REIMS - BASTIA : 0-1

Ghisolfi 49e


 



La monnaie de la pièce


15e - C'est une équipe bastiaise décimée qui est présente à Delaune. Mais, en dépit de l'absence de la moitié de ses titulaires, les Corses se sont déjà montrés dangereux à deux reprises par Christophe Meslin. La première fois sur une ouverture de Matingou qui a obligé Weber à sortir précipitamment aux 30 mètres pour dégager au pied. La seconde sur une frappe sèche aux 20 mètres. En ce début de rencontre, il est clair que les Corses ont la maîtrise du ballon et la main mise sur le milieu de terrain.

25e - Le seul coup de chaud pour la défense récomposée de Bastia s'est jusqu'à présent situé aux alentours de la 17e. Centre de Didot pour Lunblad (en doublette avec Baléguhé ce soir), placé en embuscade à la limite de la surface de réparation. Mais Maire réussit à neutraliser le Suédois au dernier moment.
30e - Au plan technique et tactique, les Rémois semblent en difficulté face au Sporting, mais ils s'efforcent d'exploiter à fond les ballons. La preuve sur une action relayée dans la surface de réparation par Baléguhé qui met Ielsch sur orbite. Maire lui ôte le ballon sur le pied, alors qu'il armait sa frappe...
35e - Nouvelle alerte dans la surface corse. Arnaud Maire doit encore s'employer sur une percée de Feret. Bastia baisse de ryhtme.
38e - Tacle par derrière de Baldé sur Née. Carton jaune.

45e - Une première mi-temps peu enthousiasmante jusqu'à cette dernière seconde du temps additionnel et une frappe de toute beauté de Julien Feret, sur un centre de Ielsch côté gauche. Penneteau est battu, mais le ballon s'écrase sur la transversale !
En dépit d'une formation très "craintive" sur le papier (pas moins de six défenseurs de métier) Reims a les moyens de faire basculer le match sur un coup de dés. Après une bonne entame, les Corses ne se sont pas montrés irrésistibles, loin s'en faut.

 

49e - 1-0 On craignait Née et Meslin... et ce fut Ghisolfi ! Née remet en retrait pour le milieu de terrain bastiais qui place un missile aux 20 mètres. Pleine lucarne ! Weber n'a pas esquissé un geste.
55e - Alors que Penneteau, chargé par Baléguhé, est blessé, Thierry Froger donne du punch à son attaque en lançant Bonnal à la place de Baldé.
56e - Erreur de Bastia qui perd un ballon aux 25 mètres. Iesch se présente seul devant Penneteau qui gagne son duel. Le Stade était à deux doigts (de pied) de l'égalisation.. mais Iesch n'a rien d'un attaquant de métier..
57e - Carton jaune pour Baléguhé qui jouait les déménageurs dans la surface adverse depuis le début de la seconde période.
60e - Reims pousse et Bastia perd le nord. Ielsch se retrouve encore en bonne position devant Penneteau, mais marche sur le ballon. Attention cependant, les Corses manient l'art du contre à la perfection.
70e - Reims joue crânement sa chance. Gros match de Ieslch (jusqu'au 16 mètres), gros match de Feret mais... gros match aussi de Penneteau qui s'interpose encore face à Feret, seul aux 20 mètres. C'est maintenant au tour de Didot, bien servi par Ielsch. Mais les Bastiais gardent la tête froide.

75e - Ielsch est omiprésent ce soir. Mu en attaquant, il allume à nouveau Penneteau, mais le ballon passe au-dessus de la transversale. Ielsch, toutefois, ne se montrera plus dangereux dans ce match. Il sort. Froget abat sa dernière carte en lançant N'Zigou.
82e - Reims ne renonce pas mais joue de malchance. Coup-franc rémois à la limite de la surface de réparation. Bonnal expédie le ballon sur le poteau droit de Penneteau. Le gardien bastiais n'avait pas bougé.
90e - Jusqu'au bout les Stadistes auront poussé et fait honneur au maillot, mais Bastia l'emporte sur l'un de ses seuls tirs cadrés : un missile de Ghisolfi aux 20 mètres. Les Corses rejoignent Sedan en tête du classement, tandis que les Rémois conservent une place particulièrement inconfortable à la limite de la zone de relégation.

> Weber, Balijon - Baldé, Truchet, Delmotte, Barbier, Giraudon - Ielsch, Léonard, Bonnal, Didot, Feret, Hebbar - Baléguhé, Lundblad, Nzigou


Le rendez-vous manqué de février


C
asoni : "J'ai déjà dû puiser dans les 18 ans à Sedan. Mardi à Reims, je vais devoir piocher dans les 16 ans. Nous avons cependant montré que nous avions du répondant." De Bernard Casoni, l'entraîneur de Bastia, vendredi soir après le match nul de son équipe à Sedan, remonté à la suite des blessures de son milieu de terrain Pascal Camadini (fracture de deux orteils) et de son gardien de but Nicolas Penneteau (nez ouvert) heurté par Marcus Mokaké, l'exclusion de Coulibaby et trois cartons jaunes.


 


Match aller


Le but rémois et
le penalty bastiais

 

 
 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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