Vu de Corse
Première à l'extérieur pour le Gaz - le GFCA confirme son redressement avec une troisième victoire de rang. Après ses victoires face à Nice et Bordeaux, les hommes de Thierry Laurey s’imposent brillamment sur le terrain de Reims (1-2).
Pourtant ce déplacement ne s’annonçait pas sous les meilleurs auspices pour les Ajacciens, privés de six joueurs. Mais voila le GFCA est aujourd’hui armé de nouvelles certitudes. Face à une équipe de Reims en proie au doute, les partenaires de Louis Poggi auront su aller aux bouts de leurs intentions.
Sérieux et appliqués en première période les Ajacciens concédaient un minimum d’occasions, et si Reims trouvait le poteau avant la demi-heure de jeu, c’est le Gaz qui allait trouver la faille. Sur une balle en profondeur de Manganne, Boutaib dans le dos de la défense pouvait se présenter seul face au gardien et ne laissait pas passer l’occasion d’inscrire son premier but en Ligue 1. Le GFCA aurait même pu doubler la mise. Sur un centre de Poggi, Zoua effectuait une belle reprise acrobatique mais Agassa était à la parade.
La seconde période confirmait les bonnes impressions de la première, le GFCA de part son organisation gênait considérablement le jeu de Reims qui n’arrivait pas à inquiéter la défense Ajaccienne. Les joueurs Corses pressaient haut et se projetaient rapidement vers l’avant.
Le deuxième but était la parfaite illustration de la nouvelle confiance du Gaz. Alors que Reims venait de trouver la transversale de Maury, le GFCA se retrouvait en position de contre, et Zoua, qui aura réalisé une belle prestation, récupérait le ballon, d’un maître tir il venait tromper le portier adverse.
La réduction du score par Reims à dix minutes du terme ne provoquait pas de panique dans les rangs Corse, mieux à quelques minutes de la fin, Mayi était à deux doigt d’ajouter un troisième but, à deux doigt car Agassa sortait une nouvelle fois une grosse parade.
Voilà une troisième victoire amplement méritée et qui vient récompenser les efforts de tout un groupe, chacun ayant apporté sa pierre à l’édifice. Une victoire qui démontre que le GFCA est désormais sur la bonne voie mais aussi que, malgré les absences, les hommes de Thierry Laurey auront su garder le cap et cet enseignement là n’est pas le moins important.