Par Mois

                                                      

 

STADE DE REIMS - RACING : 1 - 0

Mardi 30 avril 2002 - Match de la 27e journée à rejouer - Arbitre central : Bruno RUFFRAY  

                                                                                               Sébastien HEITZMANN (92e)

 

Justice est faite !

 

"Le bonheur est dans le pré" (L'Union)

Aussi délavés que leurs maillots, les joueurs du Racing quittent la pelouse de Delaune tête baissée tandis que les Rémois effectuent un tour d'honneur au son de l'incontournable "I Will survive". Le contraste est saisissant.

D'autant plus saisissant que, moins de quatre minutes plus tôt, les banlieusards de la zone nord avaient cru bon de commencer à chambrer (pas si gentiment que ça) un public champenois qui n'en menait pas large à cet instant.

Jusque là, en dépit d'un match plein et de toute beauté - sans doute la meilleure prestation depuis le début de la saison - le Onze Rouge & Blanc n'était pas parvenu à forcer la décision face à une équipe, certes de bonne tenue, mais largement servie par la chance ou, en quelques occasions, par la maladresse de ses adversaires.

Hier, l'envie était rémoise

Une tête de François qui frôle le cadre, une pichenette de Diamé sauvée sur sa ligne par un défenseur, un tir de Denquin renvoyé par le dessous de la barre, une balle piquée de Laurent dans les bras de Grange et, surtout... un penalty (indiscutable !) tiré hors du cadre par Sébastien Heitzmann.

 

"Seb", c'est pas si mal

On était alors à la 85e et les joueurs du Racing s'étaient pris à croire qu'ils allaient jouer un bien mauvais tour à leurs "ennemis intimes". Sébastien Heitzmann, l'âme en peine, ressassait son mauvais geste lourd de conséquences, tandis que Grange, incapable de masquer sa joie, gesticulait comme un beau diable dans son rectangle. Plus loin quelques "bleu et blanc" haranguaient le public. "L'esprit sportif" cher aux Racingmen avait perdu de son éclat.

Gaston Diamé : une activité intense

mais une réussite fuyante

Mais il était écrit que la morale serait sauve... Nous étions déjà dans les arrêts de jeu quand Gaston Diamé, lancé en profondeur était (une nouvelle fois) séché à l'entrée de la surface. Ultime coup franc, ultime occasion rémoise. En dépit du coup de massue reçu quelques instants plus tôt, "Seb" allait puiser aux tréfonds de lui-même les ressources morales nécessaires pour assumer ses responsabilités et transformer ce coup-franc en or. Concentration extrême, précision millimétrée... Comme dans un rêve, le ballon, magistralement brossé, filait au ras des phalanges de Grange et s'en allait mourir au pied de son poteau droit.

En un millième de seconde, le bonheur avait balayé l'esprit revanchard. La messe était dite, la Grand messe pouvait commencer. En signant l'épilogue d'un mois et demi de joutes administratives et de petites phrases assassines, Heitzmann venait tout bonnement de propulser le Stade aux portes du Paradis.

Non seulement les Rémois ont-ils repris la tête du Championnat mais, à trois rencontres de la fin (dont deux à domicile), ils comptent maintenant 9 points de mieux que le cinquième. Il faudrait désormais un cataclysme pour que les "Rouges & Blancs" n'accèdent pas en division supérieure.

C'est quasiment acquis : il n'y aura pas de Reims-Racing au programme du prochain championnat. Encore un tout petit point... c'est tout !    

Photos de la rencontre : Thibault H.

 

PETITES PHRASES D'AVANT-MATCH

 

Gilles DUMAS :"J'ai un vrai problème avec Reims"
«Cette victoire fait énormément plaisir même si, au même titre que des matches comme celui joué à Reims, elle nous laisse un sentiment mitigé de joie et de regret au vu de la qualité affichée ce soir. Il fallait vraiment gagner ce soir car Reims, en étant incapable de battre Pau, nous prouve une nouvelle fois qu’il ne nous aidera jamais. Je crois que j’ai un vrai problème avec cette équipe de Reims qui, outre son anti-sportivité maintes fois prouvée n’est même pas capable de gagner quand cela pourrait nous arranger... Je suis enfin ravi pour Mallo Diallo qui joue avec nous depuis longtemps et qui a trouvé ce soir la réussite de plusieurs années d’efforts. On a vraiment vu du talent ce soir sur la pelouse de Colombes.» Réaction du président du RCP après Racing-Cannes (source : site officiel du RCP).

 

 

 

  ► Nicolas Blanc (DG du RCP) : "Reims a bafoué les règles les plus élémentaires du fair-play"

     (L'Union) 

 

23-04-02 - Le Conseil National du Football Amateur est resté insensible aux arguments de Christophe Chenut. Reims-Racing devra être rejoué. La rencontre aura lieu le mardi 30 avril prochain, à 20 heures, dans le chaudron de Delaune qui s'apprête à vivre une soirée sous haute tension.

Cette quatrième confrontation entre Reims et le Racing sera arbitrée par Bruno Ruffray qui, en août dernier, a dirigé la rencontre Reims-Toulouse.

    

          ► Le rappel des faits                                         La décision initiale

          ► Les prises de position                                    Le match en cause

 

 

 

PAU - STADE DE REIMS : 2-0 :           

         Vendredi 26 avril 2002 - 20 h - 35e Journée de National - Stade du Colonel de Forne  

Arbitre central : Philippe MALIGE

 

Sacrée soirée

Le fil de match (L'Union)

Le commentaire énamouré de FiftyOne ("Give me love")

 

La sauce béarnaise à base de réservistes élaborée par Marc Collat a mal pris, mais les Rémois ont tout de même de bonnes raisons de se régaler car cette soirée a réservé un lot de surprises dont ils n'osaient sans doute rêver. Angoulême défait chez lui par Angers, Cannes qui mord (enfin) la poussière au Racing, Valence tenu en échec à La Roche... Voilà trois motifs de satisfaction dont ne manquera pas de se réjouir Marc Collat.

Compte tenu des bonnes performances enregistrées par les Béarnais en cette fin de championnat, le coach rémois savait qu'il ne pourrait espérer mieux qu'un nul en alignant son équipe type à Pau. Au final, en présentant une "réplique" il n'a donc sacrifié qu'un petit point, tout en préservant son effectif pour les deux rencontres capitales qui auront lieu cette semaine en terre champenoise : le Racing mardi et Dijon vendredi. Il lui reste maintenant à faire (une nouvelle fois) mentir les statistiques en alignant deux victoires d'affilée à Delaune... et la D2 pourra se conjuguer au présent.

 

Turn-over en Béarn Contraint de disputer trois rencontres en huit jours, le Stade est amené à gérer au mieux son effectif. Ce soir, Marc Collat laissera donc ses cadres sur le banc pour faire monter sa jeune garde en première ligne. C'est une formation au fort parfum d'équipe B qui sera chargée de ramener des points du Béarn. Certains de ses titulaires n'ont encore jamais foulé une pelouse de National depuis le début de la saison. 

Le match aller

 

STADE DE REIMS - LUSITANOS : 4-1   

         Samedi 19 avril 2002 - 34e Journée de National - Arbitre central : Thierry DESESSART  

                                              LIABEUF (7e), FRANCOIS (10e), DENQUIN (34e), DIAMÉ (74e)

 

                                                                                               Denquin : déterminant.

 Le proche avenir confirmera sans doute que c'est au soir de la 34e journée que le Stade de Reims aura pris définitivement son envol pour la D2. Au terme d'un match parfaitement maîtrisé en dépit d'une période de flottement en première mi-temps, Reims a largement justifié son rang de leader et de formation offensive en soignant son goal-average face à un adversaire lusitanien résigné.
La soirée est d'autant plus belle que, profitant des contre-perfs de quelques rivaux directs (Angoulême et Cannes), le Stade a conforté son statut de prétendant, reléguant le 5e à six longueurs.
A quatre étapes de l'arrivée (et avec, en principe, un match à rejouer), l'objectif se dessine avec plus de précision.
5.400 secondes plus tôt, l'heure était aux supputations. L'accession était de toutes les discussions. On l'évoquait à mots couverts, un peu par superstition. On y croyait déjà, sans trop y croire.


En fanfare
Mais les plus motivés à l'idée d'évoluer à l'étage au-dessus, restaient bien sûr les joueurs. Comme des morts de faim, à l'image d'un Diamé déterminé, les Stadistes se lancèrent sans calcul à l'assaut de la défense renforcée des Lusitaniens. Et en deux temps, trois mouvements, ils parvenaient à faire la différence.
La première fois, grâce à un coup de... main du défenseur Barbier, auteur d'un mauvais réflexe dans la surface. Carton jaune pour le fautif et penalty pour les Stadistes, transformé sans l'ombre d'une hésitation par le gaucher Liabeuf (7e).
A peine le temps pour les visiteurs de digérer leur amertume et leur rancune envers l'arbitre, que les Lusitaniens encaissaient un deuxième but, une œuvre signée du tandem Ducourtioux (le centreur)-François (le finisseur).
Deux buts en dix minutes, il y a bien longtemps que Delaune n'avait pas été à pareille fête. Le scénario idéal pour un leader sûr de sa force et de son jeu.
Mais, comme le répète souvent Marc Collat, rien ne sera facile cette saison. Et c'est ainsi que le géant Trohel, profitant d'une mauvaise relance de la charnière centrale locale, s'en allait dribbler Balijon avant de glisser la balle dans le but vide (17e).


Gaston enfin !
Progressivement, l'euphorie initiale cédait sa place à un climat de trouille alimentée par les assauts bien plus ordonnés des visiteurs.
Ces derniers manquaient même l'égalisation, lorsqu'un coup franc excentré de Planus jetait de façon incompréhensible la panique devant Balijon (18e).
Pourtant, paradoxe footballistique, c'est au moment précis où les Rémois étaient acculés dans leur camp, qu'ils allaient réussir le break.
Le tout après un long dégagement de Balijon, prolongé de la tête par Diamé vers Denquin. Ce dernier, sur le côté droit, résistait à Barbier et décrochait un tir lobé du droit qui trompait Oliveira (34e).
A la reprise, le jeu se stabilisait au milieu du terrain. Ni dans un camp, ni dans l'autre, on ne souhaitait enflammer les débats. Diamé, profitant d'un contre favorable, se présentait seul face à Oliveira. Pourtant appliqué, le Franco-sénagalais croisait trop son tir du droit (56e).
La réponse lusitanienne intervenait quelques minutes plus tard sous la forme d'une superbe reprise de la tête de Synaeghel, bien maîtrisée par Balijon (58e). Dans la foulée, Diamé se créait une nouvelle occasion, mais son tir, après un une-deux avec Liabeuf, était bloqué par Oliveira.
S'il y en avait un qui ne voulait pas lâcher le morceau, c'était bien Gaston.
Malheureux sur quelques coups, l'ex-goleador de Bourges se jetait sur tous les ballons et c'est logiquement qu'il allait être récompensé de ses efforts. Au départ, Liabeuf mystifiait son défenseur avant d'adresser un centre en retrait pour Heitzmann dont le tir rasant était repoussé par Oliveira dans les pieds de Diamé qui n'avait qu'à pousser le ballon dans le but vide (74e).
La fin du match était du même tonneau. Le Stade avait mené son affaire quatre à quatre : quatre buts pour une quatrième victoire d'affilée. Gérard Kancel

 

 

                                                                                          clic A l'aller Reims avait gagné au raccroc

«Faites-vous plaisir ! Amusez-vous ! » Sylvain Matrisciano martèle depuis peu un nouveau discours. L'entraîneur des Lusitanos ne veut même plus entendre parler de la situation de sa formation au classement ni même du maintien à assurer à tout prix. « Arrivera ce qui arrivera, lance-t-il. Il ne faut plus se prendre la tête. »

Désormais condamnés à une série d'exploits pour sauver leur peau en National, les coéquipiers de Patrice Trohel comptent donc débarquer à Reims, actuellement en tête du championnat, sans la moindre pression.

« Le mot d'ordre est de se faire plaisir, insiste Matrisciano. Face à Valence, j'ai été satisfait de la manière. Les garçons ont tenté des choses même s'ils ont encore manqué de réussite. Continuons avec la même envie jusqu'à la fin de la saison. »

Accablés par les malheurs depuis le coup d'envoi de la compétition, les Lusitanos veulent ainsi mettre un point d'honneur à achever cette saison la tête haute. Déjà décidés à ne rien lâcher - Valence peut en attester - les troupes de Johnny Sousa, toujours très à l'aise face aux équipes du haut de tableau, ne se rendront donc pas en terre rémoise en victime désignée. Hormis Pimenta, touché à un pied, Sylvain Matrisciano pourra s'appuyer sur un groupe au complet. Johann Boullé (Le Parisien)

 

 

LA ROCHE-SUR-YON - STADE  DE  REIMS : 0-1

R e i m s   d e v i e n t   l e a d e r   d u   N a t i o n a l

         Samedi 13 avril 2002 - 33e Journée de National - Arbitre central : Didier GOULARD  

                                                                                                        Sébastien HEITZMANN (51e sur penalty)

 

                                                                                                                      Arnaud Balijon

"Nono" superstar !

 

clic ►"Reims a eu la chance du champion..." (L'Union)

 

Une fois n'est pas coutume, ce soir Reims a été servi par la chance. Tous les supporters présents sur place s'accordent à le reconnaître, voire à qualifier cette victoire de "petit hold-up".

clic ►►► Trop fort le gri-gri !

 

Ce match fut celui des extrêmes, entre une équipe de La Roche libérée qui évoluait à son meilleur niveau, et une formation rémoise tétanisée par l'enjeu qui s'est contentée de subir la loi des Vendéens. La barre rémoise a tremblé deux fois et il aura fallu une main vendéenne dans la surface pour que les Rémois parviennent à débloquer le score.

Incontestablement, le onze stadiste doit une fière chandelle à Arnaud Balijon, impérial ce soir. Mais, dit-on, il n'y a pas de grande équipe sans grand gardien. De même qu'il n'était pas trop tôt que la chance tourne enfin.

Reims est désormais en position de force. Pourtant, que cette fin de championnat est stressante ! Si stressante que les Rouges & Blancs en perdent parfois leur football. Plus que jamais, le soutien inconditionnel du public est capital. La D2 n'est pas encore acquise, loin s'en faut !

Le direct

 

 

                                                                               LE DIRECT

clic ►►► Chouette chez les Chouans (L'Union)

 

19h10 - Les Kops rémois viennent de bâcher dans l'enceinte d'Henri-Desgranges. Autour du vélodrome, deux tribunes métalliques ancestrales se font face. 

19h30 - Cannes mène 0-1 à Sète. Besançon et Clermont sont à égalité 1-1. Ces deux rencontres ont débuté à 18 h. Il reste 20 minutes de jeu.

19h40 - Les joueurs rémois sont à l'échauffement. Dans le même temps, Clermont, réduit à 10, s'incline 3-1 à Besançon. C'est également fini à Sète, où Cannes s'impose 0-1 

20 h00 - Tifo du kop Rouge & Blanc pour saluer l'arrivée des joueurs rémois. Heitzmann et François seront associés en attaque d'entrée de jeu, tandis que Diamé, Akpakoun et Liron sont sur le banc. En milieu de terrain, Guillou évolue en lieu et place de Laurent, suspendu. Il y a plus de 100 Rémois à La Roche. C'est parti !

5e Gros pressing rémois en ce début de rencontre. Informés des résultats de leurs adversaires, les Stadistes cherchent le break d'entrée, mais l'arrière-garde vendéenne - pourtant réputée pour sa fragilité - tient le choc pour l'instant. Mais, attention... La Roche peut aussi se montrer dangereux en contre comme ce fut déjà le cas à deux reprises en ces premières minutes. - 9e : débordement de Denquin qui centre pour François, mais l'attaquant rémois pousse trop son ballon -. 14e : En ce début de match, Reims a opté pour la stratégie des longs ballons en profondeur... sans grand succès pour le moment. En réalité, les Stadistes hésitent à trop se découvrir pour se préserver d'un contre vendéen. Les locaux ont en effet déjà porté le danger devant le but de Balijon à plusieurs reprises.

Marc Collat est un fin stratège. La preuve : interdit de banc, il s'est tout bonnement collé au grillage, à... moins d'un mètre de son adjoint, Patrice Lair.

20e : La rencontre est maintenant très équilibrée. Les joueurs de La Roche font jeu égal avec les Rémois en milieu de terrain, mais ne se montrent guère dangereux. Toutefois, les Rémois ne parviennent pas à porter le danger dans le camp vendéen. 25e Action vendéenne très dangereuse devant les buts rémois, soldée par un cafouillage monstre. Balijon récupère quasi miraculeusement le ballon au milieu d'une nuée de joueurs campés dans sa surface. Reims est maintenant clairement dominé par La Roche. Ne parvenant pas à maîtriser le milieu de terrain vendéen, les Rémois abusent des longs ballons en direction de leurs attaquants et, notamment, de Sébastien Heitzmann dont on sait qu'il n'apprécie guère les services en profondeur. 35e : action extrêmement dangereuse devant les buts rémois. Fall rate son geste défensif et sert involontairement Beyrac, seul face à Balijon. Le jeune gardien rémois parvient à repousser le ballon qui est repris aux 6 mètres par Limousin, placé en embuscade... La balle frôle la transversale alors que Balijon, cette fois, était battu. Reims tremble.

38e : Sur un contre, François, esseulé, hérite du ballon devant la cage vendéenne... mais son tir frôle le poteau d'Ardouin. Cette occasion était (théoriquement) immanquable !

Quelques secondes auparavant La Roche aurait pu ouvrir le score si Balijon s'était laissé abusé par une feinte des attaquants vendéens. Mais le jeune gardien rémois est déjà très... expérimenté.

Il n'en demeure pas moins qu'en cette fin de première mi-temps, les Rémois sont ballotés par une équipe de La Roche qui joue sans pression, assurée désormais de son maintien en National. L'affaire se corse pour les Rémois... car Angoulême vient d'ouvrir le score contre Alès. En dépit de la domination vendéenne, il est impératif de ramener des points de La Roche-sur-Yon. Cédric Liabeuf sanctionné (carton jaune). Mi-temps   

 

Première mi-temps difficile pour les Rémois. La stratégie de Marc Collat est maintenant limpide. Subir et tenir... avant de faire rentrer les deux flèches de l'attaque (Diamé et Akpakoun) au moment où les Vendéens, qui se sont beaucoup dépensés en première période, commenceront à accuser le poids de la fatigue.

 

SECONDE MI-TEMPS : 

C'est reparti à La Roche. 50e R.A.S en ces premières minutes, si ce n'est deux corners rémois mal négociés... ce qui n'a rien de très original, mais prouve que la physionomie du match semble évoluer en faveur des Stadistes. PENALTY POUR REIMS (le ballon a été touché de la main dans la surface par un défenseur vendéen, Boche) BUT POUR REIMS ! Penalty magnifiquement transformé par Sébastien Heitzmann. 

Dans la minute qui suit, Heitzmann, décidément intenable en cette seconde mi-temps lance Denquin qui tente de lober le gardien vendéen. 55e : fin des exploits de Sébastien Heitzmann :-). Marc Collat joue la prudence et le remplace par Ludovic Liron pour mieux museler les attaquants de La Roche. Reims aligne désormais une défense à cinq, comme la semaine dernière face à Boulogne. 58e : très grosse occasion de Jeremy Denquin. Le petit attaquant perd son duel contre le gardien vendéen, mais récupère la balle et tire... à quelques millimètres du poteau. Les Vendéens ont le tournis, mais pas pour longtemps puisque La Roche tire le poteau... à bout portant (61e) ! Dans la minute précédente, les attaquants vendéens s'étaient déjà mis en évidence, obligeant Balijon à une superbe parade sur une reprise de volée ! C'est un match fou. 

Petit instant de détente à La Roche, le temps de vous signaler que Wilfried Bertrand a reçu un carton jaune à la 57e minute... au grand dam de son Fan Club. 70e : Nouvelle attaque de La Roche. Beyrac se joue de Fall et échoue sur... Balijon, impérial ce soir ! Tout du moins pour le moment... 72e : Rodrigue Akpakoun (et sa force de percussion) remplace Cédric Liabeuf (et ses dribbles chaloupés). Reims est en train de réaliser la bonne affaire de la soirée, mais il est encore trop tôt pour faire les comptes. La fin de match s'annonce tendue. Carton rouge pour un joueur vendéen (deux cartons jaunes). On se détend et on respire très fort ! Jonathan Guillou a été touché sur l'action qui a conduit à l'expulsion, mais il peut finalement reprendre sa place. 80e : encore 10 à 12 minutes à tenir et REIMS SERA EN TÊTE DU CHAMPIONNAT, A ÉGALITÉ AVEC CLERMONT ET TOULOUSE. (Angoulême mène 2-1 contre Alès).

85e minute : Sur un corner, la tête d'un joueur de La Roche frappe la transversale !!!

89e minute du temps réglementaire : Diamé remplace François, épuisé. Arrêts de jeu à La Roche.

C'est terminé ! REIMS EST CO-LEADER AVEC TOULOUSE ET CLERMONT. Les supporters rémois peuvent faire un tour d'honneur.

 

 STADE  DE  REIMS - BOULOGNE : 1-0

        Samedi 6 avril 2002 - 32e Journée de National - Arbitre Central : Olivier PRENGIEL  

                                                                                                                                 Cédric LIABEUF (17e)

Stressant

 clic ►►► Le fil de match                

                                                                                              C

Il n'est pas désagréable de contrarier les statistiques selon lesquelles une équipe ne fait jamais le plein de points lorsqu'elle dispute deux rencontres consécutives à domicile. D'autant que les Rémois ont engrangé hier soir trois unités qui les placent dans une situation intéressante. Mais ce ne fut pas une partie de plaisir. Quelle pugnacité chez les Maritimes!

Après avoir ouvert le score sur une tête croisée de Cédric Liabeuf au quart d'heure de jeu, le Stade aurait pu rentrer aux vestiaires avec un 3-0 en poche sans que nul n'y trouve à redire. Mais Boulogne avait décidé de vendre chèrement sa peau. L'intenable Guy G'Badie, épaulé en seconde période par Vincent Ehouman, en a fait voir de toutes les couleurs à l'arrière-garde rémoise. A tel point que Marc Collat a rapidement choisi d'assurer le résultat en alignant une défense à cinq inédite cette saison à Delaune. En toute fin de rencontre, les Maritimes auraient même pu revenir au score sans une parade magistrale d'Arnaud Balijon sur un coup franc tiré à la limite de la surface de réparation. C'est dire !

Mais l'essentiel est là : dans un stade plein à craquer, avec un public (enfin) présent derrière son équipe dans les moments difficiles, les Rémois se sont placés en position de force dans le sprint final... S'ils parviennent à faire entendre leur voix devant la Commission des Litiges de la FFF, ils pourraient même virer en tête mardi soir.

Pas question de se démobiliser pour autant, car tout pourrait être remis en cause samedi prochain en cas de faux pas à La Roche-sur-Yon. Cette fin de Championnat est ainsi faite...  Pour passer à l'étage supérieur, il faudra avoir les nerfs solides. 

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Indiscrétion - Dimanche, Marc Collat a appelé Jacky Colinet, l'entraîneur de l'USBCO pour lui avouer que jamais cette saison son équipe n’avait été autant bousculée que lors de la seconde mi-temps face à Boulogne.

 

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