SES PREMIERS PAS

 


ARRIVÉE : SAISON 2001-2002 (National)
GARDIEN
Octobre 2004 : Présélectionné en équipe de France Espoirs

 

 

 

Arnaud Balijon :

« Au service de l'équipe »

 

 

 

 

mai 2002 - Propulsé en National à la suite de la blessure d'Olivier Tingry, Arnaud Balijon a démontré en l'espace de deux apparitions qu'il possédait, à 18 ans, les épaules solides.

 

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Parti de Lille, son club formateur, où on ne lui proposait pas de contrat, à l'été 2000, cet étudiant en première année de STAPS, pensait avoir trouvé fortune à Metz, après avoir été contacté par Rennes et Châteauroux. Mais recalé en Lorraine, c'est dans sa ville natale de Reims que le gardien de but rebondira finalement. On connaît la suite.


Arnaud, vous êtes titulaire depuis deux matches, comment s'est passée votre intégration ?
« Très bien, grâce aux autres joueurs qui m'ont beaucoup aidé. Gaston Diamé, Rodrigue Akpakoun, Fabrice Reuperné et Jonathan Guillou, avec qui j'ai plus d'affinités, m'ont particulièrement soutenu. Et Jean-Marc Rodolphe, l'entraîneur des gardiens de but, m'a parlé avant mon premier match, contre Alès, pour que je sois prêt ».


Comment avez-vous appris votre titularisation ?
« En fait, j'ai assisté au match contre Cannes, mais je n'ai pas vu qu'Olivier s'était blessé. Le lendemain matin, Marc Collat m'a téléphoné à 7 h 40 pour m'annoncer que je jouerai la prochaine rencontre. J'étais très content et je l'ai pris comme une chance et une récompense pour le travail accompli depuis le début de saison. Avant Alès, le coach m'a surtout dit de jouer mon jeu en restant relâché, mais toujours concentré ».


« Il faudra que je redescende de mon nuage »


Jusqu'à présent, vous n'avez pas connu de souci majeur.
« C'est vrai que tout s'est plutôt bien déroulé, même si j'étais dégoûté de prendre ce but face à Alès. Moi qui ai horreur d'en encaisser. Enfin, je peux comprendre qu'en menant 3-0, certains joueurs traînent la patte.
A Valence, je m'attendais à avoir beaucoup de boulot face à la meilleure attaque du groupe. J'en ai eu, mais les Valentinois ne se sont pas montrés trop dangereux, même si quelques sorties aériennes se sont avérées chaudes. Malgré nos occasions, la satisfaction du match nul à l'extérieur l'emporte ».


Comment gérez-vous cet intérim ?
« Ca me permet d'abord de découvrir le haut niveau. Je sais qu'il faudra que je redescende de mon petit nuage quand Olivier reviendra, car c'est une pièce maîtresse de l'équipe. J'espère que ça se passera du mieux possible parce que je suis au service de l'équipe. Ensuite je réintégrerai la réserve, tout en restant à la disposition des entraîneurs ».


Comment appréhendez-vous la venue du Racing samedi ?
« Il s'agit d'un week-end important pour nous et même d'un mois décisif qu'il conviendra de bien négocier, avec un calendrier chargé. Il faut surtout faire un carton plein à domicile pour réussir à monter. Concernant le Racing, il possède de grosses individualités à défaut d'un collectif soudé. Seulement, ce sera difficile dans la mesure où les Parisiens demeurent sur une bonne série, ponctuée d'une victoire 4-1 sur la Roche-sur-Yon ».
Recueilli par Cédric GOURE (L'Union)


 

 

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL