CHRISTOPHE CAZARELLY


ARRIVÉE : SAISON 2004-2005 (Ligue 2)
MILIEU DÉFENSIF

 


La presse en parle


 


 

 

Christophe Cazarelly
18 décembre 2004

 

 

 

Le Sécateur

 

Milieu défensif trentenaire (il est né le 10 février 1975) Christophe Cazarelly arrive à Reims pour suppléer Claude Dambury, dont le retour en équipe première est improbable. Ce Marseillais formé à Nantes évolue depuis 10 ans en Ligue 2 et compte 229 matches au compteur.

Après avoir fait l'essentiel de sa carrière à Laval, il était arrivé à Amiens en 2003 sous l'ère Denis Troch qui l'alignait régulièrement dans l'entrejeu. Mais Alex Dupont ne lui fait pas confiance et, depuis le début de saison, le "Sécateur" fait banquette à La Licorne. Cette situation lui a évidemment donné envie de se "tailler".

Pourquoi à Reims ? Tout bonnement parce que l'ex-Amiénois Jean-Marie Stéphanopoli et l'ex-Lavallois David François l'ont côtoyé au cours de leur carrière, et que Ladislas Lozano aime bien faire son marché dans les commerces de proximité.
"C'est un joueur qui a beaucoup de tempérament et de caractère" dit de lui Jean-Pierre Caillot. Ceux qui ont eu l'occasion de le voir jouer régulièrement estiment qu'il est même plutôt "agressif" et qu'il ne fait pas bon vouloir le prendre de vitesse sous peine se faire "cisailler". D'où son surnom !
Cazarelly fait partie de ces joueurs plein d'abnégation - voire même un peu besogneux - qui se sacrifient toujours pour le collectif. Du coup, sa carrière est aussi discrète que son panache balle au pied. Excellent récupérateur, le "Sécateur" semble plus limité au niveau de la relance. Nous aurons l'occasion d'en juger dès le 11 janvier prochain contre Laval et pendant… 2 ans et demi, durée étonnamment longue du contrat signé avec le Stade de Reims.

Selon les Amiénois, Cazarelli présente aussi le défaut d'être très irrégulier d'un match à l'autre.

Christophe Cazarelly : Né le 10 février 1975 à Marseille - 1m75 - 73 kg.

 

 

 

"Caza" a posé ses valises en terre rémoise

 

Après huit saisons passées sous le maillot tango et un détour par Amiens, Christophe Cazarelly porte désormais les couleurs de l'emblématique Stade de Reims. Peu utilisé en Picardie, il espère s'épanouir en Champagne.
Christophe Cazarelly n'aura pas eu à faire beaucoup d'efforts pour s'imposer à Reims. Dès ce soir, il sera titulaire au sein du milieu de terrain champenois aux côtés de Didot et Boutal. « Le club me voulait, c'est plutôt normal que j'intègre l'équipe rapidement » précise l'ex-Lavallois. Absent lors de du succès rémois à Schiltigheim en Coupe de France (0-2) pour cause de suspension, il va pouvoir entrer rapidement dans le vif du sujet de sa nouvelle formation. « J'étais en fin de contrat avec Amiens au terme de la saison. J'étais allé voir les dirigeants pour leur demander s'il comptait sur moi, ce n'était pas le cas. J'avais des contacts avec trois clubs et j'ai donné rapidement suite à la proposition des Rémois qui était à la recherche d'un milieu défensif. »

Peu utilisé par Alex Dupont depuis son arrivée dans le club amiénois, Christophe Cazarelly a décidé de changer d'air pour trouver du temps de jeu. Un saut qui ne s'est pas fait totalement dans l'inconnu. « A Reims, je connais Jean-Marie Stéphanopoli avec lequel j'ai joué à Amiens puis Laval mais aussi David François qui fait désormais parti du staff. » Un changement en cours de saison qui n'a rien de déstabilisant pour l'ancien Mayennais. « Quand tu as envie de quitter un club pour signer ailleurs, il n'y a pas de problème particulier. Ici à Reims, le club a des ambitions. Il doit d'abord assurer son maintien, c'est une priorité mais ensuite, il pourra peut-être penser à aller voir plus haut. Le week-end dernier, en Coupe de France, nous avons évité le match piège en jouant avec sérieux. Finalement, on passe plutôt logiquement. » (NDLR : le Stade de Reims retrouvera l'OGC Nice en 16es de finale)

Pour ses débuts sous la tunique champenoise, hasard du calendrier, « Caza » retrouvera un club où il aura passé huit saisons sous la coupe de Denis Troch qui l'avait enrôlé dans l'effectif tango, d'Hervé Gauthier ou encore de Victor Zvunka. Auparavant, il était passé par Ancenis et le FC Nantes. Une coïncidence et un retour qui ne l'émeut pas plus que cela. « Je pensais que la presse allait plutôt s'intéresser à Jean-Marie (lire Stéphanopoli), j'avais un peu oublié » lâche-t-il avec son accent marseillais vissé aux lèvres. Le public lavallois, lui, se souvient parfaitement de ce joueur de devoir, rompu à jouer à toutes les sauces et qui face au PSG en Coupe de France avait fait brillamment parlé de lui. S. B.

 


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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL