TOURS - REIMS : 2 - 1 - Ca sent le sapin !
Koscielny 38e, 54e
Mandanne 78e

Ca sent le sapin !



Le résumé vidéo décalé de Paolo 92
Le champ' du départ

Huit points de retard sur le premier relégable, le tout pimenté par un goal-average ultra négatif et une place de dernier. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça sent le sapin à Reims... Et pas seulement parce que c'est de saison.
Pour Didier Tholot, dit "La Tôle", la tête d'enterrement est de rigueur. En effet, Jean-Pierre Caillot va devoir faire sauter un fusible pour se préserver, même si cela ne changera strictement rien au destin du club, d'ores et déjà condamné au National.
Il y a tout aussi peu d'espoir d'embellie avec l'arrivée des recrues du Mercato hivernal. Chaque saison, les greffes pratiquées sur les équipes à l'agonie ne permettent jamais de les sortir d'affaire. Or, Reims est dans une situation bien plus grave encore puisque tous les rouages du club sont grippés et que le problème n'est pas forcément là où on veut bien le situer. Mais, juste un peu plus haut...



Vu de Tours


Koscielny, le Père Noël - Le TFC a ses 27 points. C’est très bien parce qu’il va pouvoir aborder 2009 avec de légitimes ambitions, comptant seulement 5 points de retard sur le troisième. Il va pouvoir évoluer sereinement en janvier avec ses 7 points d’avance sur le premier relégable. Les trois points pris contre Reims étaient donc indispensables. Pensez que sans eux, le TFC aurait pataugé dans le ventre mou, à portée de cible du 18e.

Preuve que ce championnat est diablement homogène, avec deux clubs décrochés seulement, Reims et Nîmes. Des Rémois qui sont dans la panade jusqu’au cou, mais qui ont vendu chèrement leur peau, comme prévu.

Deux corners décisifs d’Englebert
Étonnants Champenois, aux portes du trépas, qui ne donnèrent jamais l’impression d’avoir besoin d’un psy. Pas d’état d’âme, mais une débauche d’énergie édifiante d’entrée avec un tandem d’attaquants Mandanne - Ngamukol empoisonnants.
Tours n’était pas à la noce d’autant qu’il avait un mal fou à jouer juste : bonnes intentions mais imprécisions navrantes. Avec un déchet regrettable sur les centres. Et de la malchance avec ce tir sur la transversale de Giroud après quelques tours de trotteuse !
Et comme les Champenois exercèrent un pressing impressionnant, en jouant très haut, le TFC fut pris maintes fois au piège du hors-jeu, cafouillant son football de plus belle. A l’image de Ca qui n’avait pas un centimètre de liberté. Le match sombra dans une litanie de coups de sifflet d’un arbitre qui se mit, hélas, au niveau du match. Fin d’annus horribilus ?
Nenni, nenni…. La partie ne pouvait se débrider que sur un coup de pied arrêté (corner ou coup-franc). Et de fait, c’est sur un corner d’Englebert que Koscielny plaça sa cabeza. Un homme du front. Son troisième but de saison et son troisième but de la tête…

L'union
Encore un Tours
pour rien
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Une première mi-temps à oublier très vite. Comme le début de la seconde d’ailleurs. Les Rémois se montrèrent étouffants et on ne vit vraiment pas comment Tours allait s’en sortir. Mais le football réserve des surprises. Les hommes de Sanchez trouvèrent le moyen de marquer un deuxième but sur une nouvelle erreur défensive champenoise sur corner !
Avec un Koscielny métamorphosé en Père Noël qui réalisa son deuxième doublé de la saison, après celui d’Ajaccio. Qui dit mieux ?
Sonnés, les Champenois virent alors déferler les vagues bleues et ne furent pas loin de couler. Une erreur de main de Ribeiro les relança…
Mais les Tourangeaux, aiguillonnés par un Gomez avisé et par un Touré courageux en diable, surent résister à des Rémois, fatigués, meurtris par la dixième défaite qui se profilait.
Au contraire des Bleus qui protégeaient leur 8e succès de la saison. Pas forcément le plus beau ni le plus mérité. Mais assurément le plus festif… avant Noël.
J-E Z



L'essentiel en direct


15e -
Après un quart d'heure, le schéma de la rencontre apparaît clairement. Les Rémois font le gros dos face en attendant un contre, espérant mettre à profit la relative fragilité défensive de cette équipe tourangelle, privée de ses deux habituels gardiens. Du coup, c'est le jeune Ribeiro qui a été réquisitionné.
Une première alerte sérieuse a cependant été enregistrée côté champenois, à la suite d'une percée de Touré. Olivier Giroud, laissé un peu seul sur l'action, a failli tromper Liébus d'un lob astucieux qui s'est écrasé sur la transversale.


38e - 1-0 Koscielny - Pas grand chose à se mettre sous les yeux au stade de la Vallée du Cher, sauf une main de Martinez dans la surface (que l'arbitre n'a pas vue) et... un corner. Stress maximal devant la cage de Liébus, gros cafouillage et le défenseur tourangeau Koscielny expédie le ballon sous la transversale rémoise. Encore un coup de pied arrêté mal géré...

54e 2-0 Koscielny - Cette fois encore, il n'y avait pas eu grand chose à se mettre sous la dent depuis la reprise, excepté un... corner. Koscielny, qui se découvre des talents de buteur, en profite. Comme d'habitude, la défense rémoise est fébrile et Liébus va récupérer le ballon au fond des filets.

78e - 2-1 Mandanne - But gag pour dégeler l'ambiance. Ribeiro, le troisième gardien de Tours l'a offert à Mandanne sur un plateau, en désertant tout bonnement ses cages.

>>> Voir la feuille de match

 

 
 


TOURS - REIMS


Liébus de retour chez lui - De retour sur les terrains de son enfan
ce, Johan Liébus n'oublie pas pour autant l'urgence de la situation rémoise.

Forcément particulier. Né à Tours, formé à Tours, Johan Liébus va retrouver "sa" Vallée-du-Cher ce vendredi soir. Un moment d'émotion pour le portier de Reims. Souvenirs, souvenirs… "Effectivement, c'est "légèrement'" particulier… (sourire)
J'aurais aimé venir jouer à Tours dans un autre contexte sportif mais ce n'est que du plaisir. J'ai vécu 18 ans à Tours, j'ai joué 14 saisons au FCT puis au TFC avant de partir au Mans. En plus, j'habitais aux Rives-du-Cher. C'est donc une partie de mon enfance tout cela…"
"Des souvenirs, j'en ai pas mal. Notamment quelques matchs en moins de 17 nationaux. Nous avions réalisé une très bonne saison (3e) avec Christian Mignon comme entraîneur. En fin de saison, il y avait également un moment que j'aimais particulièrement : c'était la journée de rassemblement de toutes les équipes du club en hommage à Antoine Cartier, un jeune éducateur sportif disparu. On faisait un tournoi et on se retrouvait au final autour d'un repas. Cela rassemblait tout le club. Cela résumait bien sa convivialité."
Johan, fidèle en amitié, n'oubliera pas non plus d'aller saluer Jacky Petit, désormais intendant du TFC. "C'était un éducateur passionné. Il m'emmenait souvent à l'entraînement. Il en faut des gens comme ça…"
Forcément compliqué. L'émotion des retrouvailles passées, Johan Liébus aura également un rendez-vous sportif particulier à jouer, étant donné la « situation critique » de Reims. "On peut être tout bon ou tout mauvais… Mais c'est sûr que c'est un match important pour nous. Avoir seulement 12 points ou 15 avant la trêve, ce ne serait pas la même chose."
"Sur le papier, on avait de quoi jouer la première partie de tableau. Il y a eu de belles phrases en début de saison. Mais à l'arrivée, il n'y a pas eu de beau jeu et on n'a rien fait du tout… On a mal débuté, cela a joué sur la confiance. On est mieux depuis quelques matchs dans l'état d'esprit, il faudrait que cela se concrétise en points."


 Les dernières confrontations


Reims-Tours : 13 octobre 2006, 93e minute. Alors qu'il ne reste qu'une poignée de secondes à jouer, une tête smashée de Tagro Baléguhé donne la victoire à Reims 2-1 (vidéo Paolo92).


E
16 mars 2007
D
13 octobre 2006

 
 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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