COUPE DE FRANCE 2002

HUITIEMES DE FINALE

                                                                           

 

STADE DE REIMS - SEDAN : 1-1 (3 - 4 tab)

clic Revivre le match                    Samedi 9 février 2002 - Troyes - Arbitre :Stéphane BRÉ 

                                                                                  Mionnet (24e) - Pallier (90e pour Reims)

 

Vous pouvez être fiers !

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Vos réactions après Reims-Sedan 

 

 

... et ils peuvent être fiers !

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Christophe Chenut : «C'est évidement une déception vu le match et la qualité du jeu que l'équipe a développé. Sur l'engagement démontré, nous méritions de passer. Mais ce foutu foot a décidé de privilégie la hiérarchie administrative plutôt que celle du jeu.
Les Sedanais ont clairement attendu les tirs au but et il faut les féliciter pour leur qualification. Je ne retire aucune fierté à sortir la tête haute, même si cela a longtemps été la devise du football français. Je préfère passer la tête basse.
Maintenant, je suis très fier de mon équipe et de la façon dont nous avons fait la fête avec nos supporters à Troyes. Il faut rester sur cette très belle impression et penser à notre objectif de la saison : l'accession en D2 et donc le prochain match à Noisy-le-Sec».

Marc Collat : «Il y a de la déception mais de la fierté aussi. Cela aurait peut-être été différent si nous avions mené au score au lieu d'être menés. Nous allons essayer de penser nos plaies et de nous concentrer sur le championnat. Nous nous sommes totalement rassurés face à Sedan qui n'a eu que des miettes. Cela doit nous servir pour rebondir».

David Ducourtioux : «Je suis content du match, car nous avons réalisé une très belle prestation. Nous avons vu un beau Reims, capable de tenir le ballon au sol. Cette rencontre doit nous servir pour le Championnat. Je ne suis pas vraiment déçu, car j'estime que les tirs au but constituent un exercice à part, qui n'a rien à voir avec le reste de la partie».

 

David François : «Nous méritions autant si ce n'est plus de passer que Sedan. Nous avons pratiqué un football de qualité et fourni beaucoup d'efforts. Nous avons seulement péché dans la finition. Même si la deuxième période a été à notre avantage, nous n'avons pas su nous procurer les occasions qui nous auraient permis d'éviter le pile ou face des tirs au but. Nous pouvons sortir la tête haute de la Coupe et nous reconcentrer sur le championnat».


Olivier Létang : «Nous avons fait un grand match. Nous avons su produire du jeu contrairement à Sedan mais nous n'avons pas réussi à concrétiser nos occasions en première mi-temps. Nous prenons le but sur leur première occasion. Nous avons su rester concentrer et trouver les ressources pour égaliser. N'ayant pas réussi à faire la différence dans la prolongation, nous nous en sommes remis aux tirs au but. Cela doit nous conforter pour la suite de la saison».

Ludovic Liron : «Passer aurait été du bonus même si sur la physionomie de la partie, on peut être déçu. On a eu la chance de revenir au score. On s'est régalé, on a su rivaliser sur ce match. Cela doit nous encourager pour la suite de la saison. Quand on rentre dans ce genre de rencontre, il faut s'y mettre tout de suite. C'est plus facile avec le nombreux public qui nous poussait».

                                                                                                   Propos recueillis par L'Union

 

 

Patrick Regnault, gardien de Sedan

«Ce soir, on ne retiendra que la qualification

et la grande qualité de Reims. On a été bougés, on a fini avec les tripes.
C'est une grosse équipe qui mérite de monter en D2.

Elle nous a bousculés et il n'y aurait rien eu à redire si elle s'était qualifiée».

 

 

Regnault qualifie Sedan - Secoués durant toute la rencontre par une valeureuse équipe de Reims, les Sedanais ne doivent leur qualification qu’à l’excellente prestation de leur gardien de but : impérial dans le jeu, il a ensuite stoppé deux tirs au but rémois avant d’inscrire lui-même le penalty décisif ! 

 

Le Sanglier est réaliste
Obligés de jouer cette rencontre au stade de l’Aube à Troyes (leur stade Auguste-Delaune n’étant pas homologué), les Rémois étaient bien décidés à conquérir « hors de leurs bases » leur seconde qualification consécutive pour les quarts de finale de la Coupe de France. Plus déterminés que leurs adversaires sedanais, ils étaient d’ailleurs les premiers à se montrer dangereux. L’omniprésent François adressait tout d’abord de 25 mètres sur la gauche une frappe sèche qui frôlait les buts de Regnault (7e) avant de manquer d’un rien un centre tendu de Liabeuf (9e). Les pensionnaires du National continuaient à monopoliser le ballon et une nouvelle frappe de loin de François inquiétait le portier ardennais (16e).

Les hommes de Stambouli, jusque-là bien absents, allaient pourtant faire mouche sur leur première occasion : une ouverture en profondeur de Noro était en effet convertie en but par Mionnet d’une très habile pichenette (0-1, 24e). Quelle leçon de réalisme ! Les Rémois ne se laissaient cependant pas démonter : un coup franc excentré de François (encore lui !) passait juste à côté des buts sedanais (38e).

 

Reims dans les arrêts de jeu !
Si la seconde période repartait sur les mêmes bases, avec des Rémois très pressants et des Sedanais bien organisés derrière, Regnault n’avait pas pour autant à s’employer outre-mesure. Tout juste pouvait-on remarquer cette frappe croisée de Letang qui obligeait le portier sedanais à se coucher (63e). Le rythme de la rencontre était donc des plus lancinants lorsque David Di Tommaso, pour un second carton jaune, était expulsé (69e) : les Sedanais étaient réduits à 10.

Ce coup de théâtre redonnait du tonus aux Rémois : corners et coups francs se succédaient et sur l’un d’eux, une tête de Mazuel inquiétait encore Regnault (79e). Celdran, qui butait sur Tingry (80e) manquait ensuite de tuer le match et dans les arrêts de jeu, les Rémois parvenaient enfin à égaliser : une déviation de la tête de Liron trouvait Pallier. Seul devant le but vide, le jeune attaquant rémois égalisait (1-1, 90e). Place aux prolongations !

 

Regnault sauve Sedan
Si la première occasion était sedanaise, avec une frappe de Celdran repoussée par Tingry (94e), le reste était totalement rémois : une volée de loin de Laurent (95e) puis une frappe croisée de Pallier (99e) sollicitaient encore Regnault. La seconde période de cette prolongation n’était guère différente. Mais ni Laurent, contré (114e), ni Akpakoun, dont le tir n’était pas cadré (115e), ne trouvaient la faille. Il fallait donc en passer par les tirs au but. Le portier sedanais Ludovic Regnault en était le grand héros puisque après avoir stoppé deux tentatives rémoises (de Liron et de Mazuel), il qualifiait lui-même son équipe pour les quarts en transformant le dernier tir.
Intronisé titulaire au cours de la saison par Henri Stambouli (en lieu et place de Sachy), Regnault a réussi face aux Rémois son premier grand fait d’armes. S. ULHINGER

     

 

Comment le sait-il ? Henri Stambouli (entraîneur de Sedan) : « C'est dans la douleur qu'on fait les plus beaux enfants. On a déjà eu un départ difficile dans cette Coupe de France à Chalon. C'est un signe du destin. On a un petit ange au-dessus de nous qui nous protège pour aller loin dans la compétition".

 

Les supporters ardennais critiques - « La physionomie du match, du côté de Sedan, n'avait rien de terrible. On est des supporters de l'équipe, mais, à vrai dire, c'est Reims qui méritait de gagner. On a eu de la chance ! »

 

TRANVERSALES

clic Dans les cars de supporters rémois

clic Le match vu par le KRB (épisode animalier)

 

 

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LES AUTRES MATCHES DE COUPE :

           

          CHANGÉ (CFA2) en 16èmes

          RACING CLUB DE PARIS (National) en 32èmes

          SCHILTIGHEIM (CFA2) au 8ème Tour

          TINQUEUX (CFA2), SAINTE-ANNE (DH) ET CRÉTEIL (D2) aux 5e, 6e et 7e Tours