REIMS - ENTENTE S.S.G. (National) : 0-1

Coupe de France - 8e Tour - Samedi 10 décembre 2005 Antony Gautier   Alo'o 65e R  E  I  M  S     É  L  I  M  I  N  É Le Stade aux abonnés absents ! ... contrairement à Alo'o A quelques jours du derby, voilà un match qui va laisser des traces et faire couler beaucoup d'encre. Reims quitte la Coupe de France par le soupirail et, il faut bien l'avouer, ne méritait pas mieux. C'est à une parodie de football que le public rémois a assisté ce samedi. 8 Pour revivre le live clic sur le bouton L'Union Le Forum   L'essai du jour Le Stade à court de solutions La mésentente   A chaud... et froid Petite surprise en défense centrale, côté rémois, puisque Barbier (initialement prévu) ne tient finalement pas sa place. C'est donc le rassurant tandem Delmotte-Jeannel qui officie. Autre surprise sur le banc, puisque Thierry Froger a convoqué l'arrière droit de la réserve, le tout jeune Yanik. Les Parisiens, de leur côté, évoluent dans un schéma classique à l'extérieur, avec un seul attaquant de pointe. A noter qu'ils se sont faits une petite frayeur en arrivant très tard à Reims, à tel point qu'ils ont dû commencer leur échauffement... dans le bus. Enfin, sachez que les photos mises en ligne durant le match sont signées Joffrey Scheier... et les moyens techniques Orange. Le match, quant à lui, est à suivre action par action grâce aux webmasters de l'Entente qui, eux aussi, ont eu un peu de retard par rapport à l'horaire prévu. Mais tout est rentré dans l'ordre.   BALIJON COMMINGES DELMOTTE JEANNEL BALDE BONNAL BAH IESCH FERET NZIGOU HEITZMANN 0-0 à la pause dans un match jugé "soporifique". Ceux qui sont allés à Delaune cette saison savent de quoi je veux parler... Quelques sifflets ont d'ailleurs raccompagné les joueurs aux vestiaires, car l'Entente n'est visiblement pas un foudre de guerre. En fait, même s'ils se sont offerts deux bonnes occasions par Nzigou et Ieslch, au cours de cette première période les Rémois ne sont pas parvenus à percer le bloc défensif parisien. L'Entente, quant à elle, s'est montrée dangereuse sur deux contres menés par Mahamat et Alo'o, dont il va sans dire qu'il n'est pas aux abonnés absents... même si ses combinaisons sont un peu "téléphonées".   La seconde période n'est d'ailleurs pas loin de ressembler à la première, à tel point que les supporters de l'Entente se prendraient (presque) à y croire. Seul événement notable côté rémois à l'heure de jeu, la sortie de Feret qui cède sa place à Maspimby, un joueur dont se demande parfois s'il est vraiment aussi "pétri" de qualités qu'on l'avait cru de prime abord. 65e 0-1 Alo'o - Il n'en va pas de même côté parisien puisque Alo'o, au départ de l'action et à la finition, ouvre le score pour l'Entente. Côté droit, il lance Planus, à la lutte avec Delmotte. Planus récupère, centre du plat du pied pour Alo'o qui peut conclure en deux temps.   La première période n'avait pas été brillante, la seconde fut tout bonnement affligeante. Aucune envie, un festival de passes à l'adversaire et de gestes techniques ratés... A l'exception peut-être de Christophe Delmotte, tous les Rémois sont à unir dans ce chef-d'oeuvre de médiocrité qui fut parachevé par le malheureux Sébastien Heitzmann. L'attaquant rémois n'est pas parvenu à pousser le ballon dans le but vide, alors qu'il était seul devant la cage. Ce Sannois-Reims restera dans les mémoires comme l'illustration d'un nivellement des valeurs par le bas. Ce n'est pas de très bon augure avant le derby. Pierre Ménès : "C'était un match affligeant. J'ai vu ce soir le plus mauvais match depuis que je suis au Stade de Reims. On a malheureusement retrouvé aujourd'hui le manque de combativité déjà évoqué contre Istres. Je pense qu'on ne peut pas gagner un match en jouant les 3/4 des ballons vers l'arrière. Si pour gagner une rencontre, on doit ouvrir la marque dans le premier quart d'heure, ce qui est la réalité au Stade de Reims aujourd'hui, c'est sûr que cela va être compliqué. On a toujours les mêmes problèmes offensifs mais je pense que si on avait su leur mettre la pression on les aurait certainement poussés à la faute. On n'a pas su le faire et Sannois a même joué par moment à sept dans notre camp. Preuve qu'on ne leur faisait pas bien peur. C'est donc une qualification et une élimination largement méritée. Ce soir je suis énervé par le comportement des joueurs et je suis très inquiet."     Les précédentes confrontations     ► Reims-Sannois : 2-1     ► Sannois-Reims : 0-3   Sur le zinc     ► La chronique de paolo92   LES PRÉCÉDENT