Avertissement
avec frais
Pierre
Menes - "Autant
on n'a jamais versé dans un optimisme démesuré durant ces
quinze matches, autant on ne va pas aujourd'hui tomber dans un pessimisme débordant
à cause de cette défaite."
La
chronique de Pierre Menes
Paolo92
va encore agacer ses détracteurs - "Je
n'aurais jamais pensé que le brouillard pouvait être aussi tenace
dans la Cité des sacres. Je ne parle pas de celui qui empêcha le
bon déroulement du match contre Grenoble le 3 janvier dernier, mais bien
du voile épais et persistant qui semble obscurcir la vision du staff sur
la situation du club à la veille de cette 27ème journée du
championnat." 
PAOLO92
(part)
EN LIVE
Défilé
sans but : soldes, nouvelle collection...
-
De plus en plus d'équipes mettent
"des filets dans les buts" aux couleurs du club...
- Enfin, nous
ne risquerions pas de les abîmer, répondis-je aimablement.
Voici,
en substance, une partie de la conversation que j'ai eu avec mon voisin d'infortune
vendredi soir à Delaune lors de la 1ère mi-temps de ce Reims - Montpellier
comptant pour la 26ème journée du championnat de ligue 2.
Jérôme
Lafourcade, buteur pailladin
Nous
avons également évoqué la faible surface du futur panneau
d'affichage placé entre la tribune sud et la tribune Présidentielle.
Nous en avons conclu qu'un test de lisibilité aurait pu être fait
pendant ce match, Montpellier étant l'adversaire dont le nom comporte le
plus de lettres, et le score de 0-0 étant celui prenant le plus de surface.
Alors
que je sombrais inexorablement dans l'ennui malgré ces deux constatations,
l'arbitre Monsieur Merci (Derrien) rappelait les deux aux vestiaires alors que
Christophe Delmotte se faisait soigner sur le bord de la touche.
J'espérais
une réaction comme au Havre en 2ème mi-temps. Il n'en fut rien,
sauf pendant une période de 15 minutes entourant l'heure de jeu. Mais rien
de bien méchant pour déstabiliser une athlétique équipe
héraultaise où Mendy et Ngambi régnaient en maître.
Que
Pierre Ménès justifie le manque de rythme de l'équipe par
l'annulation du match contre Bastia relève de l'anecdote. Où alors,
qu'il m'explique :
- Pourquoi aligne -t-on Lionel
Bah alors qu'il n'avait pas joué depuis le 27 janvier ?
- Pourquoi maintenir
pendant tout le match Jon Lundblad alors qu'il n'a eu que très peu de temps
de jeu depuis le mois de novembre ( fin du championnat suédois ) ?
Le déroulement final de cette rencontre fut un remake des matches contre
Le Havre et Dijon.
Stérilité de l'attaque et nervosité
de la défense. Et au final une nouvelle défaite à Auguste
Delaune.
Comme depuis
des semaines, le Président Jean Pierre Caillot et Pierre Ménès
nous parlent de dynamique du groupe, de maintien assuré etc
il s'agit
de rester vigilant comme semble le redevenir Pierre dans sa dernière chronique.
Voilà
que le temps des soldes ( du 10/01/2006 au 21/02/2006) touche à sa fin
,et il est donc temps d'essayer de tirer les enseignements de cette période
toujours riche en événements.
Fidèle lecteur de notre
Pierrot national, je ne pouvais que prendre appui sur le titre de sa chronique
du 26 Janvier 2006 "Tendance
2006".
Un
début en Fanfare
Après une fin
d'année 2005 quelque peu maussade comptablement (22 points au virage des
matches retour) , et une reprise dans le brouillard, les premiers jours de la
période des soldes ont vu une explosion de points positifs tant au niveau
du jeu produit, que du seul point de vue de l'arithmétique du maintien.
La
première semaine a battu tous les records depuis la prise en main par le
styliste en chef du magasin, Thierry Froger, en alignant 2 victoires de suite
( une première ) à Caen et contre Châteauroux et en inscrivant
6 buts en deux matches alors que seulement que 14 avaient été inscrits
dans les 19 matches aller.
Consacré
deux fois "Dé d'or" des entraîneurs
de ligue 2, Thierry Froger se permettait d'élever le ton pour essayer de
mettre un terme aux rivalités au sein du club. Il faut dire que dans la
couture, il y a beaucoup de patrons.
Tout semblait "aller comme sur des
roulettes". Les quelques retouches ( essentiellement sur la ligne attaque)
à la nouvelle collection 2005/2006 permettaient enfin d'envisager d'atteindre
l'objectif initial de la saison d'être dans les 10 meilleurs du marché.
Le
Directeur du développement commençait à enfiler les perles
sur un habit qui devait être cousu d'or. Il lui arrivait même à
rêver de renforcer l' équipe de vente pour continuer dans cette euphorie
générale, partagée par tous.

Un
milieu de campagne en demi teinte
Il
était évident que ce rythme ne pouvait pas durer éternellement.
La dynamique de victoire fut rompue quand le meilleur vendeur rata une occasion
à Gueugnon de faire clignoter tous les compteurs au vert en fin de deuxième
semaine.
La troisième semaine fut du même acabit. Axée
sur la collection "Sports de lisse" avec la réception de Grenoble,
elle se termina par un conflit entre le meilleur vendeur et son employeur sur
l'augmentation de son intéressement aux ventes.
La rupture consommée
aux torts partagés, il s'en suivit une désorganisation complète
de l'équipe qui ne dut son salut que par une météo hostile
(qui obligea la fermeture de l'espace de jeu) et la mise en place d'une nouvelle
stratégie par la direction :
- "Ne plus
perdre de parts de marché sera la meilleure défense" pour justifier
ce départ incompris par la clientèle.
- "Continuer à
écouler le plus longtemps possible les stocks", l'essentiel du maintien
étant soit disant assuré.
Pendant ce temps là
, le Directeur du développement pestait sur les difficultés administratives
et le peu d'enthousiasme du styliste pour faire apparaître sa nouvelle trouvaille.
Fin
de série
Il
est clair qu'en ne proposant en 4ème et 5ème semaine aux clients
supporters que des fins de série , l'issue ne pouvait être que fatale
à très court terme.
Un rétablissement inespéré
au Havre permit de faire illusion aux plus incrédules. Il annonçait
déjà la piètre performance contre Montpellier.
L'an passé
à la même époque, le précédent styliste ibérique
en commençait une qui dura sensiblement le même temps. Qui a dit
que la vie était un éternel recommencement ?

Nouvelle
collection ?
Après
avoir voulu internationaliser la collection en essayant des " produits très
tendance" en provenance du Brésil ou d'Afrique, le responsable du
développement et de la création a arrêté son choix
sur une ligne suédoise pour la nouvelle collection "Printemps 2006".
Testée
en catimini sur un marché de la banlieue parisienne (Les Lilas), elle semblait
répondre aux attentes de son mentor contrairement à l'avis d'un
fidèle paparasi nettement plus réservé sur cette prestation.
L'expérience grandeur nature face à la défense montpelliéraine
démontra toute la fragilité de l'objectivité du créateur.
Espérons pour tout le monde que ce n'était qu'un retard à
l'allumage de l'allumette suédoise .
Gageons que la météo
de cette saison soit adaptée à cette tendance nordique.
Enfin,
si on peut rassurer notre cher créateur, pas de problème pour les
supporters, ils viennent une nouvelle fois d'être refroidis.
Ils sauront
s'adapter à la nouvelle coupe des vêtements proposée par la
Direction du club et cela dés vendredi prochain à Dijon : serrée
aux fesses et à la ceinture, ils commencent à en avoir l'habitude.
Et
pour rester dans le vêtement, gageons que le gilet sera une nouvelle fois
l'article le plus recherché dans les travées de Delaune au cours
des mois d'avril et mai 2006.
Bonne semaine
Paolo92
MONTPELLIER-REIMS
A CHAUD
15e
- Très peu d'occasions, mais un début
de rencontre agréable à suivre où le ballon circule bien.
Visiblement, les Héraultais ne sont pas venus en Champagne pour faire de
la figuration. La preuve, Delaye s'est même offert le luxe d'ouvrir les
hostilités en sollicitant Weber sur une frappe des 20 mètres. Réponse
du berger à la bergère dans la continuité de l'action, avec
une contre-attaque rémoise ponctuée par un tir de Bah qui a frôlé
le cadre de Pionnier.
40e
- Rien de très nouveau à Delaune.
L'essentiel de la rencontre se déroule en milieu de terrain, sans danger
pour les défenses, très hermétiques jusqu'à présent.
Ce n'est pas (ou peut-être pas) la soirée des attaquants.
41e
- Les Rémois montrent enfin les crampons
par l'intermédiaire de Lunblad qui crée le danger dans les 16 mètres
montpelliérains. Lancé par Didot, le Suédois s'offre un face
à face avec Pionnier, mais le gardien héraultais, qui s'était
avancé à sa rencontre, évite le lob en se détendant
parfaitement.
60e
- Tandis que l'ex-Rémois Julien Viale
fait les beaux soirs de Istres en enfilant les buts comme des perles (2 encore
ce soir), on commence à s'ennuyer ferme à Delaune.
65e
- Ce Reims-Montpellier risque de rester dans les mémoires comme un match
haché par les fautes, qu'elles soient générées par
les joueurs (les chevilles de Baléguhé pourront en attester) ou...
l'arbitre, particulièrement peu affûté ce soir.
67e
- La différence se fera peut-être
sur coup de pied arrêté. En tout cas, voilà enfin quelques
occasions. Et successives qui plus est... 1) Coup franc au point corner côté
droit pour les Rémois parachevé par une tête un peu molle
de Delmotte. 2) Coup-franc montpelliérain et tête de N'Gambi bien
captée par Weber. 3) Nouveau coup-franc héraultais ponctué
par une reprise de Darbion. Mais Weber est impérial.
Il
faut noter que Ielsch a cédé sa place à Malik "l'hologramme"
Hebbar.
85e - R.A.S.... au score ! Car
les Rémois gâchent leurs munitions. Entre Béléguhé
qui tire à bout portant sur le gardien, Lunblad qui place le ballon en
force alors qu'il suffisait de le pousser au fond des cages vides, et Feret qui
rate sa volée... Quel gâchis !
87e
- 0-1 Lafourcade - Les Montpelliérains sont moins maladroits.
Lafourcade, esseulé en pointe et invisible jusque là, hérite
d'un ballon de Delaye venu de droite et ne se fait pas prier pour tromper Weber,
excellent jusque là, d'un tir croisé.
Stupeur à Delaune...
et fin de série pour le Stade après une dernière occasion
gâchée.
Weber
Truchet
Jeannel Delmotte Giraudon
Feret Bah Ielsch (Hebbar 67e) Didot
Lunblad -
Baléguhé
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