DANY LE ROUGE - 79 ANS DE PASSION STADISTE

Un portrait signé Jean-Pierre Prault - 17/10/2015

A U    B O N    T E M P S    DU    N A T I O N A L

 

DANY LE ROUGE : " ALLEZ, RINCE !"

 

 

Daniel Wargnier : "Appelez-moi Star War"


Chaque année à l'approche de Noël, Dany le Rouge, alias Daniel Wargnier, assure des séances de dédicaces non-stop sur le stand "Stade de Reims" du Village de Noël (Place d'Erlon). Celui qui est aux supporters rémois ce que l'empereur Haïlé Selassié est aux rastas y est présent en permanence jusqu'au 24 décembre inclus, à l'exception des tranches horaires correspondant à la diffusion des feuilletons télé de France 3 réservés aux personnes âgées : le Renard, Derrick...

 

TOUT SAVOIR
SUR LE VILLAGE DE NOËL




Fidèle au poste comme depuis de nombreuses années, Dany le Rouge s'occupera du chalet du Stade de Reims dans le cadre de l'animation commerciale "Le village de Noël" organisée par l'association "Les Vitrines de Reims" en partenariat avec la Ville.
Ce "village" implanté Place d'Erlon et dans les rues adjacentes est en place jusqu'au 24 décembre 2006 inclus. Le village, qui réunit plus d'une centaine de chalets, est ouvert tous les jours de 10h30 à 19h30 (de 14h à 19h30 le lundi) ainsi que certains soirs.


La légende de Dany le Rouge



Sponsor officiel de "La légende de Dany le Rouge"





 

 

FAITS DIVERS

Le caïd des travées


clic

 

 

 

  La double vie de Dany le Rouge

 

Enquête :

Gérard Kancel-Eurfoyalé - Christophe Hébert-L'Hué - Cédric Goure-Aprelbiftek

 

Fort de ses appuis dans le mouvement Ultra, Dany le Rouge se croit intouchable.

"Cette histoire me fait doucement rigoler", aurait-il confié à des proches.

 

 

 

EPISODE 6

Reims - février 2004

 

 

Forza Dany !

 

27-02-04 - Conférence de presse improvisée de Dany le Rouge et de ses sbires d'Ajaccio et d'Allez Reims pour dénoncer le retard dans les travaux de reconstruction de Delaune et réclamer l'indépendance de l'Ile de beauté, histoire de partager les frais. Un point presse que Dany concluera par un tonitruant "Aux Aaaaarmes !"

 

 

 

EPISODE 4

Wasquehal - octobre 2003

 

Episode 4 : les sandwiches revisités

 

 

Alertée par les papiers de VDT, à Wasquehal la Sécu était vigilante. Grâce à la complicité de "Cochonou" (Wilfried Boys) qui s'est efforcé de retarder les contrôles en endossant le rôle ingrat du supporter ivre, Dany le Rouge a cependant eu le temps de dévorer les fumigènes planqués dans son sandwich, passant encore à travers les mailles du filet. Mais, cette fois, il s'en est fallu de peu...

 

 

EPISODE 3

Gueugnon - Mai 2003

 

 

Episode 3 : L'homme au sac rouge

 

03-05-03 - Depuis les récentes révélations sur les agissements occultes de Dany le Rouge, "l'homme au sac rouge" est évidemment placé sous haute surveillance par les paparazzi et autres oreilles murales de VDT. La démarche ne s'est pas avérée inutile à Gueugnon, où la pêche a même été plus fructueuse que prévue, puisqu'elle a permis de déceler la présence d'un "gros poisson" gravitant dans l'entourage proche de l'agitateur rémois. Ce mystérieux personnage est en cours d'identification, mais il n'est pas interdit de penser qu'il ait un rapport direct avec un internaute qui nous abreuve de diatribes sur le forum officiel dès que le Stade connaît des problèmes. Nous vous en dirons sans doute plus dans quelques jours.

Il est 19h30 samedi, à Gueugnon. Le portable (sophistication extrême) de Dany le Rouge vibre. L'homme à l'inséparable sac rouge se glisse discrètement à l'écart de la tribune des Rémois et chuchote quelques mots. Mais, pas assez bas... De quoi parle-t-il ? Des récentes révélations faites sur son compte dans cette rubrique ! Révélations qu'il qualifie de "blague de Michel Hamel" (sic) pour en atténuer l'impact. Mais, visiblement, ces justifications farfelues ne rassurent pas son mystérieux interlocuteur qui insiste. En réalité, il cherche surtout à s'assurer que DLR a bien pu "livrer le colis" (selon son expression), en dépit de la vigilance nouvelle que nourrit la sécurité à son égard. "J'en ai fait mon affaire" aurait rétorqué Dany le Rouge. Et l'on comprend mieux comment en regard de la photo ci-dessous. Le colis en question ne serait autre qu'un marqueur destiné, une nouvelle fois, à jeter l'opprobre sur un groupe de supporters via des tags signés de son nom sur les sièges. Vieille vengeance ! Et le règlement de compte entre le père spirituel des supporters rémois et ses fils à l'âme (trop) rebelle n'est pas terminé. Selon certaines sources, il pourrait connaître un épisode d'une ampleur jamais égalée dans l'ignominieux, lors de la rencontre Reims-Toulouse.

Voici comment Dany le Rouge a corrompu la sécu à Gueugnon :

et ne vous fiez pas à la marque des gobelets !

Aurélie n'est plus LA seule ! Et L'homme au sac rouge est encore à l'origine de ce phénomène.

Objectif : briser le monopole établi par la supportrice mythique de Liabeuf
en multipliant les clones. c'est ce qui s'appelle "diviser pour régner".

Dany le Rouge fait feu de tout bois. Il aurait même engagé des tractations

visant au rachat de la caravane des supporters de Gueugnon. Dans quel but ?

 

EPISODE 2

Chavignon (Aisne) - Avril 2003

 

Episode 2 : la patte du maître

 

27-04-03 - Grillé du côté de Reims, Dany le Rouge exporte maintenant son savoir-faire en Picardie. Il est vraisemblablement à l'origine des incidents qui se sont produits dimanche après-midi du côté de l'Ailette où un supporter des "Kaoticows" (déviante rurale des ultras rémois) a été légèrement brûlé aux mains pour avoir manipulé imprudemment un mélange de chlorate et de sucre, provoquant une réaction fumigène incontrôlable.

Si le sucre avait été acheté dans une épicerie de Chavignon (Aisne), le chlorate était en effet en provenance de Reims, convoyé par une dizaine de supporters appartenant à un groupe créé par Dany le Rouge : le KRB (Khlorate Réactif Brûlant). Voir ci-dessous, l'article "Les langues se délient".

L'incident a eu pour effet secondaire de déconcentrer l'équipe de La Vallée de l'Ailette qui livrait un match capital contre celle du chef-lieu de canton (Vailly-sur-Aisne) dans la perspective de l'accession à la Série 2 (de district). Les Ailerons sont passés à la caisse sous la forme d'un 4-1 (disons plutôt 1-4) digne de Wasquehal, et rentrent désormais dans le rang.

 

 

 

EPISODE 1

Reims - Avril 2003

Episode 1 : la main dans le sac

 

L'astuce de Dany le Rouge pour tromper la vigilance de la Sécu : un sac à double enveloppe et double fond.

Le rouge, d'apparence anodine, abritait les lots de la tombola d'Allez-Reims. Le bleu cachait les fumis.

Impossible d'en dire plus sur la technique utilisée au risque de la voir dupliquée.

De plus en plus vigilants, les services de sécurité viennent de piéger celui qui réussissait à introduire des fumigènes dans le stade depuis le début de la saison. Dans son sac, il prétendait transporter les lots de la tombola, mais une demi-moustache grillée a suffi à le trahir. Cet homme dirige l'un des mouvements de supporters rémois qui incarne le mieux la philosophie Ultra. Ce fut le premier à démocratiser les pogos durant les rencontres, avant que des cas de sciatique ne l'obligent à plus de retenue. Depuis, l'idée a été reprise par les Ultrem et le KRB, les pogos des Wilfried Boys n'étant - à l'inverse - que la résultante d'un phénomène naturel.

- pogo : action qui, dans les travées, consiste à se bousculer épaule contre épaule en titubant (dans les grandes lignes).

Les langues se délient

Une casquette truquée

Jusqu'à présent, Dany le Rouge (qui n'a pas volé son surnom) bénéficiait d'une totale impunité. Mais aujourd'hui, les langues se délient. "Pompon", l'un des "membres fondateurs" (tout du moins le pensait-on) des Ultrem, est le premier à avoir osé raconter son calvaire sur le forum du Stade. En réalité, Dany le Rouge aurait manipulé l'ensemble du mouvement supporter rémois dès la fin des années 80, au retour de plusieurs stages dans les camps d'entrainement italiens.

"Eh bien voilà... Cet homme à la sympathique moustache, bien connu des hautes sphères du club, cache parfaitement son jeu sous l'apparence d'un paisible supporter.
Petit retour en arrière. A la fin des années 80, il monte le Kop Pesage, pour faire pression à domicile sur les équipes adverses.

Au milieu des années 90, le kop s'étant essouflé, il embrigade de jeunes supporters en leur imposant le nom d' "Ultrem" et en fournissant tout le matériel nécessaire (tambours, drapeaux). Mais en contrepartie, il nous obligea à nous rebeller contre les dirigeants et à abuser des fumigènes pour règler de vieux comptes avec certains dirigeants.

Ce fut alors la spirale infernale, car si on arrêtait, il balançait nos noms et adresses aux dirigeants et à nos employeurs ou proviseurs de lycée.
Craignant ensuite que le rapport de force s'inverse, il décide de chercher d'autres pigeons qu'il réussit à convaincre sans mal, ces derniers voyant en lui un supporter influant qui pourrait les aider à vivre leur passion. Ainsi naissent "les rouges", toujours selon son idée, si ce n'est que craignant que ce nom révèle trop sa véritable idéologie, il le change par "kop rouge et blanc", plus discret.
Toutes les actions contestataires menées par les groupes de supporters sont en fait orchestrées par lui. Il nous menace (KRB + Ultrem) en disant qu'il connait des "gens" qui pourraient nous faire beaucoup de mal.
Seul le fan club W.Bertrand est réellement autonome et libre.

On vit un vrai calvaire!!!!!!!! Se dresser ne serait pas sans conséquence sur notre sécurité et nos vies familiales, professionnelles ou nos projets d'études! S'exprimer par l'anonymat est notre seule possibilité que je saisis ici (et encore, peut-être qu'il connaît le webmaster?). J'en ai marre, il fallait que ça sorte.

Je l'ai fait sans l'avis de mon groupe et du KRB, mais qu'importe. L'article paru sur le lien cité plus haut nous redonne espoir, car là, il s'est fait capter et son cas va peut-être enfin être suivi de près. On attend la suite avec grande impatience." Pompon

Souvenez-vous. A l'automne dernier, un prétendu supporter de Reims était arrivé tout droit du Sénégal pour soutenir l'équipe.

En réalité, il s'agissait d'un marabout. Sa mission : intimider les supporters récalcitrants.


Un arsenal dans sa cabane au fond du jardin - Dany le Rouge partage sa journée entre l'entrainement (l'après-midi) et le jardin (le matin). Au fond, une cabane où (selon ses dires) "il va quand il a besoin" abriterait un véritable arsenal : fumis, mais aussi stock de piles usagées (réservé aux Amiénois) et plusieurs sacs de phosphate qu'il prétend utiliser comme engrais. En réalité, ce produit réactif à l'eau peut dégager une épaisse fumée. Il y a peu, il serait même allé en répandre une couche avant le match dans le parcage du KRB, sachant que la météo était menaçante. Et les investigations ne font que commencer... D'autres têtes devraient tomber.

Ainsi, hier, nous avons appris qu'un éminent webmaster venait de passer une semaine en Afrique du Sud... laissant, du même coup, le site officiel à l'abandon. Faut-il y voir un rapport avec le marabout ou un quelconque trafic ?

Gérard Kancel-Eurfoyalé

Thor

A CHAQUE MATCH, le chien de DarkReims RODE AUX ABORDS DU STADE - La formation reçue par Dany le Rouge dans les camps d'entrainement du sud de l'Italie est fort heureusement incomplète, le barrage de la langue pouvant expliquer ces carences. En effet, selon DarkReims, qui est maintenant plus particulièrement chargé de protéger le parcage KRB contre les opérations punitives qui pourraient être menées par les sbires de DW après cette série de révélations, le phosphate répandu sur le sol n'était qu'un simple engrais insensible aux mélanges. Tout au plus aurait-il pu faire grandir certains membres du kop à défaut de les rendre plus mâtures.

En revanche, depuis cette date, Dany le Rouge aurait pris des cours de formation complémentaire à l'université du troisième âge des ultras, spécialité chimie. Très récemment (contre Amiens) il se serait fait piéger par le flair de Thor, le chien de DarkReims, alors qu'il tentait d'introduire du sucre. Banal direz-vous ?! Oui, mais ce serait oublier un peu vite que Dany le Rouge n'est pas tombé de la dernière pluie (c'est le moins que l'on puisse dire). En effet, il avait auparavant couvert le sol du virage nord de chlorate... Un ingrédient qui peut s'avérer fumigène (voire explosif) au contact du glucose.

Par cet acte avorté, il cherchait (selon ses aveux) à jeter l'opprobre sur le KRB, accusé d'indiscipline pour avoir refusé de réaliser une banderole réclamant le retour de Cyril Cassese à la pointe de l'attaque rémoise. Depuis, Dany le Rouge a toutefois réussi à reprendre le groupe en main, l'obligeant à déployer une banderole anti-Goavec lors de Reims-Clermont. Il tenait ainsi à se venger du coach qui, mardi dernier, lui aurait interdit de jouer à la pétanque avec Cédric Liabeuf, alors que le n°11 était dispensé d'entrainement. Information confirmée par E.B.

L'Union venant de lui signifier une majoration du prix de son abonnement, qu'en sera-t-il au prochain match ? Christophe Hébert-L'Hué

TRANCHE DE VIE STADISTE

L'histoire édifiante du "supporter" qui a mis le Groupement dans le rouge

Traduction en ligne pour les internautes chinois

Légendaire  


La déco kitch du canapé a été réalisée sans trucage.

Chaque année, à l'occasion des déplacements en Bourgogne, on vous ressort l'histoire de ce supporter qui, en 2003, a failli provoquer la banqueroute d'Allez Reims, le (pourtant très "officiel") groupement de supporters de Dany "Wargnier" le Rouge.
Il y a pour cela plusieurs raisons. La première, c'est qu'elle est édifiante. La deuxième, c'est qu'il faut bien informer les nouveaux internautes qui n'ont pas connu cette époque bénie où Jean-Pierre Caillot n'était encore que sponsor chaussettes. Enfin (et surtout) force est de constater que cette histoire s'inscrit désormais dans la légende des Gueugnon-Reims, au même titre que la caravane qui sert de siège social aux supporters des Forgerons.
Après la vidéo exclusive mise en ligne l'an dernier, voici une nouvelle photo inédite de ce (pseudo ?) supporter qui restera à jamais l'exemple à ne pas suivre. Document évidemment masqué pour qu'aucune identification ne soit possible.
A quand un docu fiction sur "L'homme qui rêvait de prendre le car".
En attendant, voici son histoire.




L'homme qui rêvait de prendre le car
Reims - Mai 2003

Tout commence le vendredi 25 avril 2003 sur le coup de 22h. Le Stade de Reims des Boniface, Pickeu, Frétard, Tchami... (un cru exceptionnel) vient d'écraser Wasquehal 4 à 1. Ce qui est tout aussi exceptionnel, pour ne pas dire miraculeux... (1)
Emporté par un élan d'enthousiasme, un supporter occasionnel (il n'assiste jamais à plus de 4 ou 5 rencontres dans l'année) connu sous le nom de code de "Fifty One FC" décide de se rendre à Gueugnon, où le Groupement des Supporters de Dany le Rouge organise un déplacement quelques jours plus tard.

Le lundi 28 avril, il est l'un des tout premiers à s'inscrire par téléphone, dérangeant même Daniel Wargnier en plein Bigdil. (2)

- "Il était tellement bavard que je n'ai pas osé aborder la question du prix", raconte Dany le Rouge, trop content de s'en "débarrasser" (sic) au bout de vingt minutes de conversation. Et d'ajouter : "Je le connaissais de réputation".


Curieusement, alors qu'il n'a pas d'ami clairement identifié, Fifty réserve deux places. Dans son entourage proche, nul n'est au courant et, surtout, nul n'a formulé une quelconque intention de l'accompagner. Une idée qui, à vrai dire, n'effleurerait l'esprit de personne. "Sa réputation est connue", affirment également ses "proches", adeptes de l'éloignement.

Pour ce Gueugnon-Reims, véritable sommet des profondeurs, le Groupement des Supporters (aidé par le Stade) a consenti un effort exceptionnel. Même si le car est plein, le déplacement s'effectuera à perte.

Fifty le sait. Et pourtant, le mercredi 30 avril c'est sans vergogne qu'il sollicite auprès de sa mère le prêt de la Mercedes à boîte automatique (un classique chez les supporters rémois) sous prétexte qu'il "supporte mal les transports en commun et que les voyages en car lui donnent la nausée". De crainte que les Wilfried Boys de "Cochonou" (présents dans le car) "n'émancipent son fils et ne le forcent à boire plus que de raison", Mme C. accepte. Le samedi 3 mai, elle n'a que quelques courses à faire chez Fauchon. Pour s'y rendre, la BM fera l'affaire.

A cet instant, Fifty sait qu'il n'effectuera pas le voyage pour Gueugnon en car.

Dans le même temps, Daniel Wargnier croûle sous les demandes. Sa vie ne résume plus qu'en trois mots : potager, entrainements, réservations.

- "Comme on ne peut me joindre qu'après 19h, j'ai été privé de Bigdil toute la semaine. C'est une belle preuve de dévouement au Stade, non ?".

- Non !

Mercredi soir, le car du Stade est plein et les demandes continuent d'affluer. Pas assez nombreuses pour envisager un deuxième car, mais assez pour bousculer les habitudes de Dany le Rouge.

- "Les plus malins m'appelaient sur mon portable en pleine journée, même pendant que je tondais. Et c'est pas une mince affaire 1500 mètres carrés de pelouse. J'ai quatre tondeuses différentes si je compte l'électrique, mais je ne l'utilise pas. J'ai pas de prise à l'extérieur. Et cette herbe qui poussait..." (c'est un adepte de la richesse du détail, lui aussi)

Pièce versée à décharge :

"Cochonou", leader des Wifried Boys,

présent dans le car le jour du drame..

Le surnom de "Cochonou",

c'est à cause de sa casquette.

Qu'alliez-vous imaginer ?

Jeudi s'écoule... vendredi aussi... Dany le Rouge continue à refuser des passagers pour Gueugnon.

- "Certains étaient même prêts à m'acheter ma place, raconte-t-il. Sincèrement, je pense qu'ils plaisantaient car ils doivent quand même bien savoir que c'est moi qui dirige de le car. Surtout ceux qui m'appellent sur mon portable. On ne peut pas dire qu'il ne me connaissent pas ceux-là, hein ? Et la tombola alors ! Qui l'organiserait si je n'y allais pas ?", s'esclaffe-t-il en rappelant pour la 277ème fois de l'année que tous les bénéfices reviennent au Stade. (NDLR : les pertes aussi).

Jeudi s'écoule... vendredi passe... Dany le Rouge trépasse sous les appels... et Fifty ne se manifeste toujours pas !

Samedi, 7h45. Le réveil mécanique de Dany le Rouge ("une sécurité en cas de coupure d'électricité") tressaute sur la table de nuit.

DLR bascule lourdement sur le côté, chausse ses mules et file directement à la fenêtre, rassuré ! Le temps est splendide. Un soulagement, car la tribune provisoire (depuis la fin des années 70) de Gueugnon qui est réservée aux Rémois n'est pas couverte.

- 8 heures. Après un passage obligatoire dans l'aire de délivrance, Dany le Rouge file dans la salle de bains pour une nécessaire séance de ravalement. ("Je mets un point d'honneur à toujours donner une bonne image du Stade à l'extérieur. Ce n'est pas le cas de tout le monde...") (NDLR : cool Dany, c'est pas le forum ici).

- 8h30. Dany le Rouge consulte son répondeur. Rien ! Il va gagner du temps qu'il met à profit pour préparer quelques toasts.

Il grommelle un peu, pestant comme tous les matins contre le beurre qu'il n'arrive pas à tartiner, et contre Mme Wargnier. "Mais, contre elle c'est préventif. Sinon, il y a toujours un truc qui n'est pas repassé ou un bouton qui manque..." (sic)

- 9 heures. Le téléphone sonne, mais ce n'est pas Fifty (NDLR : souvenez-vous, voilà plus de trois jours qu'il aurait dû téléphoner pour annuler sa réservation).

Le coup de fil en question est sans intérêt. Ce qui l'est davantage, c'est que la sonnerie fait tressauter DLR qui en trempe la moustache dans le café... Voilà qui n'est pas de nature à favoriser l'accueil téléphonique de "l'intrus".

La conversation est vite expédiée car Dany le Rouge est pressé. C'est l'heure de préparer son fameux sac rouge dont - à ce jour - on ignore tout du contenu. A l'entendre, il serait anodin. Mais, dans ce cas, pourquoi la préparation est-elle aussi longue et minutieuse ? Pourquoi ne l'abandonne-t-il jamais ? Pourquoi n'en lâche-t-il jamais la poignée, même pour applaudir ?

Mais ce n'est pas réellement le sujet de ce papier. Ce qui nous intéresse c'est un coup de fil, attendu depuis 82 heures déjà....

Et justement, ce coup de téléphone qui vous scotche à l'écran, le voilà !

Il est 10h33 très exactement en ce samedi 3 mai 2003. Le car rémois prend la route dans moins d'une heure et demi.

Autrement dit, tout désistement est devenu irrécupérable... Et c'est le moment que choisit Fifty pour prévenir Daniel Wargnier.

- "Allo... Monsieur Wargnier... C'est F... Euh! Je suis vraiment désolé, mais ma maman refuse de prendre le car. Ca fait trois jours que j'essaie de la convaincre, mais maintenant elle menace de me deshériter. Là, je ne peux m'y résoudre. Ca ferait vraiment une lourde perte... (etc. On imagine le dialogue. On l'a même complètement imaginé...)

La pauvre excuse !

Dany le Rouge éructe, il ne devient pas rouge (il l'est déjà !) mais c'est tout comme...

- "Là, je n'ai pas eu de mal à m'en débarrasser, explique t-il. Il était plutôt pressé de se faire oublier. C'est proprement scandaleux. Tous les bénéfices reviennent au Stade (clap ! 278ème !) et voilà qu'il aggrave nos pertes. Ces jeunes n'ont plus aucun savoir-vivre. Mais, je vous le garantis, la prochaine fois il fera Reims-Gueugnon à pied ou il courra derrière le car s'il veut venir avec nous... Et de rire, tout de même, à l'idée en ajoutant : "Ca le musclera un peu...".

Et l'affaire ne s'arrête pas là. L'incident n'a pas été relaté dans le dernier compte-rendu de match, car il ne s'est pas produit. Mais il aurait pu car, à Gueugnon, Dany le Rouge est allé répéter à l'intéressé tout le bien qu'il pensait de ses pratiques cavalières. Autant le préciser pour éviter toute polémique, la Sécurité surveillait discrètement la scène mais n'a pas eu à intervenir.


Et Fifty dans tout ça ? Il plaide coupable, mais un peu tard :

- "Je l'avoue. J'ai fait une bétise. Mais, il faut me comprendre. Chez nous, on n'est pas à 50 euros près. C'est un peu comme si j'avais oublié de donner un pourboire...."(3)

(1) A l'époque pourtant, JPC n'était encore que sponsor chaussettes. Mais déjà l'incidence était sensible.
(2)
Programme de diverstissement diffusé sur TF1 et présenté par Vincent Lagaf.
(3)
La vérité, c'est qu'il espérait revendre les places au black à 50 euros pièce.

 

IL A DIT

"J'ai pas envie d'épiloguer"

mais aussi...

"Je n'ai même pas la force de m'énerver tellement cet article m'étonne et ne m'étonne pas..."

... ou encore

"Vous ne connaissez pas l'envers du décor. "
Fifty One FC



Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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