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PSG
REIMS
Samedi 20-01-2016
17 h
4-1
Van der Wiel 12'
Ibrahimovic 44' 68'
Cavani 45'
pour Paris
Oniangué 34'
pour Reims
Jean-Pierre Caillot n'a pas mis une grosse pression sur ses joueurs avant le match.
Il a en effet passé la semaine à skier dans les Alpes...
"Mais, j'étais en relation quotidienne avec le club, dit-il. Je suis averti de tout ce qui se passe. Je sais bien que nos chances de faire quelque chose à Paris sont réduites. Mais il faut être en alerte puisque nous sortons d'une défaite face à Bastia. Donc, je n'ai pas envie d'être tranquille."
Record - Reims est la seule équipe à avoir fait "trembler" le PSG depuis le début de saison, en championnat.
Pas longtemps : 12 secondes. C’est le court laps de temps pendant lequel les Rémois ont mené au score (1-0) au match aller. Personne n'a encore fait mieux.
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Van der Wiel 12' |
Ibrahimovic 44' |
Pas de miracle au Parc
I
Il n’y avait rien à attendre de cette rencontre au plan comptable et, sans surprise, le PSG a appliqué le tarif habituel face à un Onze rémois qui n’évolue pas dans la même division. Dans ce match qui ressemblait à s’y méprendre à une sortie d’entraînement entre deux rencontres importantes, les Parisiens se sont contentés de dérouler.
On aurait aimé voir des Stadistes plus rebelles, mais Nicolas de Préville (touché à la cheville) fut le seul à faire parler son football sur la pelouse du Parc, si l’on excepte une fulgurance de Johann Carrasso sur un missile de Cavani, en fin de match. Que dire des recrues ibériques en attaque ? Rien, car elles n’ont pas existé face à l’arrière-garde parisienne.
Après ce week-end de gala à Paris, Reims va devoir replonger dans son championnat du rez-de-chaussée. Et il ne sera pas simple de croiser la route de Bordeaux (à Delaune), Lille et Monaco (à l’extérieur) ces toutes prochaines semaines.
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Oniangue 34' - Le gardien parisien Kevin Trapp est retombé dans ses travers en ratant totalement sa sortie, ce qui a permis à Oniangue d’égaliser de la tête. Une approximation modérément appréciée par
Laurent Blanc : "Le but encaissé ? Un but stupide, je l’ai dit aux joueurs à la mi-temps. Ils m’ont dit que le ballon était dévié. Reste que le ballon n’est pas fort, le tir pas impressionnant, et on ne doit pas prendre de but comme ça. La sortie de Trapp est hasardeuse mais le travail des défenseurs aussi était hasardeux."
La victoire en marchant
Dans une rencontre peu rythmée, le Paris Saint-Germain s’est facilement imposé face à Reims (4-1). Grâce à un doublé et deux passes décisives, Zlatan Ibrahimovic a été le grand artisan de la victoire parisienne.
Quatre jours après leur grosse prestation face à Chelsea, les joueurs du PSG n’ont pas mis le même rythme au moment d’affronter le Stade de Reims.
Avec seulement quatre changements effectués dans le onze titulaire (Van der Wiel, Kurzawa, Rabiot et Cavani), Laurent Blanc avait décidé de miser sur les joueurs vainqueurs des Blues. Et cela s’en est ressenti en début de match. Malgré l’ouverture du score précoce de Grégory Van der Wiel, sur un magnifique service d’Ibrahimovic, les Parisiens ont semblé empruntés.
Il aura fallu que Reims égalise, par Prince Oniangué qui a bénéficié d’une mauvaise sortie de Kevin Trapp, pour que le champion de France en titre réagisse.
Ibrahimovic a tout d’abord profité de quelques contres favorables pour inscrire le deuxième but parisien avant d’offrir, sur un plateau, le troisième à Edinson Cavani. L’Uruguayen reprenait instinctivement le service d’Ibra et poussait le ballon dans les filets de Johan Carrasso, juste avant la mi-temps.
Les hommes d’Olivier Guégan ne se relèveront jamais de ces deux buts concédés coup sur coup.
En deuxième mi-temps, les Parisiens ont continué leur travail de sape. Les coéquipiers de Thiago Silva ont enchaîné les longues séquences de possession, pour la plupart du temps stériles, sans pour autant inquiéter souvent les Reimois. Il aura fallu attendre la 68e minute de jeu pour voir Zlatan Ibrahimovic marquer son second but de la soirée, malgré une position de hors-jeu, d’une belle reprise de volée.
Seules ombres à ce tableau, les sorties prématurées de Di maria et Verratti qui ont ressenti des gênes musculaires. Laurent Blanc a préféré ne pas prendre de risque en vue du match retour à Chelsea.
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Cavani 45' |
Ibrahimovic 68' |
L'AVANT-MATCH
Excusés par avance...
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"Faire un résultat à Paris tiendrait du miracle", "Paris, c’est un rouleau compresseur", " Le plus casse-pieds, c’est Zlatan"… Au fil des déclarations de l’entraîneur et des joueurs, on comprend rapidement que les Stadistes ne fouleront pas la pelouse du Parc des Princes avec une âme de conquérants. Mais, sur un malentendu, tout est possible…
Premier point positif, il y aura du nouveau dans les cages. Johann Carrasso pourrait même y vivre son baptême du feu (nourri).
Hormis Serge Aurier, qui a fourni un mot d'excuse, le PSG sera presque au complet ce samedi (17 heures).
Et, s’il ne s’est pas étendu sur la question en conférence de presse, Laurent Blanc n’a pas éludé non plus le problème du mauvais élève Aurier. "C’est une question très délicate, a-t-il admis, alors qu’il lui était demandé s’il comptait encore sur le défenseur ivoirien. Le club doit prendre une décision le concernant, pas l’entraîneur que je suis. Moi, j’aurai une discussion avec lui, sans caméra (ndlr : sauf si Aurier se connecte à Periscope), mais la décision appartient au club. Quand le PSG se sera prononcé, je pourrai vous dire si je compte toujours sur lui ou pas."
Le coach parisien a toutefois annoncé l'absence certaine de Javier Pastore, touché à l'adducteur. "Il collectionne les soucis en ce moment. Comme d'habitude, ce n'est pas très grave. Malheureusement, il ne sera pas disponible contre Reims. On a bon espoir de le récupérer. En espérant que les soucis se terminent... On espère tous que la semaine prochaine, il pourra être disponible contre Lyon".
Quant à Marco Verratti, jugé "exceptionnel" contre Chelsea, Laurent Blanc affirme que "malgré des douleurs modérées, il se sent très bien. Il va y avoir une réflexion sur le match de Reims. Jouer ce n’est pas une mauvaise chose, ça lui permet de retrouver du rythme. On ne va pas lui faire des séances physiques tout seul. Il va falloir le monter en rythme, s’il n’a pas mal il ne faut pas hésiter à le faire jouer. Apparemment, ses sensations sont bonnes."
"Paris est un rouleau compresseur"
Côté rémois, on nourrit l’espoir de voir des Parisiens fatigués après le choc contre Chelsea (2-1)... mais sans trop d’illusions tout de même.
"Les joueurs attendent ce match, affirme Olivier Guégan, visiblement ravi que, cette fois, on ne puisse lui reprocher d'avoir encore perdu. Se frotter aux plus grands, c’est toujours intéressant, évoluer dans le plus beau stade de France aussi. Après, si on y va pour prendre des photos, ça va être compliqué… On devra se présenter au Parc avec une grande détermination et l’envie de jouer le match avec beaucoup d’intensité et d’agressivité positive.
Maintenant, je pense que ça va dépendre de ce que va proposer Paris. Si c’est le Paris de mardi en Ligue des Champions, il y a peu d’équipes qui peuvent résister. Paris à la maison c’est un rouleau compresseur qui ne laisse pas beaucoup d’ouvertures à l’adversaire. Il va falloir être prêt à bien défendre."
Et, pour bien défendre, il ne faudra surtout pas être placide. Conséquence : sauf volte-face de dernière minute, Johann Carrasso devrait garder les cages rémoises… Il est quasiment prêt. La preuve !
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