LIGUE 2 (2016-2017)

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BREST
REIMS
Lundi 26 sept. 2016
2-1
Jeanvier 68'
pour Reims
Battocchio 79'
Maupay 88'
Pour Brest





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La colère froide de JPC


Reims reste en rade à Brest

Les petites phrases
de Der Zakarian

"Brest a joué comme on l'attendait mais on a été tellement pauvres... "
"Au bout de 30 secondes, on aurait dû être menés 1-0. On a donné le tempo du match".
"C'est un non-match, on s'est fait manger du début à la fin".
"On n'a pas joué, on a été nuls du début à la fin".

Reims n’est plus invaincu et vient de prendre la mesure d’un championnat qui s’annonce long et difficile. Dominés dans tous les compartiments par une équipe brestoise pourtant en pleine reconstruction, les Rémois avaient ouvert la marque contre le cours du jeu mais des erreurs individuelles leur ont été fatales. Dépassée par les incessantes vagues offensives bretonnes, la défense champenoise a montré ses limites.
Au petit jeu des oppositions de styles, Der Zak a perdu la première manche contre Furlan, le revenant. Mais il y aura bien d’autres péripéties dans ce championnat de Ligue 2, plus ouvert qu’il n’y paraît.



Ce qu'il faut retenir

A Brest (Stade Francis Le Blé) : Brest bat Reims 2 à 1 (0-0) - Arbitre : R. Delpech
Buts. Brest : Battocchio (79'), Maupay (88') - Reims : Jeanvier (68').
Avertissements. Brest : Belaud (45 +1); Reims : Da Cruz (41), Traoré (44).

BREST : Hartock - Belaud (cap), Diallo, Castan da Silva, Nganioni - Lavigne (Labidi 64), Faussurier, Battocchio, Coeff (Joseph-Monrose 73), Pelé - Maupay (Perez 90+2) - Entraîneur : Jean-Marc Furlan.
REIMS : Carrasso - Conte, Jeanvier, Weber (cap), Bouhours - Ndom, Charbonnier (Kyei 71) - Da Cruz - Traore (Chavarria 60), Balde, Turan (Diego 63). - Entraîneur: Michel Der Zakarian.


90' + 3 -
Première défaite de la saison pour Reims. Brest prend les commandes du championnat.



88' 2-1 Maupay -
Erreur de placement de Carrasso et but de Maupay. Sur un corner venu de la gauche, le ballon passe devant tout le monde. Au second poteau, Maupay, qui a échappé au marquage de Bouhours, smashe une tête qui trouve le cadre.

85’ -
Les Brestois multiplient les assauts sur la cage rémoise. Si Reims s’en tire avec le nul, cela pourrait bien tenir du miracle. L’attaque stadiste, à l’inverse, est inerte. Kyei et Baldé sont parfaitement inexistants.



79e - 1-1 Battocchio -
Une balle bêtement perdue par Chavarria se transforme en balle de but pour Battocchio. Le tir du Brestois est détourné de l'épaule par Jeanvier qui trompe Carrasso pour la deuxième fois de la saison.

70' -
Kyei remplace Charbonnier. Côté Brestois, Jean-Marc Furlan revoit sa copie en remplace Coeff par Steven Joseph-Monrose. Attaque à outrance garantie.



68' - 0-1 Jeanvier.
Contre le cours du jeu, Reims ouvre le score sur une tête rageuse de Julien Jeanvier, servi au millimètre par Diego sur corner. Le ballon passe entre les jambes du gardien brestois. Huit des onze buts rémois ont été inscrits par des défenseurs.

63’ –
Les Rémois sont totalement stériles en attaque, mais pas les Bretons. Sur un contre,  Valentin Lavigne perce l'axe rémois et décale Bryan Pelé sur la droite. Pelé repique dans l'axe, à l'entrée de la surface et déclenche une frappe du gauche qui passe au-dessus.

62' - Le grand retour de Diego sur une pelouse après sa blessure. Il remplace Turan qui ne marquera donc pas ce soir.

60' -
Der Zak lance Chavarria en lieu et place de Traoré, secoué par un choc avec Lavigne.

58' -
Nouvelle alerte chaude sur le but rémois à la suite d'une faute de main de Carrasso. Maupay centre, depuis l'extérieur de la surface, à droite. Carrasso manque son dégagement du poing et le ballon parvient à Lavigne qui remet en retrait. Faussurier, qui arrive lancé, voit sa frappe filer à côté


55' -
Le match a changé de rythme. La possession rémoise est stérile en ce début de seconde période. Aucune réelle occasion n'est à mettre à l'actif des joueurs de Der Zak. Aucune non plus côté brestois.

48' -
Petite stat intéressante : quand Brest rejoint les vestiaires sur un score nul et vierge cette saison, la rencontre se termine par un 0-0 à l'arrivée. Même chose pour Reims..
. Mais les stats sont faites pour être démenties.


LE POINT A LA MI-TEMPS

Après un début de rencontre brestois pied au plancher, les Rémois avaient donné l’impression de monter en puissance, obligeant parfois leurs adversaires à se recroqueviller dans leur milieu de terrain, abandonnant leur jeu au sol pour procéder par de longues balles vers l’avant.
Mais ce n’était qu’une illusion. Les dix dernières minutes de la première période ont été très éprouvantes pour les Champenois qui s’en tirent à bon compte, une frappe bretonne s’étant écrasée sur la barre et un but de Maupay ayant été refusé pour une position de hors-jeu de l’un de ses coéquipiers, censé avoir gêné Carrasso.
Sous le crachin breton, les Rémois ne sont pas à la fête…

44' -
Coup-franc rémois à l'entrée de la surface brestoise qui est mal exploité. Conté, qui était parti en slalom sur un contre, avait été fauché par Belaud (qui a hérité d'un carton jaune) à quelques centimètres de rectangle fatidique.

43' -
Une frappe de Lavigne vient claquer sur la transversale de Carrasso... Il est temps que la première période se termine.

42' -
Double arrêt de Carrasso sur un coup-franc brestois. Maupay récupère et expédie le ballon au fond des filets... mais le but est refusé pour hors-jeu.

27' -
Le premier tir cadré rémois est signé Baldé. Il tir à ras de terre aux 18 mètres bien capté par Hartock.


22’ – Attila Turan tente de rééditer le « coup de Clermont ». Après plusieurs crochet, il tente une frappe, dans l'axe, à l'extérieur de la surface brestoise. Mais, cette fois, il manque à la fois sa frappe et le cadre.
Trois minutes auparavant,  Bryan Pelé avait effectué un numéro de soliste, en effaçant trois défenseurs rémois, avant de tenter un grand pont dans la surface.  Mais un tacle sec de Weber avait mis un terme à l’action.

13' -
Le gardien brestois Joan Hartock sort aux poings dans sa surface et vient percuter Ibrahima Baldé. Les deux joueurs restent à terre. Le jeu est très haché en ce début de première période.

5’ -
Déjà deux chaudes alertes sur le but rémois dont une dès la première minute. Pelé anticipe la relance de Jeanvier à 30mètres des buts rémois. Il s'avance, pénètre dans la surface et tente de tromper Carrasso d'une pichenette du gauche. La balle passe à quelques centimètres du cadre.

Petite modification dans l’équipe rémoise. Rofriguez, qui devait débuter la rencontre, est remplacé par Ndom. Autre originalité, au plan tactique cette fois : Traoré et Turan jouent beaucoup plus haut qu'à l'habitude.

Opposition de styles ce soir, à Francis-le-Blé. D’un côté, des Rémois qui vont s’appuyer  sur leur défense et procéder en contre. De l’autre, une équipe brestoise qui  va jouer l’attaque à tout-va, sans hésiter à se découvrir. Reste à savoir qui inscrira un but de plus que l’autre…


Le Stade Brestois ne rigole plus

Passé en 21 minutes de la quatrième à la troisième place, puis à celle de leader, le Stade Brestois a vécu, contre Reims, lors de la 9e journée de Ligue 2 (2-1), une nouvelle soirée à rebondissements. Une de plus, et ça commence à devenir sérieux.

Pour prolonger la métaphore : si le Stade Brestois a grandi au Havre (1-1), il est arrivé à maturité contre Reims. Battre Orléans, Valenciennes et Auxerre à l'arraché donne confiance, résister voire mater des candidats légitimement déclarés à la Ligue 1 dans la même semaine donne et doit donner des ambitions.
Furlan.

«L'équipe a fait preuve de ressources»


Ce qui incite à l'optimisme, au-delà de ces quatre points loin d'être gagnés d'avance ? Rien de quantifiable, en dehors de 18 points et d'une place de leader (!), mais le sentiment de plus en plus vivace que ce Brest-là suit un vrai fil conducteur, qu'il dégage un collectif bien plus fort que ne l'aurait laissé présager sa somme d'individualités au coeur du mercato...

Même pas peur !

Un cas concret vaut mieux que mille mots : un ballon fusant qui 99 fois sur 100 serait sorti mourir en touche, pas là. Belaud s'est arraché pour servir Pelé, qui a décalé Maupay dont la frappe fut détournée par Carrasso (67'). Le défenseur rémois Jeanvier a bien ouvert le score sur le corner suivant (0-1, 68'), mais le Stade Brestois n'a pas douté très longtemps. Parce qu'il ne le méritait, au regard de ses prestations. Parce que Battocchio est sorti de sa coquille pour décocher une frappe qui a lobé Carrasso (1-1, 79'). Certes, il lui a fallu l'aide d'un défenseur (Jeanvier) pour contrer et élever le ballon, mais 99 joueurs sur 100 (bon, un peu moins, on exagère...) n'auraient pas frappé devant une forêt de jambes.

Coaching gagnant

Le deuxième but s'est révélé une question de temps tant Brest a fait le siège du but champenois en seconde période. Il est signé Maupay, récompensé de son travail de sape dos au jeu comme face au but (2-1, 89').
Les Finistériens ont entretenu le suspense, alors que les nombreuses absences de Jeanvier en première mi-temps avaient offert les opportunités de prendre de l'avance. Ils ont cru la prendre au cours des cinq dernières minutes étouffantes du premier acte, mais M. Delpech a refusé le but de Maupay pour un hors-jeu de Faussurier (41'), puis Lavigne a trouvé l'équerre du but rémois (44').

A défaut d'exploser les verrous, Brest sait donc au moins les faire sauter à l'usure. Son entraîneur n'a pas encore acquis ses titres de noblesse, mais il prend sa part dans les victoires. Lundi soir, l'inversion de son 4-3-3 à la mi-temps (Coeff - Faussurier, Battocchio, puis Coeff, Battocchio - Faussurier) pour monter son couteau suisse Faussurier en soutien des attaquants a eu son petit effet. Autant que son tout pour l'attaque de fin de match.
Jean-Marc Furlan n'attend de marquer qu'un but de plus que l'adversaire. Pari une nouvelle fois gagnant contre Reims. Tant que ça marchera...






L'AVANT-MATCH
Question de leadership
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"Ce soir, on va savoir" - Les Brestois (3e, 15 points), qui ont réalisé leur meilleur départ depuis douze ans, se sentent prêts à affronter Reims (2e), "la meilleure équipe que l'on ait vue sur ce championnat"...

Brest Hartock, Leon  - Chardonnet, Belaud, Castan, Diallo, Nganioni, Perez, Faussurier, Battocchio, Pelé, Coeff, Labidi, Lavigne, Joseph-Monrose, Maupay.
Reims :Carrasso, Mendy - Bouhours, Conte, Jeanvier, Turan, Weber, Traoré - Da Cruz, Ndom, Rigonato, Rodriguez - Baldé, Charbonnier, Chavarria, Kyei.

Duel au sommet ce lundi soir à Francis-Le-Blé, entre deux cadors du championnat : Reims, candidat affiché à la Ligue 1 et l’inattendue équipe de Brest, entièrement reconstruite après la période Alex Dupont et désormais chapeautée par Jean-Marc Furlan, adepte du beau jeu et spécialiste des montées en Ligue 1, mais pas du maintien, les Troyens s’en souviennent…
Entretien avec le coach brestois qui avoue sans détour que son équipe ne vise pas la Ligue 1 cette année.



Jean-Marc Furlan, dans quel état d’esprit êtes-vous arrivé au Stade Brestois ?
C’était un sentiment étrange. L’impression de commencer avec une page blanche. Le club est en train de tout reconstruire. Tous les clubs de Ligue 2 veulent monter en Ligue 1. Tous. Et ils te disent le plus tôt possible serait le mieux.
Avec Brest, l’objectif c’est d’exister et de ne pas trop souffrir dans cette Ligue 2. Le plus grand danger c’est d’accéder à la Ligue 1 quand les clubs ne sont pas prêts. Cette saison on doit installer une équipe neuve, voir quel niveau on a dans ce championnat et voir où le groupe se situe.

Votre étiquette de spécialiste de la montée c’est quelque chose qui vous fait plaisir, qui vous réconforte ou au contraire qui peut vous agacer ?
Je le prends bien. Vous savez je prends tout bien moi. J’ai à la fois l’étiquette d’un gars qui ne se maintient jamais en Ligue 1 alors que je me suis déjà maintenu. J’ai cette étiquette également de spécialiste de la montée, qui est légitime. En cinq ans de Ligue 2 j’ai fait trois montées. J’ai eu cette chance.
Cela ne me gêne absolument pas. Je me suis engagé à Brest à 100% et je me concentre su mon travail de construction d’équipe et de pérenniser les clubs. Dans les endroits où je vais, même si je ne reste que six mois, j’aime apporter un travail en profondeur. On veut toujours être les meilleurs.

Vous parliez de cet esprit de bâtisseur d’équipe. Brest est en plein chantier avec un nouveau président, un nouveau directeur sportif, une nouvelle pelouse même. Inquiétant ou excitant ?
C’est plutôt excitant. J’ai immédiatement adhéréau discours de Denis Le Saint (nouveau président du Stade Brestois) et Grégory Lorenzi (nouveau directeur sportif). Si vous découvrez le club, on a l’impression que le club repart de zéro. Dans trois mois on a un nouveau centre d’entraînement mais pour le moment nous n’avons rien. On travaille dans la précarité. On déménage dans notre nouveau siège social. Tout cela m’a plu.
Le président ne m’a pas dit de monter en Ligue 1. Cette année, on va bosser, cultiver une nouvelle image et reconquérir notre public.

L’histoire d’amour entre le public brestois et Alex Dupont s’est plutôt mal terminée la saison dernière. Cela vous tient à cœur de retrouver une ferveur à Francis-Le-Blé ?
Oui bien sûr ça me tient à cœur. Mais un entraîneur dort bien et est heureux quand il gagne des matchs et quand il construit un groupe efficace et agréable à regarder, parce que le foot est un spectacle.

L’héritage Dupont n’est-il pas trop lourd ? Est-ce qu’on vous en a parlé à votre arrivée ou vous tentez de faire abstraction de votre prédécesseur ?
Je pense qu’un nouvel entraîneur profite toujours du travail du prédécesseur. Il y a toujours un intérêt de s’appuyer sur le travail de l’ancien entraîneur. Même si le club repart de zéro, ce qui m’importe c’est d’apporter mes éléments de travail et ne jamais dénigrer le travail d’Alex Dupont.
C’est beaucoup d’investissement pour les garçons et on se sert de ce travail passé pour avancer. Je veux de suite impacter les joueurs et créer une cohésion parce que la plupart des joueurs qui jouent dans cette équipe ne se connaissaient pas au début du championnat.

Quelle est la méthode Furlan pour que tout le monde tire dans le même sens et rapidement créer une dynamique ?
Essayer d’apporter des solutions et de la sécurité sur le terrain en leur offrant un canevas de travail et des objectifs de jeu. J’ai été joueur professionnel et il n’y a rien de pire que d’entrer dans l’inconnu, à ne pas savoir où et comment envoyer le ballon.
Ce qui est capital c’est de donner un tronc commun de jeu qui sécurise les joueurs. Il faut mettre en place des entraînements agréables pour les joueurs avec une grande intensité. C’est comme cela qu’on réussit.

Faire du beau jeu, c’est quelque chose qui revient très souvent dans votre discours mais les résultats ne sont pas forcément au rendez-vous. Est-ce possible de voir votre philosophie évoluer pour gagner en efficacité ou allez-vous garder votre ligne de conduite ?
Quoi qu’il arrive je garderai la même ligne de conduite. Les résultats ont été au rendez-vous mais de manière exponentielle. Sur mes cinq dernières années à Troyes il y a deux accessions et deux finales de coupe, avec un faible budget. Les gens disent que je fais du beau jeu et j’ai eu beaucoup de bons résultats.
Je suis parti de CFA 2 à Libourne Saint-Seurin et en aucun cas je m’imaginais terminer en Ligue 1. Donc si on prend le truc à l’envers en disant que ce mec est parti de CFA 2 pour arriver dans le monde pro, on peut se dire que j’ai fait énormément de résultats avec les moyens que j’avais. Enormément. Tout en sortant des joueurs comme Sidibé, Matuidi, Obbadi, Cabot et d’autres avec un petit budget. On ne peut pas empêcher les gens de parler et d’avoir des opinions.

Êtes-vous fier de votre parcours aujourd’hui ou énervé du peu de reconnaissance à votre égard ?
Je suis fier, c’est clair. C’est clair (il se répète). L’image que j’ai c’est qu’avec moi les gens voient du jeu et les journalistes disent que je ne gagne pas. Si, j’ai gagné. Dans la vie, si tu veux être énervé il y a d’autres moyens.
Les entraîneurs sont des personnages publics et c’est normal que certains disent que Furlan est un blaireau, que mon football c’est de la merde, mais c’est normal. Et d’autres viennent me dire qu’ils se régalent. Ça fait partie du jeu. Je me régale dans ce que je fais. Je n’empêcherai jamais les gens de parler, au même titre qu’il y a des mecs qui disent que Guardiola n’est pas bon. C’est le meilleur entraîneur du monde. C’est notre quotidien et c’est amusant.

Vous avez fait éclore beaucoup de jeunes joueurs. Cette année encore des gamins comme Neal Maupay, Zacharie Labidi composent votre équipe. Ça vous plait de partir avec des jeunes joueurs ?
Oui mais sincèrement quand on est entraîneur, on aime bien avoir des joueurs qui ont de l’expérience. Les entraîneurs français ont un devoir de sortir des jeunes joueurs de la formation. Je ne cache pas que je préfère avoir un mec de 27 ans plutôt qu’un joueur qui n’a joué que 4 matchs en pro.
Cette année, on a préféré prendre des jeunes ou faire des prêts parce qu’on ne pouvait pas faire autrement. Il faut un bon équilibre. Je ne sais pas combien de temps il faudra pour voir le nouveau centre de formation mais il y a déjà deux ou trois jeunes qui ont fait leur apparition. Après il va falloir constater leurs niveaux au fil des semaines mais il y a l’ambition de sortir des jeunes bien évidemment.

Vous avez passé cinq saisons à Troyes, c’était le bon moment pour partir après votre triste fin d’aventure en décembre dernier?
Je ne sais pas si c’était le bon moment. Ca été une grande déchirure et très dur à digérer. J’avais beaucoup d’ancrages là-bas et beaucoup d’amis. Ca fait partie de la vie d’un entraîneur. Cela n’a rien de surprenant. Mais ça n’empêche pas les émotions, mais je ne dis pas que j’avais prévu de partir. C’était très douloureux.
Quand tu passes neuf saisons dans un club ça veut dire que tu étais très attaché. Les entraîneurs sont des nomades. Il m’a fallu six mois pour digérer. Ce qu’il y a de bien, c’est que l’on replonge vite pour se faire plaisir, faire progresser des jeunes et on repart dans une autre aventure.


 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL  

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