NATIONAL - L'AN 01



Quel événement Caillot a-t-il fêté au champagne à Evian ?




Les révélations vidéo de Paolo 92

"Caillot, le mauvais 100 de Reims
"


Histoire belge : Gragnic à Charleroi


30-08-09 - Le prêt de Vincent Gragnic au club belge de Charleroi devrait être conclu ce lundi, selon L'Equipe. Le joueur était notamment suivi par Lens, mais Reims réclamait 500 000 € pour son transfert.

01-09-09 - Le Vénérable Kaïo a parlé à ses disciples : "J'ai personnellement appelé quelques présidents de Ligue 1 et Ligue 2 qui n'ont pas donné suite. Il reste donc à Reims et j'espère qu'il va de nouveau se fondre dans le groupe car c'est un bon joueur qui peut beaucoup nous apporter. Concernant Thomas Gamiette, nous n'avons pas reçu d'offres au niveau de ce que l'on pouvait attendre. Il restera donc Stadiste et c'est avec cet effectif que nous pensons de qualité qu'il faudra réussir notre challenge de remontée immédiate." (JPC)
NB - Aucun des deux joueurs ne veut évoluer en NationaL Ca promet donc de l'engagement quand ils seront alignés sur la feuille de match.


National (J.5 ) - Evian-Reims : 2-1



Le résumé décalé de Paolo92

Gros moments d’incompréhension durant la première période. Les Rémois ont déposé deux réclamations auprès de l’arbitre Florent Batta. La raison ? Dieudonné Bikoyoï était inscrit sur la feuille de match en tant que titulaire, alors que c’est Djiman Koukou qui était aligné d’entrée sur la pelouse de Moynat. Selon l'arbitre consultant de Radio ETG, cette réserve aurait peu de chances d’aboutir.

Pros mal documentés :
Le staff ne connaissait pas le jeune Florent... Batta

28-08-09 - Florent Batta (le propre fils de Marc Batta, Directeur Technique National de l'arbitrage) n'a pas apprécié le côté procédurier du staff rémois qui a interrompu le début de rencontre à deux reprises pour déposer une réserve technique, à la suite d'une erreur sur la feuille de match (titulaire mentionné en tant que remplaçant - Idem Brest) puis une réserve administrative contre l'arbitre (jugé coupable de ne pas avoir attribué un carton jaune).
Résultat, Florent Batta a ensuite appliqué le règlement à la lettre, sanctionnant sévèrement les fautes rémoises (5 avertissements en première période).
Alors que le Ludovic Gamboa, le Basque bondissant, avait magistralement ouvert la marque sur un coup-franc à l'entrée de la surface, expédié pleine lucarne, les Rémois se sont fait rejoindre juste avant la pause à la suite d'un penalty (Pierre Bouby 43e) provoqué par le gardien Thibault Ferrand (faute sur Nicolas Farina, sanctionnée d'un simple carton jaune).
En seconde période, les deux formations se sont neutralisées... Reims imaginait tenir le point du match nul en jouant le béton armé dans les dernières minutes (cinq défenseurs alignés devant Ferrand après l'entrée en jeu de Thiam). En réalité, cette stratégie ultra défensive allait causer sa perte. A la 94e minute, Florent Batta sifflait un penalty. Sauf à être très chauvin, dans l'absolu on peut considérer que la faute n'avait rien d'imaginaire (quoique !), et les joueurs stadistes ne protestèrent d'ailleurs pas. Pierre Bouby, lui, exécuta la sanction.
Un dernier incident émailla la fin de match, Marc Collat prenant à partie Florent Batta qui dut rejoindre les vestiaires sous la protection des stadiers.
Evian (12 points) est le nouveau leader du National. Reims (6 points) encaise sa troisième défaite en cinq matches, glisse à la 13ème place... et laisse filer un adversaire direct.



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FEUILLE DE MATCH
Au stade Joseph-Moynat, ETG FC – Reims : 2-1 (Mi-temps : 1-1). Arbitrage de M. Florent Batta. 2010 spectateurs.
Buts pour l’ETG FC : Bouby (43’ sp et 94’ sp)
But pour Reims : Gamboa (26’)
Avertissements à l’ETG FC : Amalfitano (33’), Lafon (57’)
Avertissements à Reims : Tacalfred (28’), Gamiette (29’), Guegan (38’), Ferrand (43’), N’Diaye (46’)
Evian TG FC : Laquait – Rambier, Ponroy, Angoula, Bouby – Lafon, Koukou, Barbosa, Amalfitano, Farina (puis Voavy 65’) – Goussé. Entraîneur : Stéphane Paille
Reims : Ferrand – Tacalfred, Deaux, Barbier, Fontaine – Guegan, Gamiette, N’Diaye (puis Thiam 87’), Fortes (puis Reignier 75’) – Fauré (puis Traoré 87’), Gamboa. Entraîneur : Marc Collat

Evian-Reims : 2-1

 


Gaudu refuse Reims à son tour


27-08-09 - Reims cherche toujours un gardien. Quinze jours après Johan Lapeyre, Thomas Gaudu (Nancy) a refusé de signer au Stade de Reims où sa période d'essai s'était pourtant avérée concluante. Il devrait rejoindre Louhans-Cuiseaux.



La Guerre des boutons revisitée


24-08-09 - Drôle de 3e mi-temps pour les supporters ultras troyens. De retour du derby perdu par leur équipe à Reims (1-0), dix d'entre-eux ont été agressés dans le parking du stade de l'Aube… à une centaine de kilomètres du lieu du match. Attendus par des membres des « Ultrem » rémois, ils ont été passés à tabac et se sont fait voler écharpes et gadgets siglés Estac. Quatre blessés ont été dénombrés.Au bout du compte, dix-huit supporters rémois impliqués dans ce pugilat ont été appréhendés par la police troyenne et placés en garde à vue toute la journée de samedi. Ils répondront de leurs actes devant la justice.
Jacques Fillols (ndlr : l'ex-carreleur devenu responsable de la sécurité du Stade de Reims), ne semble même pas surpris par cette expédition punitive. "Cette agression gratuite est inédite. C'est une suite logique à tout ce qu'on supporte depuis des années. J'ai l'impression que la nouvelle génération de supporters a débordé les anciens". GK

Président rémois (contesté) du moment, Jean-Pierre Caillot a saisi l'occasion offerte par ce geste imbécile pour rappeller (en vrac) que "face à des gens hostiles, le Stade de Reims a toujours fait preuve d'une grande sévérité. Nous ne cautionnons pas les banderoles insultantes et les agressions verbales et physiques. Tout ce qui se produit aujourd'hui prouve à certains que nous avons raison de faire preuve de sévérité. Lorsque nous les rencontrons, nous avons en face de nous des agneaux, qui se transforment en loups dès qu'ils arrivent au stade. J'ai le courage de dire que cette cinquantaine d'énergumènes n'imposera pas sa loi à 9.000 personnes".
Remarque très juste qu'il serait judicieux d'appliquer au plus haut niveau du club, où la configuration est semblable...

 


 

National (J.4 ) - Reims-Troyes : 1-0


21-08-09 - Les Troyens ont concédé leur 1ère défaite de la saison face à une équipe rémoise plus solide, 1 à 0.

La série d'invincibilité de l'Estac n'aura donc pas
dépassé le mois d'août. Forte de son bon début de saison, elle avait abordé le derby pleine de confiance et d'envie de marquer son territoire. Mais, jamais vraiment dans le coup, elle a dû capituler devant une formation rémoise qui a hissé son niveau de jeu, pour se mettre à la hauteur de ce sommet précoce entre deux des favoris à la montée. Les Troyens, maladroits, ont eu toutes les peines du monde à construire.
On devrait retrouver les deux formations à la lutte dans les semaines qui viennent. En attendant, c'est un premier coup d'arrêt pour l'Estac, qui tentera de repartir dès mardi contre Nîmes à l'occasion du deuxième tour de Coupe de la Ligue. Les Rémois, qui reviennent à un point de l'Estac, tiennent eux le succès-référence qu'ils attendaient et vont pouvoir aborder les prochaines échéances avec un peu plus de sérénité.
Reims a véritablement fait ce qu'il fallait pour gêner aux entournures le jeu troyen, grâce à un gros pressing sur le porteur du ballon. Habitués à prendre rapidement le dessus sur leur adversaire, les Troyens sont cette fois passés à côté de leur première période, de loin la plus mauvaise depuis le début de saison. Hors du coup dans les duels, techniquement fébriles, avec de nombreuses fautes inattendues. Dominés également tactiquement, bien pris dans tous les secteurs de jeu par des Rémois plus mordants, plus précis, et dont l'organisation en 4-1-4-1 a considérablement gêné l'expression collective troyenne.
L'Estac avait semblé prendre les affaires en main, avec un positionnement haut et une première grosse occasion pour Obbadi puis Bettiol (8e). Mais ensuite, plus rien. Reims a dans un premier temps repris le contrôle du jeu, avant de pouvoir porter quelques flèches au cœur d'une défense pas vraiment sereine.
Fontaine sur la barre (19e) sur un corner donnait la première alarme, vite suivie par l'unique but du match : Gamboa sur une déviation de Fauré, matérialisait la supériorité rémoise du moment (24e).
Ne parvenant pas à mettre en place leur jeu, les Troyens s'énervaient quelque peu, par frustration. Il était temps que la mi-temps arrive. La deuxième période fut côté troyen d'un meilleur calibre mais pas suffisante pour renverser la tendance.
Faussurier (56e) puis Bettiol (59e) redonnaient espoirs aux nombreux supporters troyens. Avec l'entrée en jeu de Mikkelsen à l'heure de jeu, Patrick Remy passait en 4-2-3-1 pour tenter de refaire la loi au milieu. Mais les Rémois étaient tout prêts de faire le break sur un contre de Fauré.
Et si Buengo se créait une belle occasion en butant sur Ferrand (64e), l'impression d'ensemble était que l'Estac avait toujours autant de mal à s'approcher des buts rémois. Malgré un baroud d'honneur intéressant en fin de match, Reims maîtrisait la situation pour s'offrir un succès porteur d'espoir. L'Estac elle, devra méditer ses erreurs pour reprendre rapidement le fil de ses succès en National.


FIL DE MATCH

8e : à la fin d'une belle action collective et cinq passes, le tir du droit de Fauré est trop enlevé.
10e : un tir contré d'Obbadi démarque Bettiol dans la surface, la reprise du buteur troyen est bien maîtrisée par Ferrand.
18e : des 18 mètres plein axe, Fauré oblige Westberg à détourner en corner.
19e : corner de Gamboa, tête décroisée de Fontaine aux six mètres, le ballon échoue sur la transversale de Westberg archi battu.
REIMS 1 - TROYES 0
24e : Fauré dévie de la tête pour Gamboa à l'entrée de la surface, ce dernier profite d'une hésitation de Westberg et de la passivité de Marester pour marquer d'un lob du pied gauche.
27e : percée d'Obbadi qui hésite avant de décocher un tir rasant du droit frôlant le cadre.
50e : centre fuyant de Sanz repris au deuxième poteau par Faussurier, au-dessus.
53e : percée plein centre et tir à ras de terre de Gamboa, légèrement contré, stoppé difficilement par Westberg.
56e : Obbadi place un bon ballon dans le dos de Fontaine à destination de Faussurier qui perd son duel avec Ferrand.
59e : long centre de Faussurier sur Bettiol dont la tête smashée ne surprend pas Ferrand.
61e : lumineuse ouverture de Gamiette pour Fauré qui résiste à la double charge de Carlier et Sanz. Mais son tir du droit heurte l'extérieur du poteau.
68e : mauvais renvoi du pied de Ferrand sur la tête de Faussurier qui alerte Buengo dans la surface bine bloqué par… Ferrand.
89e : interception de Deaux dans les pieds de Buengo. Son centre fuyant est manqué par Sanz et Fauré.



FEUILLE DE MATCH
Au stade Auguste-Delaune, Stade de Reims bat Estac 1-0 (1-0) . arbitre : M. Remy, assisté de MM. Debart et Monthurel ; 8 691 spectateurs ; buts : Gomboa (24e) pour Reims ; avertissements : Sanz (41e) pour l'Estac, Guegan (51e), Fontaine (90e+1) pour Reims
Reims : Ferrand - Tacalfred, Barbier (cap), Deaux, Fontaine - N'Diaye, Guegan, Gamiette (Ielsch, 71e) - Gomboa, Fortes (Regnier 76e), Faure
Estac : Westberg - Marester, Sanz (cap), Carlier, Enza-Yamissi (N'Sakala, 63e) - Akouzar, Guidilleye, Obbadi (Beauvue, 77e), Faussurier - Buengo, Bettiol (Mikkelsen, 60e)

RÉACTIONS
Pour ses retrouvailles avec son ancien club, Abdesslam Akouzar aurait espéré mieux. Il l’a avoué en conférence de presse, aujourd’hui il porte le maillot de l’Estac et n’avait d’autres objectifs que de ramener les trois points de la victoire à Troyes. En revanche, Marc Collat peut souffler. Satisfait que ses joueurs aient répondu présents à l’occasion de ce premier vrai test de la saison.

> Abdesslam Akouzar (attaquant de Troyes)
"Nous avons raté notre première mi-temps et nous avons été logiquement punis. Le problème vient de nous et nous ne pouvons, logiquement, nous en prendre qu’à nous-mêmes. Il ne faut pas croire que nous avions déjà la tête à la Coupe de la Ligue (mardi prochain au Stade de l’Aube). En seconde période, nous avons poussé pour revenir au score mais nous n’avons pas réussi à recoller."

> Marc Collat (entraîneur du Stade de Reims)
"Je pense que l’Estac a montré son vrai visage en seconde période. Mais sur la première mi-temps, nous méritons logiquement notre victoire. Nous avons su rester solidaires dans le dernier quart d’heure. Mais le championnat est loin d’être fini. Je suis satisfait de constater que nous n’avons pas pris de but depuis cinq mi-temps. Alors pour l’instant nous allons poursuivre cet objectif et jouer mi-temps après mi-temps."




Thomas Gamiette : "Reims n'est pas correct"


17-08-09 - Considéré comme l'un des meilleurs joueurs de Reims la saison dernière, Thomas Gamiette ne souhaite pas évoluer au sein du championnat National cette saison. Le milieu de 23 ans veut partir et se confie sur sa situation.

Thomas Gamiette, vous avez joué les deux premiers matchs de la saison avec Reims en National. Pourquoi n'avez-vous pas pris part au déplacement à Gueugnon vendredi dernier ?
T.G : On va dire que je suis en repos. Pour être honnête je suis un peu fatigué en raison de ma participation à la Gold Cup durant l'été (NDLR : Il a participé à cette compétition avec la Guadeloupe). Mais il y a aussi ma situation. J'ai envie de partir et ça tarde. Le tout fait que c'est compliqué de jouer dans ces conditions. Donc j'ai eu le week-end pour me reposer.
Quelle est votre situation aujourd'hui ?
Je suis encore à Reims, c'est difficile. C'est pour ça que j'ai demandé à mon coach de me laisser au repos ce week-end. La situation tarde à évoluer, c'est vraiment de plus en plus compliqué d'être ici.
Quel est le discours de vos dirigeants ?
(dépité) C'est simple, ils ont fixé une somme (NDLR : Reims demande 500.000 euros) et ils ne changeront pas d'avis là-dessus. J'ai discuté avec Olivier Letang (le directeur sportif du club), je vais le revoir cette semaine. Voir comment ça se passe. Mais bon ils ne sont pas corrects.
Expliquez-vous...
C'est simple, j'ai fait plus de trente matchs la saison dernière et je ne me sens pas considéré comme étant un joueur important. Si je pars, ils disent que ce serait une grosse perte pour eux. Mais ils ne le prouvent pas. Déjà, rien qu'au niveau financier, je fais partie des plus bas salaires de mon équipe. Attention, je ne me plains pas, ce n'est pas dans ma nature, c'est juste que je trouve que c'est un manque de considération de leur part. Cela ne va pas dans le sens de leur discours. Après si je veux partir, il ne faut pas s'étonner.
Comprennent-ils votre discours ?
Oui et non. Ils ont fixé une somme pour me vendre qui est trop élevée. Ils ne fixent pas le prix par rapport à la situation, mais par rapport à la valeur du joueur.
Comptez-vous aller au bras de fer avec Reims ?
Non. Je ne veux pas en arriver là, et puis cela ne servirait vraiment à rien. Je ne vais pas aller au bras de fer pour rien. Je leur ai déjà dit que je ne voulais pas jouer en National cette saison. Après s'il me mette en CFA 2 jusqu'à la fin du mois d'août, ça peut les arranger aussi. Donc il ne faut pas en arriver à ce genre de situation. Il faut faire les choses dans les règles et trouver un arrangement avec eux, avec les clubs qui me veulent.
Dans le pire des cas, vous resterez une saison de plus à Reims...
Franchement, je vivrai ça comme une régression. J'ai galéré pour sortir de ce championnat quand j'étais à l'Entente Sannois-St-Gratien, et puis je pense avoir fait mes matchs en Ligue 2 la saison dernière. Donc je veux confirmer en L2 ou alors jouer plus haut si je peux.
Comment vivez-vous cette situation ?
En rentrant de la Gold Cup, j'ai vraiment essayé de faire abstraction de tout ça. Mais c'est clair que ça joue énormément dans la tête. Et à force d'y penser, ça se reflète sur mes performances. Dès le premier match j'ai senti que je n'étais pas motivé à 100%. Par rapport à l'équipe je ne voulais pas piquer la place de quelqu'un. Donc c'est pour ça que j'ai demandé de souffler ce week-end et le coach m'a bien compris.
Et vous avez des contacts avec certains clubs ?
Oui, il y a Tours, Guingamp, Charleroi.
Avez-vous une préférence entre la L2 et l'étranger ?
Franchement je préfère rester et confirmer en France. Je ne veux pas dénigrer la Belgique, mais je connais la Ligue 2 et ce n'est pas le moment de partir à l'étranger pour moi.
Avez-vous eu des échanges avec certains dirigeants ?
Oui, j'ai discuté avec les personnes concernées. Durant la Gold Cup j'ai eu l'entraîneur de Guingamp, Victor Zvunka au téléphone. Mais Reims a refusé leurs différentes offres, depuis il n'y a pas de nouvelles de leur part. Dernièrement j'ai eu Max Marty et Daniel Sanchez (NDLR : directeur sportif et entraîneur de Tours) également. On a bien discuté. Ils m'ont dit ce qu'ils attendaient de moi sur le terrain. Le discours m'a plu.
Tours vous tenterait ?
Bien entendu. Ils ont fait une bonne saison l'an dernier. Depuis qu'ils sont montés de National, ce club a l'air solide. Maintenant il faut voir si les deux clubs peuvent s'entendre.
Le club a fait des propositions à Reims ?
Tout ce qui concerne ce genre de détails, je ne suis pas au courant. Moi je ne m'occupe que du terrain, je laisse mes agents gérer tout ça.
Et la solution du prêt a été envisagée ?
Non, je ne pense pas que Reims me laissera partir en prêt. Soit il me garde, soit il récupère de l'argent avec mon transfert.
Vous voyez-vous rester ici ?
Non mais bon si au 31 août je n'ai rien, il n'y aura rien à dire. Après ils m'ont soi-disant délivré un bon de sortie à la fin de la saison dernière, mais avec la somme demandée... Donc on verra bien. Mais il faut que je sache rapidement ce qui va se passer.
Eurosport - Baptiste Desprez




National (J.3 ) - Gueugnon-Reims : 0-2


Les banderoles étant interdites au stade, Delaune déborde dans la rue. Victoire à Gueugnon ou pas, rien n'y fait ! La grogne des supporters est désormais pérenne. Pour preuve, ces affiches qui ont fleuri ce 15 août au matin à travers Reims. Pour les deux dirigeants en cause, le feu ne va pas tarder à passer au rouge. (photo Cantate)
Autoroute A4 - Pont Charles de Gaulle.
(photo Paparazzi)

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Après deux défaites consécutives pour débuter la saison, Reims s'est imposé à Gueugnon (0-2).



17-08-09 - En attendant Troyes - Après trois matches déjà éprouvants pour les plus fragiles, Reims subira vendredi un véritable test avec la réception de Troyes, premier budget de la division et déjà placé aux avant-postes : 2e après deux succès et un nul.
Samedi, l'Estac a joué les bouchers à la maison face à Plabennec (5-0). Bilan : la troupe de Patrick Rémy, coach du CSSA (1998-2000) se retrouve, avec neuf buts marqués, meilleure attaque après trois journées.
Une force de frappe que Reims devra apprivoiser sous peine de rechuter après sa première victoire de la saison, vendredi, à Gueugnon (2-0).
Premiers galons
Pour cela, l'entraîneur Marc Collat se souviendra que celle-ci s'est construite avec un milieu renforcé à cinq éléments. A la clé : une récupération bien plus efficace et qui n'a pas pour autant altéré la capacité de percussion des joueurs excentrés.
Au cœur du jeu, un Olivier Guégan, ainsi épaulé, pour mettre en valeur la justesse de son jeu vers l'avant. Seul en pointe, Fauré a pesé et joué les points de fixation. « Je me fais bouger mais je ne vais pas m'apitoyer, souriait l'attaquant Rouge et Blanc. J'ai aussi mon physique, rassurez-vous ». Et, revenant sur les deux défaites initiales, d'avouer : « Peut-être
qu'avant de démarrer la saison, on pensait que le National, ça allait moins taper ».


15-08-09 - Débordés d'entrée, les Forgerons n'avaient pas les ressources pour revenir. Surtout face à des Rémois calibrés Ligue 2.

C'est comme si la cause avait été entendue d'emblée, dès la 4e minute. Déjà marqués par le voyage à Plabennec, mardi, les Gueugnonnais sont partis avec un handicap quasi rédhibitoire en cédant d'entrée. Un corner joué à deux, une belle partie de billard dans la surface de réparation, et Fauré avait déjà trouvé la faille.
Pris à la gorge, Gueugnon ne sait plus où donner de la tête. La défense prend l'eau, les attaquants rémois partent régulièrement dans le dos et suite à un ballon bêtement perdu au milieu de terrain, Radic sort le grand jeu dans un face à face avec Tainmont (13e).
Toutefois, entre temps, les Forgerons avaient raté une belle occasion d'égaliser : bien servi par Bennemra, Avinel avait placé une tête repoussée par la transversale. Car mine de rien, Gueugnon ne respire pas la sérénité, mais Gueugnon parvient tout de même à se procurer quelques occasions intéressantes. Prévitali est stoppé par la sortie de Ferrand (10e) avant que sa frappe, plein axe, ne frôle le montant droit (33e).
Ces quelques rushes ne peuvent déstabiliser des Rémois maîtrisant parfaitement les débats. Souverains dans l'entre-jeu, ceux-ci privent les Gueugnonnais de solutions au sol. Résultat, le FCG s'en remet à un jeu long qui avait porté ses fruits contre le Paris FC. En vain. Gueugnon n'a plus les jambes et si Genghini secoue la fourmilière sur son couloir, les attaquants ne sont que rarement en position pour reprendre ses centres au cordeau.
Au retour des vestiaires, les Jaunes tentent de renforcer leur pression sur le but adverse. Tony Vairelles est à la réception d'un centre de Ribeiro, mais sa tête est repoussée d'un arrêt réflexe par Ferrand (50).
Gueugnon a définitivement laissé passer sa chance. «Nous avons manqué de précision technique, déplorait René Le Lamer à la fin de la rencontre. En étant plus adroit, nous aurions pu accrocher l'égalisation, même si Reims nous était supérieur ».
L'efficacité était manifestement dans l'autre camp. Et alors que Gueugnon semblait déjà résigné, Fortes - servi par Fauré - fusillait Radic à bout portant (85e). Sur la rencontre, le score peut paraître lourd, mais il traduit bien le fossé existant entre les deux formations. NP


Stade de Reims - La grogne des supporters


 


La Ville de Reims durcit le ton

11-08-09 - "Je reviens à l’instant du stade Auguste Delaune où se jouait la rencontre Reims-Créteil pour le compte de la deuxième journée du championnat de national. Que dire , si ce n’est qu’une fois encore l’équipe du Stade n’a pas répondu aux attentes placées en elle. Pourtant, nous étions plus de 7.000 spectateurs ce soir à Delaune pour soutenir l’équipe.
Cette nouvelle défaite m’attriste à la fois en tant que supporter mais aussi en tant qu’élu de la ville. Parce que l’équipe municipale a toujours su faire preuve de mesure et de retenue dans l’épreuve que le club a traversée l’année dernière, refusant d’hurler avec les loups, maintenant sa confiance à une équipe dirigeante largement contestée, là où beaucoup d’autres équipes municipales auraient demandé sans doute des changements significatifs. Nous n’avons pas souhaité nous immiscer dans la vie du club pour ne pas ajouter de nouvelles perturbations à un club en souffrance.
Aujourd’hui la donne a changé : le club est en National et il doit remonter. La collectivité est en droit de rappeler ses exigences. A chacun ses responsabilités; à la ville de Reims la reconstruction d’une nouvelle enceinte pour plus de 57 millions d’euros pour donner au club les moyens de ses ambitions et un soutien financier qui ne s’est jamais démenti, au club la politique sportive. Si la collectivité a assumé sa part de la tâche, il reste maintenant au club de remplir la sienne.
Nous sommes convaincus que le Stade de Reims mérite mieux qu’une place en National. Nous avons de l’ambition pour notre club. C’est pourquoi l’objectif sportif doit être réaffirmé : le Stade n’a pas d’autres choix que de terminer dans les trois premiers de ce championnat de National pour assurer une remontée immédiate en ligue 2. A bon entendeur, salut !."
Eric Quenard - Premier adjoint au Maire de Reims



Comment faire pour éradiquer le problème ?

12-08-09 - "Soir de défaite, soir de détresse. Sifflets, quolibets, gestes d'énervement, têtes baissées, regards fuyants. Désespérant. Les Stadistes, c'est sûr, auraient préféré être ailleurs. N'importe où, mais pas sur cette pelouse maudite qui leur a déjà coûté une relégation. Chassez le chat noir, il revient en ronronnant. Reims patine et s'obstine à nager à contre-courant.
Trois matches officiels et trois défaites. Sept buts encaissés et trois marqués. Les comptes sont mauvais et le moral déjà en berne. Le plus surprenant ? Cette impression de fatalité, de renoncement déjà. Que faire, comment faire ?" G.K.
Comment faire ? A vrai dire, chacun connaît la réponse depuis des mois... Mais, le problème est solidement arrimé à son fauteuil.



 

National (J.2 ) - Reims-Créteil : 1-2

11-08-09 - Après s'être incliné lors du premier acte du National vendredi dernier, Reims a encore chuté ce mardi soir, cette fois-ci à domicile face à Créteil (1-2). A signaler le match nul de Troyes face au Paris FC (2-2) et la nouvelle victoire du promu, Luzenac, face à Pacy-sur-Eure (2-1). Evian-Thonon, qui s'est imposé à Louhans-Cuiseaux (2-0), prend les commandes du championnat, après deux journées disputées.





La dernière décla (de rire) de Caillot

10-08-09 - "A Hyères, le président Rouge et Blanc n'était déjà pas loin de l'écarlate. Et la moiteur ambiante n'y était pour rien. Tout en colère contenue, il avouait : "Il y en a deux ou trois, ils étaient plus combatifs pour négocier les salaires que ce soir sur le terrain… Surtout, avec l'équipe qu'on avait faite, je ne pensais pas qu'on s'en prendrait trois contre une équipe comme Hyères". (l'union)
Toujours la même rengaine. Au fait Président (du moment), Létang touche combien exactement avec ses faux-frais ?




Létang et Caillot mis au rancart par la presse régionale



L'union - 09-08-09


Lapeyre, y'en a malheureusement pas deux

08-08-09 - Auteur d’un essai jugé "concluant", Johan Lapeyre (23 ans), le gardien de l’AS Nancy-Lorraine, n’a finalement pas donné suite à la proposition des dirigeants actuels du Stade de Reims. Barré par Gennaro Bracigliano et Damien Grégorini, Johan Lapeyre est sous contrat jusqu'en juin 2010 avec Nancy et cherche pourtant un club pouvant l'accueillir cette saison. Mais, l'air de Reims ne lui convient pas. Il est vrai que l'atmosphère y est assez suffoquante depuis quelques heures. Pour garder les cages rémoises, il faudra donc se contenter, pour le moment, de Thibault "panier percé" Ferrand (2,5 buts encaissés par match).


National (J.1 ) - Hyères-Reims : 3-1




08-08-09 - Dans le sud, c'est ce qu'on appelle une « caguade ». Une belle. A son homologue varois qui s'étonnait quelques jours avant la reprise de jouer dans la même cour que le Stade de Reims - « si j'avais pensé un jour que mon équipe vous affronterait… » -, Jean-Pierre Caillot, le président rémois, ne trouvait rien de mieux que de répondre sèchement : « Et moi, vous pensez vraiment que je m'attendais à vous rencontrer ? » Maladroit, très maladroit même. Idéal en tout cas pour mettre le feu aux poudres et toucher l'orgueil de joueurs de Hyères qui n'avaient sans doute déjà pas besoin de ça pour rêver de faire tomber le Stade de Reims. En s'exprimant ainsi à quelques jours de la première journée, le président marnais n'a donc pas vraiment facilité la tâche de son équipe. Battu 3-1 dans le Var, le favori rémois a totalement manqué son entrée en matière. A tous les niveaux.




07-08-09 - Hyères veut sa part de légende - Première journée de National pour le Hyères Football Club qui accueille le Stade de Reims, ce soir à 20 heures, au stade Perruc.

L'année dernière à cette même époque, l'équipe du président Daziano abordait la première journée de CFA avec une ambition limitée au maintien. Ce n'était pas du Guy Roux. Les craintes étaient vives. Les joueurs hyérois ont fait mentir tous les pronostics, au point de les voir faire leurs premiers pas ce soir en National.
Le groupe de Patrick Bruzzichessi aurait toutefois pu bénéficier d'une entrée en matière moins risquée à domicile. Et bien non, le calendrier en a décidé autrement. C'est du lourd qui foulera ce soir la pelouse de Perruc : le Stade de Reims. Certes, l'équipe rémoise n'a plus le standing de ses illustres devancières, mais cela reste très au-dessus du HFC.
En tout cas, Reims fait raisonnablement partie des candidats au retour en Ligue 2 et s'appuie sur un collectif de qualité, à l'exemple de Cédric Fauré. Le buteur vedette rémois, resté fidèle à son club malgré la relégation, a repris l'entraînement lundi après quelques soucis à une cheville, mais il sera opérationnel à Perruc : « Nous voulons bien démarrer le championnat. Ce match à Hyères ne sera pas évident. On est prêt physiquement mais il faudra l'être psychologiquement car rien ne sera facile. Il faut que nous soyons à la hauteur de nos objectifs ».
Pour l'entraîneur rémois Marc Collat : « Nous avons eu quelques pépins au niveau de la préparation, mais rien de grave mis à part le gardien Liébus (le Nancéen Lapeyre est à l'essai). J'ai vu dernièrement cette équipe hyéroise. C'est un groupe soudé qui sera difficile à bouger, mais ce sera à nous de faire valoir nos qualités. Il faudra être à leur niveau de motivation pour faire un résultat positif ».
En confiance après une bonne série de matches amicaux, Hyères aborde ce match d'ouverture sans pression excessive. La préparation a été bonne avec Jacques Devismes et Patrick Decugis. Les gars sont prêts.
Cette accession leur est tombée dessus un peu par surprise, mais ils ont eu quelques mois pour réaliser que la chance était de leur côté. À eux maintenant d'en profiter. Certes, le groupe a été secoué en début de semaine en apprenant le tragique accident de leur camarade Laurent Loppy (il est toujours en coma artificiel), mais les Hyérois devraient y puiser une raison supplémentaire de jouer à 200 %. C'est du moins ce que soulignent Mickaël Pontal et Nicolas Istace : « Cette fois, nous y sommes. Nous abordons ce match sans complexe et nous sommes prêts à poursuivre notre opération surprise ».
Compte tenu des suspensions de fin de saison dernière, Kévin Nakache (ex-Lens) et Laurent Féraud ne postuleront pas. Pour le reste, Patrick Bruzzichessi devrait reconduire pour une grande part le groupe de la saison dernière, avec Denga et Pastorelli en renfort. P. S





Carlos met les bouts


04-08-09 - Lopez n'était plus à l'aise -

Derrière un discours plutôt conventionnel, on sent poindre de l'amertume. Carlos Lopez que l'on a connu plus souriant, tourne la page Stade de Reims avec regret. L'ancien adjoint de Luis Fernandez s'est mis à table « pour clarifier la situation », ont expliqué le président de la section amateurs, Didier Perrin, et le directeur général, Olivier Létang.
Carlos Lopez confirme que le refus des dirigeants de lui donner la direction de l'équipe de National n'a pas influencé sa décision. « J'étais déçu, c'est sûr. J'ai proposé mes services mais ma candidature n'a pas été retenue, à partir de là, je retournais à la formation sans arrière-pensée ».
Mais revenu auprès de ses jeunes, l'ancien adjoint troyen et havrais s'est retrouvé en décalage avec la politique suivie durant son intérim chez les pros.
« Je suis venu ici, j'ai adhéré au projet stadiste avec enthousiasme. Nous avons fait du bon boulot avec notamment l'obtention de l'agrément du centre de formation et la labellisation des équipes de jeunes. Mais j'ai constaté, à regret, que les réunions concernant l'évolution de la formation stadiste, n'ont
pas abouti. Je n'ai pas obtenu les réponses à mes nombreuses interrogations ».
Carlos cite le retard pris au niveau des installations, révélant que « le club n'est pas le seul fautif car il dépend des accords politiques ». Impuissant face à cette pesanteur, Carlos a baissé les bras. « J'ai considéré qu'il était vain de faire évoluer les mentalités ».
À 51 ans, « dont 17 passées à la formation », le natif de Soissons affiche sa déception « car je suis un impatient ». De son court séjour rémois, il gardera tout de même « quelques bons souvenirs, notamment les six mois passés aux côtés de Luis Fernandez. Malheureusement, nous n'avons pu réussir le challenge du maintien ».
« C'est une grosse perte », admet Didier Perrin, « j'ai tout fait pour le retenir. La situation s'est un peu emballée, mais Carlos aurait pu poursuivre son œuvre ».
Ce dernier, qui a décidé de rentrer à Troyes, affirme qu'il n'a aucun contact. « Mais je reste ouvert à toutes les propositions. Je n'abandonne pas le football. Bien au contraire. Je suis sur le marché et j'espère retrouver très vite du travail ».
La formation stadiste est désormais dirigée par Jean-François Pien, passé notamment par Sens, le Paris SG, Cholet, le Qatar et les Émirats. G.K.

 

 
 

 

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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