DIJON - REIMS : 1 - 1    C'était un vendredi 13 !
Aubameyang 72e
Gragnic 84e

C'était un vendredi 13 !



Le résumé vidéo de Paolo-92


Les produits actuellement proposés dans l'épicerie.

Si les stats n'existaient pas, les Rémois - réduits à 10 après l'expulsion de Cédric Fauré - auraient sans doute perdu cette rencontre, tant ils ont été malmenés en fin de match. Mais on n'échappe pas à son destin, surtout un vendredi 13. Faut pas gâcher quand on est Bourguignon !
Pour alimenter la calculette de l'épicerie, il convient de signaler que Châteauroux (ex-19e) l'a emporté 1-0 contre Boulogne et Ajaccio (ex-17e) a gagné à... Lens (0-1).
En dépit de cet authentique exploit, Reims ne s'en tire finalement pas si mal. La chance aidant, les dernières minutes des rencontres lui ont été favorables. Un penalty offert à Guingamp à la 90e a notamment renvoyé les Clermontois à la 17e place... 6 points devant les Rémois.
Prochaine rencontre : le fameux derby Reims-Sedan. Les Sedanais, qui ont battu Metz 3-2 à l'issue d'un match renversant (les Lorrains ont mené deux fois au score) vont faire recette à Delaune.


L'essentiel en direct



P R E S S E

Dijon-Reims :
bon à prendre quand même
14-03-09 - Le Stade a enchaîné avec un 4e match sans défaite. Bon à prendre sauf que Châteauroux et Ajaccio ont gagné. Et ça, ce n'était pas prévu.
(L'union)

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Dijon n'y arrive plus
14-03-09 - Alors que les Dijonnais se dirigeaient vers une victoire salvatrice, Reims, pourtant en infériorité numérique, a réussi à arracher le match nul. Cela fait quatre matches que le DFCO n'a plus gagné.
(Le Bien Public)

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On t'avait dit :
"Pas la tête, Devaux !"

Le Stade veut
virer Devaux

13-03-09 - Jeudi matin, Jean-Christophe Devaux (183 matches en L1, 61 en L2, 19 au Stade de Reims) a failli s'étouffer en écoutant la radio. Il y était dit qu'il allait être "licencié pour faute grave".
"J'ai été surpris d'apprendre cette nouvelle alors qu'aucune décision n'a été prise. J'ai pensé à Didier Tholot qui a aussi vécu ce genre de situation". En fait, "Jeannot" a rencontré ses dirigeants dans le cadre d'une procédure disciplinaire. Comme le stipule la procédure, après deux jours de réflexion la décision d'une rupture ou non de contrat allait lui être formulée.
Pour le président Caillot : "Le Stade de Reims est une entreprise qui a ses règles. Devaux est un salarié chez qui on a décelé des choses inadmissibles au niveau du comportement.
Il a été mis à pied à titre conservatoire, une décision reste à prendre à son encontre".
l'union

Ndlr
:
Faute grave = pas d'indemnités de licenciement. D'où l'astuce déjà tentée contre contre Thierry Froger en juin 2008. Mais ce n'est pas gagné, car il ne faut jamais préjuger d'un licenciement. Les prud'hommes ont horreur de ça.
Pourtant, il faut "à tout prix" alléger la masse salariale délirante du moment. Et, on ne peut tout de même pas se séparer du Directeur Général et du Directeur sportif...


L'affaire
Létang-Devaux
:
un différend
qui remonte
à janvier dernier

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Dans cette rencontre, il y aura deux paramètres à surveiller chez l'adversaire : Dijon, qui vient de subir trois défaites consécutives en championnat, encaisse la plupart de ses buts à domicile dans le dernier quart d'heure, et souvent sur coup de pied arrêté.
Pour le reste, Luis Fernandez a reconduit son schéma de jeu habituel à l'extérieur, en basant l'assise de l'équipe sur cinq défenseurs de métier.

15e - Peu de choses à signaler en ce premier quart d'heure, exception faite du nombre de coups-francs bourguignons : déjà quatre au compteur. Autre enseignement : les Rémois, comme à leur habitude sous l'ère Fernandez, ne ferment pas le jeu et affichent clairement leurs ambitions : un partage des points ne leur suffit pas.
Curieusement, alors que le temps est sec, la pelouse de Gaston-Gérard est très grasse. La raison est inattendue : depuis de longues semaines, le sol était gelé sur plusieurs mètres et, avec les températures plus clémentes, un phénomène de capillarité se produit maintenant en surface.


30e -
La rencontre est très équilibrée. Pour ne pas dire bloquée. Mais, on sait que, lors des Dijon-Reims, un événement imprévu vient toujours corser le scénario. Il serait étonnant que ce "classico" échappe à la règle.
Pour l'heure, Dijon mène aux points grâce à une multiplicité de coups de pied arrêtés, corners ou coups-francs. Mais rien de très dangereux. La défense renforcée des Rémois ne commet pas d'erreurs.


31e -
Anthony Vosalho, le capitaine dijonnais, vient essuyer ses tibias sur les crampons de Cédric Fauré, et c'est le Rémois qui reçoit un carton jaune. Il n'y a vraiment pas de morale dans le monde du football.


35e -
Côté bourguignon, le maillon faible s'appelle Antoine Goulard. Par deux fois, le défenseur dijonnais s'est fait prendre de vitesse, offrant des boulevards aux Rémois. A la suite d'un retour musclé (et tardif) sur Fauré, Goulard a d'ailleurs goûté au jaune. Fauré ne peut tout de même pas être tenu pour responsable de toutes les fautes.

40e - Voilà peut-être l'événement attendu. Mais on aurait espéré mieux ! Johan Liébus, le meilleur rémois depuis le début de saison, touché à la cuisse (claquage), doit céder sa place à Kossi Agassa.
45e - Mi-temps.
L'arbitre vient de distribuer trois nouveaux cartons (dont un pour Kermorgant et un autre pour Giraudon) en moins d'une minute.

Il est tout de même temps de pimenter le scénario. Sinon, on va entendre ronfler dans les tribunes.

SECONDE PÉRIODE
46e - La seconde période reprend avec six joueurs avertis. Trois de chaque côté. Si l'arbitre continue à serrer la vis, le match risque d'oublier certains joueurs en cours de route.
48e - Frappe lumineuse et très pure de Kermorgant qui frôle la cage de Florent Perraud (c'est le gardien dijonnais). Cadré, c'était au fond car, côté dijonnais, personne n'avait cru que l'attaquant rémois allait oser frapper en pivot.
Au fait... Châteauroux mène chez lui et Ajaccio vient d'ouvrir le score à Lens. Mais, l'heure n'est plus aux épiciers paraît-il. Il suffit de marquer 18 points. Peu importe que les autres les marquent aussi, sans doute...

54e -
Carton pour Thiam qui a fauché Robail. Ca fait 7 !
Sur le coup-franc (de Linares) qui suit, tête de Sébastien Ribas, esseulé, qui s'écrase sur... la transversale !
55e - Deuxième carton jaune pour Cédric Fauré. Rouge ! L'attaquant rémois est le premier à quitter le loft.
Mangione, secoué par Fauré, doit également céder sa place à Aubameyang.
Il se passe toujours quelque chose lors d'un Dijon-Reims ! Je vous l'avais dit. Et ce n'était pas de la vista à la JPC...

62e -
Luis Fernandez tente de rééquilibrer son équipe en lançant Sylvain N'Diaye à la place de Mathieu Fontaine, l'homme qui a du nez. Enfin, qui a un plâtre sur le nez.
Au milieu de cette déferlante, j'en ai oublié de signaler que les Ultrem avaient cramé quelques fumis, histoire de permettre à Jean-Pierre C. de verser son obole aux bonnes oeuvres de la LFP.
70e - Nous sommes quasiment arrivés à la minute fatidique à partir de laquelle les Dijonnais offrent des buts à leurs adversaires.
Toutefois, Kermorgant est maintenant seul en pointe et Aubameyang - qui ne tient jamais un match complet - multiplie les sprints dans le camp rémois.

72e - 1-0 Aubameyang -
Côté gauche, passe en profondeur de Carrière. Le ballon arrive dans les pieds de Pierre-Emerick Aubameyang. Agassa va à sa rencontre. L'espoir dijonnais a deux options : un pointu pour tromper Agassa ou un geste plus compliqué. C'est ce qu'il choisit. Il élimine Agassa et marque dans un trou de souris, au ras du poteau. Le ballon est quasiment rentré au ralenti dans le but.

77e - Même si Reims est bousculé, Luis Fernandez n'a pas dit son dernier mot. Il choisit de lancer dans la bataille - à la place de Sankharé - le très tonique Odaïr Fortes... Or, les Dijonnais, à deux ou trois reprises déjà, auraient pu tuer le match... mais il n'y sont pas parvenus.
Tout reste possible, même si les Dijonnais ont décidé de terminer le match avec six défenseurs de métier.


84e - 1-1 Gragnic -
Grossière erreur d'Anthony Vosahlo qui perd un ballon à proximité de la surface dijonnaise. Il est récupéré par Fortes. En final, Gragnic hérite du ballon et ne laisse pas passer sa chance.
Tout cela est finalement très logique... Il suffisait de laisser la pendule tourner tranquillement pour constater que les statistiques sont faites pour être respectées.

90e - 4 minutes de temps additionnel.
Et voilà ! Comme d'habitude ce Reims-Dijon a été fertile en rebondissements, mais Reims tire son épingle du jeu. C'est l'essentiel. Le dicton bourguignon affirme pourtant qu'il ne "faut pas gâcher !". Les Dijonnais auraient dû se méfier...
>>> Consulter la feuille de match


Dijon Football Côte d'Or et Stade de Reims 1-1 (0-0). Temps agréable. Pelouse moyenne. Eclairage satisfaisant. 3.795 spectateurs. Arbitre : M. Bien. Buts : pour Dijon, Aubameyang (72e) ; pour Reims, Gragnic (84e). Avertissements : aux Dijonnais Goulard (37e), Batoménila (45e) + 3), Mangione (45e + 4) ; aux Rémois Giraudon (16e), Fauré (31e, 56e), Kermorgant (45e + 3), Thiam (53e). Exclusion de Fauré (56e).
DIJON : Perraud ; Batoménila, Goulard, Vosalho (cap), Jarjat ; Linarès, Lotiès ; Mangione (Aubameyang, 61e), Carrière (Lebrun, 79e), Robail (Boateng, 71e) ; Ribas.
REIMS : Liébus (Agassa, 41e) ; Tacalfred, Barbier, Thiam, Giraudon, Fontaine (N'Diaye, 62e) ; Kermorgant (cap), Gamiette, Sankharé (Fortes, 79e), Gragnic ; Fauré.

 

 
 


DIJON - REIMS

"T'as le bonjour de Tacalfred"



La Paolade de la semaine
Une réalisation de Paolo-92

S'il y a bien un joueur qui ne sera pas dépaysé ce vendredi (20 h) sur la pelouse du parc des Sports de Dijon, c'est bien Mickaël Tacalfred. L'ancien défenseur du DFCO a passé quatre saisons dans la capitale des Ducs avant d'opter pour la Champagne l'été dernier.
"Je suis très heureux de revenir et de rencontrer à la fois les supporters et les gens du club", explique-t-il. Je ne garde que des bons souvenirs de mon passage ici. Concernant le match, il est important pour nous de décrocher un résultat dans l'optique du maintien. On a un sentiment de revanche par rapport au match aller (défaite de Reims, 4-1)."
C'est d'ailleurs à ce jour la seule victoire dijonnaise à l'extérieur de la saison. De quoi nourrir quelques regrets pour le Guadeloupéen. « On commence à entrevoir le bout du tunnel. On a mal entamé notre saison », constate-t-il avec le recul.

"Un groupe boosté"

"On perd à Angers puis on enchaîne avec deux revers à la maison dans la foulée (Ajaccio et Montpellier). Chez nous, on n'y arrivait pas du tout. Avec le contexte (projet nouveau stade...), on s'est mis une grosse pression sur les épaules. Rien n'a fonctionné. Il a été difficile de sortir de cette mauvaise spirale."
Avant-dernière défense de Ligue 2, Reims s'est ainsi enfoncé dans les profondeurs du classement jusqu'à ce que Luis ''Zorro'' Fernandez ne débarque. "Il nous manquait de la cohésion. La trêve a permis à tout le monde de faire son auto-critique", reprend-il. Quand on est revenu à l'entraînement, j'ai senti le groupe concerné et boosté. On avait besoin de ce choc psychologique", prolonge la poutre défensive rémoise (il a disputé 24 des 26 matches avec Reims. C'est le seul avec l'attaquant Yan Kermorgant).
Avec 2 défaites en 8 rencontres en 2009 (12 points engrangés soit 50 % de son total), Reims s'est remis dans le droit chemin. "Luis nous a dit que de toute façon, ça ne servait à rien de faire la gueule à l'entraînement. On était dernier quoi qu'il arrive. Au contraire, il fallait avoir de l'enthousiasme. On s'est retrouvé sur nos bases (1 but encaissé lors des 3 derniers matches). Mais rien n'est joué. Il ne faut surtout pas se relâcher", conclut-il, probablement endurci et échaudé par l'enfer vécu.
Avec son compère Christophe Mandanne (autre ancien Dijonnais), nul doute qu'il se verrait bien jouer un mauvais tour à ses anciens coéquipiers afin de confirmer un peu plus le redressement d'un stade rémois véritable Phœnix de la L2.
JR


A lire aussi : >>> Tacalfred content de revenir (La Gazette de Côte-d'Or)

 
 


LA VIE AU STADE

Le Stade de Reims veut virer Devaux

13-03-09 - Jeudi matin, Jean-Christophe Devaux (183 matches en L1, 61 en L2, 19 au Stade de Reims) a failli s'étouffer en écoutant la radio. Il y était dit qu'il allait être "licencié pour faute grave".
"J'ai été surpris d'apprendre cette nouvelle alors qu'aucune décision n'a été prise. J'ai pensé à Didier Tholot qui a aussi vécu ce genre de situation". En fait, "Jeannot" a rencontré ses dirigeants dans le cadre d'une procédure disciplinaire. Comme le stipule la procédure, après deux jours de réflexion la décision d'une rupture ou non de contrat allait lui être formulée.
Pour le président Caillot : "Le Stade de Reims est une entreprise qui a ses règles. Devaux est un salarié chez qui on a décelé des choses inadmissibles au niveau du comportement. Il a été mis à pied à titre conservatoire, une décision reste à prendre à son encontre".

L'union

Ndlr :
Faute grave = pas d'indemnités de licenciement. D'où l'astuce déjà tentée contre Thierry Froger en juin 2008. Mais ce n'est pas gagné, car il ne faut jamais préjuger d'un licenciement. Les prud'hommes ont horreur de ça.
Pourtant, il faut "à tout prix" alléger la masse salariale délirante du moment. Et, on ne peut tout de même pas se séparer du Directeur Général et du Directeur sportif...


L'affaire Létang-Devaux

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UN DIFFÉREND QUI REMONTE A JANVIER DERNIER

DESPERATE HOUSEWIVES

Ce n'est pas la semaine d'Olivier Létang


09-01-09 - Mis en cause par l’ancien Strasbourgeois Jean-Christophe Devaux dans L'Alsace, le directeur général du Stade de Reims, Olivier Létang, a souhaité lui répondre ce vendredi dans les colonnes du quotidien du Haut-Rhin.

09-01-09 - "Après le départ de Didier Tholot (l’entraîneur évincé fin décembre) avec lequel j’ai toujours entretenu des rapports corrects, les langues se sont déliées", déclarait "Jeannot" Devaux mercredi. "Ce n’est pas lui qui m’a mis de côté, mais le directeur sportif Olivier Létang. Et je crains que ce monsieur ne tente de convaincre Luis Fernandez d’en faire autant."
Arguant avoir "horreur des mensonges et de l’injustice", le DG rémois dément être à l’origine de l’éviction de l’ex-Racingman. "Contrairement à ce que Jean-Christophe Devaux affirme dans l’article, nous, dirigeants, avons un profond respect pour le métier d’entraîneur et n’intervenons jamais dans la composition d’équipe. Fleury Di Nallo, l’agent de Samy Yachir (Ndlr : lui aussi ancien Strasbourgeois passé par Reims la saison passée), m’a dit un jour : 'Je ne connais aucun entraîneur qui se prive d’un joueur dont il pense qu’il peut lui faire gagner un match.' Je suis d’accord avec ça. Je n’ai pas pour habitude de répondre ainsi et la polémique ne m’intéresse pas. Mais il fallait que ce soit dit."
Comme il l’affirmait déjà dans l’interview, Jean-Christophe Devaux maintient et assume ses propos.

(L'Alsace)

Rappelons que jeudi Olivier Létang a également été mis en cause par Christine Michel, Maire-adjointe de Reims en charge des sports, en direct sur France 3 Champagne-Ardenne, pour avoir fait chauffer la pelouse du stade Auguste-Delaune à grand renfort de générateurs à air chaud d'un débit de 12.500m3 chacun et tournant 24 heures sur 24. Une véritable gabegie énergétique et 17.000 euros dépensés en purte perte.

Si l'on ajoute à cela les difficultés enregistrées pour le prêt de Sankharé... dans lequel le DG du Stade est également en cause pour avoir ignoré la règle des quotas de joueurs prêtés, le tableau noir est complet.

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POURQUOI DEVAUX FAIT-IL LA TÊTE ? - L'interview intégrale

Vous ne jouez pas avec Reims. On dit que Didier Tholot vous avait écarté…

C’est ce qu’on m’a longtemps fait croire aussi. Mais tout finit par se savoir. Après le départ de Tholot avec lequel j’ai toujours entretenu des rapports corrects, les langues se sont déliées. Ce n’est pas lui qui m’a mis de côté, mais le directeur sportif Olivier Létang. Et je crains que ce monsieur ne tente de convaincre Luis Fernandez d’en faire autant.

Que s’est-il passé pour que vous soyez ainsi en guerre avec lui ?
Je n’en sais rien, c’est ça le pire. Vous me connaissez, je ne suis pas le genre de joueur et d’homme à semer le désordre. Peut-être est-ce d’ailleurs pour cela qu’il s’en prend à moi. Le révéler va peut-être me coûter cher. Mais j’assume. Je n’ai rien à cacher, ni à perdre.

N’y a-t-il vraiment rien d’autre ?
Cet été, j’aurais pu partir. J’ai d’abord fait un essai positif au Maccabi Haïfa en Israël, mais ça ne s’est pas fait. J’ignore encore pourquoi. Ensuite, le club chypriote de Famagouste (Ndlr : qui vient d’être éliminé en Ligue des Champions) m’a contacté. J’ai demandé à Reims, qui ne comptait plus sur moi, le versement de 50 % de ma dernière année de contrat. Les dirigeants ne m’en ont proposé que 30. J’ai refusé. Ils ont tenté de me faire craquer. Mais j’en ai vu d’autres et je n’ai pas cédé. A la fin du mercato, Reims m’a proposé 70 %. Mais c’était trop tard. Famagouste avait enrôlé un autre défenseur.

Du coup, alors que vous aviez disputé 19 matches en 2007-2008, vous n’avez pas joué cette saison ?
Si, une dizaine de fois avec la réserve qui a longtemps été en tête en CFA 2. Certains pros ont refusé d’y évoluer. Pas moi. Je suis toujours dans l’esprit et j’avais besoin de garder le rythme. Je m’entraîne avec le groupe pro sans jamais figurer sur la feuille de match. Dans mon comportement, je reste exemplaire.

Avez-vous discuté avec Luis Fernandez depuis son arrivée ?
Lundi, un quart d’heure en tête à tête. Je lui ai dit qu’il ne devait pas tenir compte des fausses informations qu’on avait éventuellement pu lui donner à mon sujet et lui ai demandé de ne me juger que sur le terrain. Je me tiens à sa disposition. Je peux faire partie des guerriers dont il aura besoin. Physiquement, je me sens bien et je pense pouvoir apporter quelque chose. J’ai déjà vécu des situations analogues. J’ai dit à Luis qu’il serait bête de se priver d’un joueur de mon expérience. J’ai toujours fonctionné à la confiance d’un entraîneur. S’il me l’accorde, je la lui rendrai..


08-01-09


>>La version soft de Devaux, c'est pour L'union

Ce n'est pas la semaine d'Olivier Létang

 
 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

Le Webzine du Stade de Reims