REIMS
LYON
Samedi 14-05-2016
4-1
Mandi 14'
Diego 34'
Turan 51'
Kiey 56'
pour Reims
Cornet 63'
pour Lyon


Angers-Toulouse : 2-3
Lorient-Ajaccio : 1-0

LE STADE DE REIMS EST EN LIGUE 2. Les Rémois se sont réveillés trop tard. Les Toulousains, auteurs d’un match héroïque à Angers (2-3) leur ont fait payer cash la multitude d’erreurs commises tout au long de la saison par l’encadrement du club. On ne peut jouer sa saison sur un match… fût-il disputé avec panache (4-1 contre une équipe lyonnaise méconnaissable). Une victoire qui ne fait que remuer le couteau dans la plaie rémoise.

Johny Placide ne se fait pas que des amis

Voici ce qu'a déclaré le gardien stadiste après Reims-Lyon et l'annonce de la relégation en Ligue 2.

"Je pense que les présidents ont une grosse part de responsabilité.
J’ai trouvé beaucoup de choses bizarres au club cette saison. On descend depuis le mois de février. Rien ne va dans le club et il n’y a rien qui change.
Ils prennent une décision à trois journées de la fin (limoger Olivier Guégan). Je trouve que c’est limite un scandale. Même certaines personnes du club n’y croyaient pas", a notamment déclaré Placide.
"Je n'ai jamais vécu une saison comme cela", a-t-il ajouté, qualifiant la sienne de "catastrophique".

L'occasion d'adresser un tacle appuyé à Olivier Guégan : "Perso, Guégan c’était mon entraîneur, j’ai dû lui parler une fois dans la saison. Je ne le connais pas. Je peux pas vous dire. Il y a des trucs incompris au club. Il fallait changer les choses à un moment donné."
C’est juste de la sincérité. Je suis quelqu’un qui dit ce qu’il pense. Je payerai peut-être après. Pour avancer il faut se dire les choses. Si on est là à se caresser dans le sens du poil…
Je le dis parce que je suis dans ce club et que je pense qu’on avait un groupe largement suffisant pour se maintenir.
(L'Equipe)

Déclaration qui a immédiatement suscité sur Twitter une mise au point d'Alexandre Audabram, un commentateur de France Bleu Champagne dont on n'a jamais trop su s'il travaillait pour le Service public ou pour le Stade de Reims, tant ses commentaires sont dépourvus du moindre recul, relevant davantage de la réaction de base de supporter que du travail de journaliste... payé avec nos impôts, faut-il le préciser. "Retirons lui son salaire, faut respecter l'auditeur".

Le Principe de Peter "Dans une hiérarchie, chaque employé tend à s'élever jusqu'à son niveau d'incompétence", tel est le fondement du Principe énoncé en 1969 par Laurence J. Peter. La "hiérarchologie" ou "science de l'incompétence au travail" est basée sur les constatations suivantes : dans une organisation (ou institution) quelconque, si quelqu'un fait bien son travail (Jean-Pierre Caillot a intégré le Stade de Reims en tant que "sponsor chaussettes" et Olivier Guégan en tant que joueur de National) on lui confie une tâche plus complexe. S'il s'en acquitte correctement, on lui accordera alors une nouvelle promotion. Et ainsi de suite jusqu'au jour où il décrochera un poste au-dessus de ses capacités. Où il restera indéfiniment... > Application : Le Principe de Peter a deux importants corollaires. D'abord, le travail est réalisé par ceux qui n'ont pas encore atteint leur niveau d'incompétence. Ensuite, un individu qualifié et efficace consent rarement à demeurer longtemps à son niveau de compétence. Il va tout faire pour se hisser jusqu'au niveau où il ne sera plus bon à rien !

Certes, il s’agit simplement d’un bon mot (ou plutôt d’un mauvais jeu de mots) pour fixer une photographie de l’instant présent, car Jean-Pierre Caillot (dit JPC) s’est tout de même beaucoup investi pour le club. Il aura au moins eu le mérite de bonifier le rude travail fourni par son prédécesseur (Christophe Chenut, autre temps, autre trempe…) pour permettre au Stade de Reims d’accéder à l’élite, même si la voie  était alors toute tracée.

Seulement voilà, comme dans toute  entreprise (car le Stade de Reims "est une entreprise", JPC ne cesse de le répéter) certains montrent leurs limites lorsqu’ils accèdent à un niveau supérieur.
C’est le fameux seuil d’incompétence (autrement appelé "Principe de Peter") une loi empirique bien connue dans le monde du management, à laquelle personne n’échappe (voir éclairage). Or, beaucoup d’indices, pour ne pas dire de faits, laissent à penser que le Stade est bien victime de ce syndrome.

Fort heureusement,  JPC ce n’est pas seulement J’ai Planté le Club. C’est aussi J’ai Plein de Cash.
Aussi, le président est-il bien décidé à casser sa tirelire (ce qu’il appelle sa "réserve en cas d’accident industriel") pour essayer de rebondir ou, tout du moins, sauver ce qui peut encore l’être car, à ce jour, le fameux projet "Horizon 2020" - annoncé en grande pompe en novembre dernier - a du plomb dans l’aile.
Comme le disent certains footballeurs qui mémorisent mal les dictons : "Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant la fin de la saison."

Désormais, il faut rattraper le temps perdu et réparer les pots cassés à grands coups de liasses. D’ores et déjà, pour tenter d’atténuer la colère des supporters, on annonce que le Stade de Reims devrait afficher un budget de l’ordre de 20 millions d’euros en Ligue 2.
Une manne alimentée notamment par les ventes de Prince Oniangué, Aïssa Mandi, Nicolas De Préville et Grejohn Kyei qui devraient rapporter à elles seules 10 Millions d’euros.
Reste que les "pépites" issues du centre de formation ne permettront pas de bâtir une équipe aguerrie aux joutes d’un championnat qui est l’un des plus durs qui soit. Il faudra donc recruter intelligent et faire appel à de vieux briscards rodés aux joutes viriles de la Ligue 2 pour tenter d’accrocher l’une des deux places synonymes de remontée.
L’été promet d’être chaud… et la prochaine saison bien incertaine.

Déjà 470 signatures

90’ C’EST FINI ! LE STADE DE REIMS EST EN LIGUE 2.
Reims s’est réveillé trop tard. Les Toulousains, auteurs d’un match héroïque à Angers (2-3) viennent de leur faire payer cash la multitude d’erreurs commises tout au long de la saison par l’encadrement stadiste. On ne peut jouer sa saison sur un match… fut-il disputé avec panache.

80' - La tardive résurrection rémoise a-t-elle été vaine. Nous le saurons dans dix minutes. Mais un coup-franc de Bodiger pour Toulouse sur la pelouse d'Angers (2-3) vient d'expédier Reims en Ligue 2.

70' - Mfulu entre sur la pelouse en lieu et place de Bangoura.

65' - Côté rémois, Devaux a laissé sa place à Oniangué (63’). Côté lyonnais Morel a remplacé Umtiti et Valbuena Fékir.



63' Cornet 4-1 - But anecdotique de Maxwel Cornet pour Lyon. Cornet profite d'un ballon non capté par Placide dans la surface pour pousser le ballon au fond des filets. 

56' Kiey 4-0 - Penalty. Kiey prend Lopes à contre-pied et expédie le ballon dans la lucarne gauche.



51' Turan 3-0 - Enorme but d'Atila Turan. Le latéral gauche rémois accélère plein axe et frappe puissamment du gauche depuis les 35 mètres. Le ballon finit sa course sous la barre transversale de Lopes.

45' - Première période très clairement à l'avantage des Rémois face à une équipe lyonnaise méconnaissable, même si Grenier a touché la barre. Une maîtrise qui se traduit au score par deux buts d'une importance capitale dans la course au maintien, alors que Toulouse et Ajaccio sont menés au score.
A la mi-temps, Le Stade sauve sa place en Ligue 1. Qui aurait osé le parier au coup d'envoi ?

40' - Lacazette a très peu de ballons à exploiter, Fekir manque visiblement de rythme, Kemen vit des débuts difficiles au milieu. Et que dire de la charnière centrale... Lyon n'est que l'ombre de lui-même ce soir.



34' Diego 2-0 - Deux incursions, deux buts ! Kyei récupère le ballon au milieu mais s’enferme surle droite, alors que Diego est seul à gauche. Mais Charbonnier voit son partenaire, change totalement le jeu et le sert. Le Brésilien effectue un plat du pied gauche qui file sous le ventre de Lopes.

26’ - Carton jaune pour Kyei, coupable d'un pied haut sur Bedimo.



14' - But de Mandi 1-0 - L'une des rares incursions rémoises dans la surface lyonnaise est payante. Sur un coup-franc joué par Diego, le ballon est malencontreusement dévié par Umtiti au point de penalty et arrive jusqu'au deuxième poteau où Mandi arrive lancé et marque du plat du pied. A cet instant, Reims n’est plus relégable.

8’ - Les Lyonnais montrent les crocs… Lancé dans la profondeur par Lacazette, Fékir se retrouve seul face à Placide dans la surface mais croise trop sa frappe.

3' - Entame pied au plancher pour Reims, concrétisée par une très grosse occasion. Devaux frappe la transversale. Après un centre de Diego venu de la gauche, Devaux, monté aux avant-postes, effectue une reprise de la tête. Le gardien lyonnais était battu

Agassa blessé, Placide garde les cages rémoises ce soir. Ce n'est évidemment pas la meilleure des nouvelles. D'autant que Reims est également privé de Nicolas de Préville, Franck Signorino, Antoine Conté, Johann Carrasso & Co... Mais Jérôme Rothen (RMC Sport) parie pourtant sur un exploit... et le maintien de Reims en Ligue 1. Lyon, qui n'a gagné que 28,6% de ses matches face à Reims en Ligue 1 (son plus mauvais ratio face à un adversaire actuel de l'élite) reste tout de même sur quatre succès face aux Rémois.
Près de 18.000 personnes dans les tribunes de Delaune pour cette dernière de la saison.

Toulouse, Ajaccio, Reims… Ultime tour de piste pour les trois équipes en quête du maintien.
Reims, que beaucoup vouent déjà aux gémonies de la Ligue 2, tentera de réaliser un hypothétique exploit sur sa pelouse de Delaune face au rouleau compresseur lyonnais. Une victoire est impérative, mais les Stadistes seront privés d’un joueur essentiel, Nicolas de Préville, blessé, qui n’aura même pas eu la chance d’adresser un dernier salut à son public.

Toutefois, exploit ou pas, encore faudrait-il que Toulouse et Ajaccio trébuchent (défaite ou partage des points) pour que le Stade parvienne à sauver sa saison car, depuis la semaine dernière, les Rémois ne sont plus maîtres de leur destin. Chacun le sait…
Si Ajaccio (condamné lui aussi à la victoire) semble plus fragile et pourrait connaître une déconvenue à Lorient sous la houlette de Thierry Laurey, le très probable futur entraîneur rémois (démenti de circonstance de Jean-Pierre Caillot), Toulouse, quant à lui, jouera quasiment à domicile sur la pelouse d’Angers, plus d’un millier de supporters du TFC faisant le déplacement.

Mais le football est un sport qui sait ménager le suspense. Alors, Pourquoi ne pas faire encore semblant d’y croire…
Allez  ! Une dernière danse avant des lendemains (de fête… ?!) qui, sauf miracle, s’annoncent plombés par la gueule de bois.


Le Groupe rémois - Agassa, Placide - Fofana, Mandi, Turan, Traoré, Weber - Bangoura, Bulot, Charbonnier, Devaux, Kankava, Mfulu, Oniangue, Diego - Bifouma, Ngog, Kyei.

Le Groupe lyonnais - Lopes, Gorgelin - Bedimo, Morel, Yanga-Mbiwa, Umtiti, Jallet, Rafael, Koné - Gonalons, Darder, Ferri, Grenier, Kemen - Ghezzal, Lacazette, Fekir, Cornet, Valbuena.
Nabil Fekir sera aligné d'entrée. Le milieu offensif disputera donc son cinquième match de la saison seulement en tant que titulaire.