
(1-4). Dijon peut ainsi tranquillement gérer sa fin de match et savourer
son premier succès de la saison en déplacement. Un vrai festival.
Ph.
C-L
L'essentiel
en direct

Pour
cette "der des der" dans le demi-stade, Reims a l'obligation de gagner,
tandis que Dijon a l'impérieuse nécessité de ne pas perdre.
Voilà qui situe clairement la configuration dans laquelle évolueront
les équipes : très défensive côté bourguignon
où Faruk Hadzibegic a clairement annoncé qu'il ne prendrait "aucun
risque" et aligne cinq à six joueurs vocation défensive; Nettement
plus offensive côté rémois, avec une petite surprise en attaque
: la titularisation du très jeune Jonathan Kodja, 19 ans, habituel pensionnaire
de la CFA2.
9e
- Ribas 0-1 - On peut bétonner et se montrer percutant.
La preuve ! Eric Carrière - l'ex-Lensois qui a refusé de venir à
Reims à l'intersaison - attire à lui toute la défense champenoise
à l'entrée de la surface, tel un attrape-mouches. Résultat,
il lui suffit de transmettre le ballon à Sebastian Ribas, absolument seul
au second poteau, qui peut ainsi inscrire l'un des buts les plus faciles de sa
carrière.
20e - Les Rémois n'y sont pas. Ils multiplient
les fautes et les erreurs défensives. A deux reprises déjà
les Dijonnais ont été en position de faire le break. Il n'y a vraiment
pas matière à se réchauffer. C'est déjà l'hiver
à Delaune...
PAROLES
DE SUPPORTER
Monsieur
Caillot, N'avez-vous pas honte d'embaucher des bons à rien. Vous
aurez un beau stade pour le National. Inadmissible de prendre les supporters
pour des imbéciles. C'est la première année que je vois
un spectacle si désolant . Monsieur, vous devriez prendre enfin une
décision, tout d'abord changez l'équipe de clowns qui compose le
staff puis remettez-vous en question cher Monsieur. Vous vous êtes rendu
compte que les spectateurs partaient avant la fin de la correction reçue
par une équipe de gagnants. Je ne vais pas vous faire l'inventaire des
buts que cette équipe de ramiers à pris : faites le compte ! le
reccord est battu Pensez aux gens qui se déplacent pour voir ce genre
de spectacle; et si après cela vous vous regardez dans la glace. Je
ne sais comment finir ce message car je suis très déçu. Je
vais renvoyer rapidement ma carte d'abonnement et j'espère que ce genre
de résultat va faire réfléchir les futurs pigeons qui ont
attendus pour s'abonner. P. Gaujour
|
28e
- 0-2 Carrière - Eric Carrière fait le spectacle. Lui
qui ne marque jamais est, cette fois, à l'origine et à la conclusion
d'une action où la défense rémoise, piégée
pour la deuxième fois, a atteint son seuil d'incompétence.
Explication
: Carrière pénètre dans la surface, balade tous les défenseurs,
revient aux 16 mètres balle au pied, passe sur sa droite à Robail
qui, renvoi d'ascenseur, lui délivre un caviar. L'ex-Lensois n'a plus qu'à
crucifier Liébus.
45e - Les Dijonnais auraient déjà
pu inscrire 3 ou 4 buts... une balle ayant notamment été sauvée
sur la ligne dans le temps additionnel de la première période.
Face
à ce qui ressemble à s'y méprendre à une bérézina,
il est pour le moins urgent que Didier Tholot réagisse et procède
à certains ajustements. La titularisation de Jonathan Kodja, notamment,
est un échec. Le jeu du jeune Rémois ne s'accorde absolument pas
avec celui de Salim Arrache, ce qui anéantit tous les efforts déployés
côté droit.
Le demi-Delaune gronde ! JPC, le président
du moment, s'accroche au bastingage...
DEUXIEME
PERIODE
46e - Le coaching de Didier Tholot consiste finalement à
remplacer Wilfried Moimbe par Habib Baldé. On n'est pas rendus...
52e
- 1-2Liron - Sur un corner, le ballon rebondit sur la transversale
et revient dans le paquet.Liron le rabat dans la cage de Perraud.
55e
- On reprend espoir dans l'équipe rémoise, réveillée
par une douche froide tombée du ciel. Dans les tribunes, le public reprend
également vie, tout comme JPC - directement sorti du vestiaire - qui prépare
sa déclaration d'après-match.
Revigoré, Mandanne s'est
déjà offert un face-à-face avec Perraud... mais, sur l'action
précédente, Robail a tout de même eu une balle de 1-3 au bout
du pied.
Quoi qu'il en soit, les Dijonnais - qui se sont vus trop beaux à
la mi-temps - vont sans doute souffrir.
60e - Un attaquant chasse un
milieu de terrain à vocation défensive côté dijonnais.
Aubameyang remplace Batomenila, qui souffrait de la cheville depuis une bonne
demi-heure.
67e
- 1-3 Carrière - Eric Carrière se régale ce soir.
Servi, cette fois, par Aubameyang il se permet de contrôler tranquillement
le ballon au milieu des défenseurs rémois - un luxe ! - et assassine
Liébus. Et d'autres, par la même occasion... JPC (Je
Prends mes Cliques
et mes claques) se dit qu'il va s'éclipser discrètement dans une
vingtaine de minutes. Mais qu'a t-il donc dit ou promis à Carrière
en juin dernier pour que le vieux Lensois décide de se venger ainsi ?
70e
- N'Diaye, le seul joueur exemplaire de ce groupe, est sorti. Fortes le remplace
et prend du même coup le brassard de capitaine, semble t-il. Là,
on croit rêver ! Enfin, si au moins on pouvait encore rêver...
76e
- N'Zigou, le Gabonnais absent, pénètre sur la pelouse. Kodja
retourne sur le banc de l'équipe première... Est-ce vraiment sa
place ?
85e
- 1-4 Aubameyang - Les nombreux spectateurs qui ont déjà
déserté Delaune ont eu tort : ils auraient vu un but de toute beauté...
Aux 30 mètres, côté gauche, Aubameyang
se fend d'une balle brossée qui va frapper l'intérieur du
poteau de Liébus.
Reims a touché le fond... Les spectateurs qui
n'ont pas encore quitté le stade sont en fusion. Les "Caillot démission"
pleuvent. Mais, faisons lui confiance. Il y a bien un petit fusible qui traîne...
Pauvre
Stade de Reims !
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