Ce
n'est pas la semaine d'Olivier Létang

09-01-09
- Mis en cause par l’ancien Strasbourgeois Jean-Christophe Devaux dans
L'Alsace, le directeur général du Stade de Reims, Olivier Létang,
a souhaité lui répondre ce vendredi dans les colonnes du quotidien
du Haut-Rhin.
09-01-09
- "Après le départ de Didier Tholot (l’entraîneur
évincé fin décembre) avec lequel j’ai toujours entretenu
des rapports corrects, les langues se sont déliées", déclarait
"Jeannot" Devaux mercredi. "Ce n’est pas lui qui m’a mis de côté,
mais le directeur sportif Olivier Létang. Et je crains que ce monsieur
ne tente de convaincre Luis Fernandez d’en faire autant."
Arguant avoir
"horreur des mensonges et de l’injustice", le DG rémois dément
être à l’origine de l’éviction de l’ex-Racingman. "Contrairement
à ce que Jean-Christophe Devaux affirme dans l’article, nous, dirigeants,
avons un profond respect pour le métier d’entraîneur et n’intervenons
jamais dans la composition d’équipe. Fleury Di Nallo, l’agent de Samy Yachir
(Ndlr : lui aussi ancien Strasbourgeois passé par Reims la saison passée),
m’a dit un jour : 'Je ne connais aucun entraîneur qui se prive d’un joueur
dont il pense qu’il peut lui faire gagner un match.' Je suis d’accord avec ça.
Je n’ai pas pour habitude de répondre ainsi et la polémique ne m’intéresse
pas. Mais il fallait que ce soit dit."
Comme il l’affirmait déjà
dans l’interview, Jean-Christophe Devaux maintient et assume ses propos.
(L'Alsace)
Rappelons
que jeudi Olivier Létang a également été mis en cause
par Christine Michel, Maire-adjointe de Reims en charge des sports, en direct
sur France 3 Champagne-Ardenne, pour avoir fait chauffer la pelouse du stade Auguste-Delaune
à grand renfort de générateurs à air chaud d'un débit
de 12.500m3 chacun et tournant 24 heures sur 24. Une véritable gabegie
énergétique et 17.000 euros dépensés en purte perte.
Si l'on ajoute à cela les
difficultés enregistrées pour le prêt de Sankharé...
dans lequel le DG du Stade est également en cause pour avoir ignoré
la règle des quotas de joueurs prêtés, le tableau noir est
complet.
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POURQUOI
DEVAUX FAIT-IL LA TÊTE ? - L'interview intégrale |
Vous
ne jouez pas avec Reims. On dit que Didier Tholot vous avait écarté… C’est
ce qu’on m’a longtemps fait croire aussi. Mais tout finit par se savoir. Après
le départ de Tholot avec lequel j’ai toujours entretenu des rapports corrects,
les langues se sont déliées. Ce n’est pas lui qui m’a mis de côté,
mais le directeur sportif Olivier Létang. Et je crains que ce monsieur
ne tente de convaincre Luis Fernandez d’en faire autant.
Que s’est-il
passé pour que vous soyez ainsi en guerre avec lui ? Je n’en sais
rien, c’est ça le pire. Vous me connaissez, je ne suis pas le genre de
joueur et d’homme à semer le désordre. Peut-être est-ce d’ailleurs
pour cela qu’il s’en prend à moi. Le révéler va peut-être
me coûter cher. Mais j’assume. Je n’ai rien à cacher, ni à
perdre.
N’y a-t-il vraiment rien d’autre ? Cet été,
j’aurais pu partir. J’ai d’abord fait un essai positif au Maccabi Haïfa en
Israël, mais ça ne s’est pas fait. J’ignore encore pourquoi. Ensuite,
le club chypriote de Famagouste (Ndlr : qui vient d’être éliminé
en Ligue des Champions) m’a contacté. J’ai demandé à Reims,
qui ne comptait plus sur moi, le versement de 50 % de ma dernière année
de contrat. Les dirigeants ne m’en ont proposé que 30. J’ai refusé.
Ils ont tenté de me faire craquer. Mais j’en ai vu d’autres et je n’ai
pas cédé. A la fin du mercato, Reims m’a proposé 70 %. Mais
c’était trop tard. Famagouste avait enrôlé un autre défenseur.
Du
coup, alors que vous aviez disputé 19 matches en 2007-2008, vous n’avez
pas joué cette saison ? Si, une dizaine de fois avec la réserve
qui a longtemps été en tête en CFA 2. Certains pros ont refusé
d’y évoluer. Pas moi. Je suis toujours dans l’esprit et j’avais besoin
de garder le rythme. Je m’entraîne avec le groupe pro sans jamais figurer
sur la feuille de match. Dans mon comportement, je reste exemplaire.
Avez-vous
discuté avec Luis Fernandez depuis son arrivée ? Lundi, un
quart d’heure en tête à tête. Je lui ai dit qu’il ne devait
pas tenir compte des fausses informations qu’on avait éventuellement pu
lui donner à mon sujet et lui ai demandé de ne me juger que sur
le terrain. Je me tiens à sa disposition. Je peux faire partie des guerriers
dont il aura besoin. Physiquement, je me sens bien et je pense pouvoir apporter
quelque chose. J’ai déjà vécu des situations analogues. J’ai
dit à Luis qu’il serait bête de se priver d’un joueur de mon expérience.
J’ai toujours fonctionné à la confiance d’un entraîneur. S’il
me l’accorde, je la lui rendrai..
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 08-01-09
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>>La
version soft de Devaux, c'est pour L'union
Ce
n'est pas la semaine d'Olivier Létang