REIMS
INAUGURE SON NOUVEAU STADE
. Salimette
Voici
la mascotte légitime du Stade de Reims 2008 |

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C'est
trop la honte !
Ah,
elle fut belle la fête !
Parlons-en...
Le pire dans cette triste
histoire, c'est qu'une fois encore - mais sans doute la dernière - on y
croyait ferme !
Nous étions partis à imaginer que c'était
soir de fête à Delaune qui retrouvait, après des années
de disette, des allures de véritable stade.
Devant 15.000 spectateurs,
pensait-on, les Rouge & Blanc surmotivés allaient balayer cette calamiteuse
équipe brestoise comme un fêtu de paille.
Naïfs que nous
sommes...
Rien
ne pouvait y faire et rien n'y a fait. Cette équipe indigente a subi un
nouveau camouflet par aussi faible qu'elle. Et c'est bien ce qui est le plus déplorable
car les Bretons, eux non plus, ne sont pas des foudres de guerre.
Les joueurs
n'étant pas capables de réaliser plus de trois passes consécutives
(et je n'exagère pas !), nous avions fait notre deuil du beau jeu. Mais
au moins pouvait-on espérer de l'engagement, de la gniaque, du combat...
Peu importe que l'on assiste à 90 minutes de "Hourra football",
pourvu qu'il y ait du spectacle, de l'émotion. Bref, que l'on vibre !
Et
bien, rien de tout cela. Trois joueurs qui se battent : Burle sans la technique,
Didot sans les moyens, Kermorgant sans la vista... Et puis c'est tout ! Rien !
Nada ! le désert ! l'indigence généralisée...
Pour
être particulièrement trivial : Qu'est-ce qu'on s'emm...à
Delaune !
Dans ce concert de bêlements, la palme de la médiocrité
- pour rester mesuré - revient incontestablement à Salim Arrache
toi d'là !, un joueur qui coûte une fortune en émoluments
et dont Pape Diouf a réussi à se débarrasser en deux ou trois
flateries bien senties. Quand la grenouille veut se faire aussi grosse que le
boeuf, voilà ce qui arrive.
 Question
: Dany le Rouge bluffe-t-il ou est-il encore capable d'une telle prouesse
à 20h du mat' ? |
Et
c'est bien là le problème. En l'espace de quelques années,
le Stade a perdu son aura pour devenir un simple club régional au service
dont ne sait quoi, dont ne sait qui.
Et pourtant, peu avant, quand Reims avait
repointé le nez en National après être remonté de l'enfer,
le monde footbalistique avait salué ce retour en grâce d'un Grand,
et chaque supporter s'était pris à y croire.
Mais, ces perspectives
en trompe-l'oeil ont aiguisé les appétits. Intrigues de couloir
et manoeuvres en coulisse ont eu raison de la passion renaissante. Les petites
trahisons entre amis ont fait le reste.
Aujourd'hui, que reste t-il de la "smart
attitude" du début des années 2000 ?
Rien !
Le Stade
a brouillé son image.
Il
s'est ringardisé.
Difficile
de s'y identifier désormais.
Marre
d'avoir honte !
Marre de subir des tombereaux d'inepties dont la dernière
en date est une mascotte ridicule, présentée au public ce vendredi.
Un lion pour illustrer la région. Belle idée sans doute née
d'un cerveau miné par des catacombes ! Le Stade de Reims, c'est effectivement
la jungle. Mais de là à ériger cette situation un symbole...
Pire
! Ce lion a été baptisé Auguste, éclaboussant ainsi
de sa bêtise le nom du stade lui-même.
Et dire que nous nous sommes
battus pour que cette enceinte retrouve sa splendeur d'antan.
Mais, l'heure
n'est plus aux pleurnicheries stériles.
Il est temps de sortir les poubelles
et d'y entasser pêle-mêle les idées inadaptées, les
formules toutes faites, la fausse modestie dégoulinante de prétention,
l'incompétence généralisée à tous les étages,
les chèvres, les bergers, la pseudo-mascotte... Bref, tout ce qui ternit
l'image du Stade de Reims.
Depuis ce Reims-Brest, il n'y a plus à
craindre de filer tout droit en National.
Nous sommes déjà en
National.
Et c'est un exploit avec une équipe de niveau CFA2.
M.H.
>>>
Voir la feuille de match
Reims
- Brest : 1-0 - C'est trop la honte !
Reims-Brest
: 0-1 - Match de bas de classement entre le Stade de Reims, avec une
seule victoire au compteur et le Stade Brestois. Pour la première fois,
Corentin Martins en tant qu'entraîneur temporaire, était assis sur
le banc des visiteurs. Pour cette première rencontre dans un stade Auguste-Delaune
rénové, Liébus faisait des merveilles par trois fois dans
le premier quart d'heure. Le poteau repoussait une tête de Mandanne (50e).
En face, Elana évitait le pire à Brest en sortant dans les pieds
de N'Zigou (85e) Dans les dernières secondes, Ferradj inscrivait le but
de la victoire sur un ballon repoussé par Liébus (0-1, 90e). Cette
défaire laisse les Rémois à la dix-neuvième place
alors que Brest prend un peu d'air avec la dix-septième place.
3e
: dans la surface, Mandanne contrôle mais, gêné par Fabien,
ne peut armer sa reprise, seul devant Elana.
14e : Guégan frappe des
20 m. Dans les bras de Liébus.
19e : faute de Didot. Coup franc de Ferradj
dégagé des genoux par Liébus.
22e : on prend les mêmes
Ferradj, à 25 m, sollicite Liébus qui boxe en corner.
29e : centre
de Sitruk et remise de Poyet vers Bigné, dans la surface. Burle contre
la frappe de l'ancien Niçois et Rennais.
33e : centre de Mandanne. Arrache
au premier poteau est trop court, comme Didot au second.
35e : Ielsch prend
sa chance à 25 m. Trop haut.
50e : frappe de Ferradj. Liébus,
après le rebond, capte en deux temps.
51e : corner de Kermorgant. Arrache
dévie de la tête vers celle de Mandanne. Elana est sauvé par
son poteau gauche.
62e : coup franc de Kermorgant. Poyet sauve en catastrophe.
63e
: corner de Kermorgant et contre brestois ponctué
d'une puissante frappe de Sitruk. Liébus a la main ferme.
76e : déviation
aérienne de Kermorgant pour Mandanne repris par Fabien. Sans faute selon
l'arbitre.
REIMS 0 - BREST 1
90e : déboulé d'El Jadeyaoui
qui résiste à la défense et frappe vers Liébus. Le
gardien repousse sur Ferradj. La reprise de ce dernier est renvoyée par
Liébus qui ne peut rien sur sa seconde tentative.
REIMS
: Liébus - Tacalfred, Martinez, Deaux, Ielsch - Mandanne, Gamiette, Burle,
Didot - Kermorgant, Arrache (NZigou 66) - non entrés en jeu
: Agassa (g.), Truchet, Moimbe, Fortes.
BREST : Elana - Bourgis, Brou Apanga,
Lorenzi, Fabien - Guégan - Sitruk, Ferradj, Bigné (Bouard 46),
El Jadeyaoui - Poyet (Socrier 72) - non entrés en jeu : Lachuer (g.),
Borne, Stinat.
Arbitre : M. Husset. 15 293 spectateurs.
BUT : Ferradj,
90'
AVERTISSEMENTS : Reims : Deaux (7'), Mandanne (44'). Brest : Sitruk (23'),
Brou Apanga (67').
L'AVANT-MATCH
Corentin
Martins, coach intérimaire à Delaune
Après
le limogeage de Pascal Janin, et en attendant de savoir si Gérald Baticle
sera libéré par Auxerre, Corentin Martins a pris en charge les entraînements
du Stade Brestois. Le directeur sportif et entraîneur intérimaire
fait le point sur une situation particulièrement inconfortable à
la veille du déplacement à Reims.
Corentin
Martins, la piste Gérald Baticle est-elle complètement abandonnée
par le Stade brestois aujourd'hui ?
Elle ne l'est pas complètement,
non. Il y a toujours un petit espoir, du côté de Gérald surtout.
Il a une réelle envie de venir, maintenant il faut attendre les dernières
décisions d'Auxerre qui, pour le moment, ne veut pas le libérer.
C'est
donc le statu quo et vous ne creuserez pas d'autres pistes tant que vous ne serez
pas fixé sur le cas Gérald Baticle ?
Nous sommes sollicités
tous les jours, mais normalement il n'y aura rien d'ici là. Je n'ai pas
choisi Gérald Baticle parce que c'est un ami, je l'ai choisi parce que
je sais qu'il a des qualités et un profil intéressant. C'est quelqu'un
qui a l'esprit club et qui est à la fois honnête et travailleur.
Et
ce n'est pas moi qui ai pris la décision finale : j'ai proposé des
noms à Michel Guyot et il a choisi Gérald Baticle parce qu'il a
accroché sur le projet. Si Baticle était incompétent ou si
les gens à Auxerre ne pensaient pas qu'ils puissent faire un bon entraîneur,
ils ne seraient pas autant attachés à lui. Ils ont aussi de bons
retours de Gérard Houiller à la DTN. C'est pour ça que Michel
Guyot et moi voulons patienter. J'espère que ça se décantera.
Aujourd'hui,
il ne faut pas se précipiter. Lorsque Michel Guyot avait choisi un entraîneur
comme Pascal Janin, il ne l'avait pas fait pour dix-huit mois ou deux ans. Je
pense qu'il veut construire sur du long terme et s'il choisit un entraîneur
c'est pour aller loin avec lui. C'est pour ça qu'il faut être très
attentif sur le profil de chacun.
A titre personnel,
comment vivez-vous ces premières séances dans la peau d'un entraîneur
?
C'est particulier. Aujourd'hui on me demande de le faire donc
je le fais avec toute ma volonté, toute mon envie de changer la situation
au niveau des têtes et des comportements des joueurs pour qu'on arrive à
briser cette spirale de défaites. Entraîner demande quelques marques,
mais je ne dirige pas les séances tout seul non plus. Christophe Forest
a l'habitude, moi je suis là pour conseiller et apporter ce que je vois.
Vous
serez probablement amené à diriger votre premier match de Ligue
2, vendredi, à Reims. Qu'attendez-vous de votre équipe ?
Je ne
sais pas si ce sera une première mais en tout cas, ça en prend la
direction. J'espère qu'il y aura un changement au niveau des comportements
et des attitudes, même si depuis le début de saison, il n'y a pas
beaucoup de reproches à faire aux joueurs parce qu'on a toujours senti
une envie de gagner.
Maintenant, il y a eu peut-être un manque de réussite.
Je l'ai dit aux joueurs : je trouve aussi qu'on manque d'agressivité dans
les zones importantes que sont les 20 derniers mètres adverses et nos 20
derniers mètres. On a souvent concédé des buts sur des fautes
individuelles : il n'y a donc pas grand-chose à modifier, il y a juste
à en faire un petit peu plus. De bonnes choses ont été faites
depuis le début de saison, il faut s'appuyer là-dessus mais aussi
prendre conscience que ce n'est pas suffisant.
Comment
sentez-vous les joueurs après tous ces changements ?
Bien
sûr que ça ne leur fait pas plaisir qu'il y ait un changement d'entraîneur,
mais aujourd'hui un choix a été fait. Il faut se replonger dans
le travail, se remettre la tête dans le guidon et penser au prochain match.
Il y aura peut-être un bon résultat ou peut-être pas, mais
moi, c'est surtout dans l'attitude que je vais l'analyser. J'espère que
les joueurs feront preuve d'orgueil et de fierté pour qu'à la fin
du match ils puissent sortir la tête haute, en ayant l'impression d'avoir
tout donné.
La priorité est avant
tout de trouver un entraîneur, mais la venue d'un nouvel attaquant était
également d'actualité avant le départ de Pascal Janin. Est-ce
toujours en projet ?
Pour l'instant non. Je pense qu'on a suffisamment
d'attaquants. Ils ne sont pas en confiance mais ils ont montré par le passé
qu'ils savaient marquer des buts : je pense à Richard Socrier, Romain Poyet,
Benoît Leroy, même s'il est blessé en ce moment. Jonathan Ayité
aussi, qui, l'année dernière, en deux ou trois mois de début
de saison, avait réussi à marquer cinq buts quand même. Ils
ont montré des choses... Aujourd'hui c'est une remise en question : elle
se fait naturellement après un changement d'entraîneur parce qu'il
y a une envie de se montrer pour pouvoir être dans l'équipe. Maintenant,
il ne faut pas qu'elle soit temporaire mais qu'elle dure toute la saison.
JH
Jean-Claude
Hamel : « Pour nous, le dossier est clos » -
La rencontre Michel Guyot - Jean-Claude Hamel s'est, comme prévu, déroulée
jeudi après-midi à Paris, à l'occasion de la réunion
des présidents de clubs de L1 et L2. Le président brestois restant
injoignable, c'est donc son homologue auxerrois qui en a livré la teneur
hier soir : « J'ai rencontré Michel Guyot et nous avons bien sûr
parlé du problème de Gérald Baticle. Et je lui ai confirmé
que la décision avait été prise par la direction du club
de garder Gérald à Auxerre. Je suis très ennuyé par
Corentin Martins et pour Gérald Baticle. Mais il y a des moments où
l'on ne peut pas faire plaisir à tout le monde, y compris aux gens pour
lesquels on a beaucoup d'estime. Il y a des impératifs dans des clubs,
et ça n'est pas facile pour un président d'avoir à dire non.
C'est dur pour Gérald, c'est sûr, mais il y a des raisons qui font
que l'on veut le conserver à Auxerre. Pour nous, le dossier est clos. »
17-10-08
Gérald
Baticle : "Je connais une pote de sortie" -
Gérald, le
président d'Auxerre, Jean-Claude Hamel, a déclaré que vous
restiez à l'AJA et que le dossier était clos. Avez-vous définitivement
tiré un trait sur Brest ?
"Non,
pas du tout. Avec mon avocat, on a peut-être trouvé une porte de
sortie au niveau contractuel. C'est à vérifier. Depuis le début,
on essaie de trouver un arrangement qui satisfasse tout le monde, mais le président
Hamel est obstiné. À chaque fois que j'ai l'occasion de le croiser,
on discute, j'argumente, mais moi je suis un homme de terrain, un homme de football,
pas un homme de bureau. Tout ça me dépasse un peu."
17.10.08
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Entre
vieilles connaissances |
 On
ne s'ennuie jamais à un Reims-Brest
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18
avril 2008 |
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9
novembre 2007 |
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25
mai 2007 |
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28
juillet 2006 |
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3
mars 2006 |
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27septembre
2005 |
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4
février 2005 |
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12
septembre 2004 |
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13
mars 2004 |
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20
septembre 2003 |
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15
mars 2002 |
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5
octobre 2001 |
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