LE POINT EN OCTOBRE 2004


 

Travaux au stade Delaune :
8.093 places ont été préservées

 

35.000 euros pour la plateforme télé :

ça fait cher de l'image...

 

14-10-04 - Vendredi 15 octobre à 20 heures, le Stade de Reims accueille Troyes. Le virage Nord a été démoli mais le stade Delaune pourra tout de même accueillir 8.093 personnes. Détails sur les travaux.


Destruction du virage nord, installation d'une plate forme pour les télévisions, mise en place d'un filet pare-ballons, réalisation de la plate-forme sur laquelle sera édifiée la tribune présidentielle : les travaux de destruction-reconstruction du stade Delaune avancent bien, même s'ils ne sont pas spectaculaires.
Les trois dernières semaines sans match à domicile ont été mises à profit pour améliorer les conditions d'accessibilité au stade et préparer la construction de la tribune présidentielle. Jusqu'ici, le stade comptait encore 9.800 places. Suite à la destruction du virage Nord (2.000 places), des aménagements ont permis de conserver au final 8.093 places dont 7.800 pour le public. « En parfait accord avec la Ligue », assure Monique Nassau, adjointe aux sports en présence de Stéphane Humbert, chef du projet. Détails.


Plus de virage Nord
C'est sans doute l'image la plus spectaculaire que va voir le public vendredi. Le virage nord a été détruit comme prévu début octobre. Pour que le club et les spectateurs ne soient pas trop pénalisés, il a fallu retrouver un maximum d'autres places debout. « Pour cela, on a profité du déplacement du grillage de 4 m en arrière côté chaussée Bocquaine pour réserver un espace de 800 places le long de la touche qui s'ajoutent à 450 places derrière le but côté nord. De 9.800 places (dont 9.600 pour le public) la capacité du stade est désormais de 8.093 (dont 7.800 pour le public) au lieu des 6.900 prévues au départ. Quand on considère que la moyenne du nombre de spectateurs qui est de 6.500 et l'hiver qui arrive, c'est pas mal. On a reçu l'homologation de la Ligue. »


Plate-forme télé
A la demande de France 3, d'Eurosport et autre filiale, la ville a été dans l'obligation de réaliser une plate forme pour permettre aux cameramen de filmer les matches. « Vu la nature du sol marécageux et parce qu'il ne fallait aucune vibration sur la plate forme, nous avons dû faire d'importantes fondations », explique Stéphane Humbert. L'investissement a coûté 35.000 euros.


Pare-ballons
Le pare ballons côté chaussée Bocquaine a été installé. Coût : 14.000 euros. « Nous avons attendu que le grillage situé long de la ligne de touche soit déplacé afin d'aménager des places debout supplémentaires pour des spectateurs. »


Stationnement : un plus

Afin de donner satisfaction aux acteurs des matches (joueurs, presse etc.) la ville, en enlevant des glissières du parc Bocquaine, a aménagé un parking supplémentaire de 35 places à proximité de celui des VIP.


Assainissement fait
Si la chaussée Bocquaine n'est ouverte qu'aux sapeurs pompiers, d'importants travaux y ont déjà été faits sur 150 m : réseaux d'assainissement créés ou/et déviés, couche de fondation réalisée.


Pose de pieux
La plate-forme où doit être réalisée la tribune présidentielle de 5.000 places est prête. Fin octobre une machine dotée d'une tarière doit poser des pieux à une profondeur pouvant varier de 15 à 25 m. Elle continuera ensuite son travail côté virage Nord au préalable totalement arasé. Fin 2004, début 2005 pourront commencer les travaux de gros œuvre avec les fondations spécifiques suivies du montage des gradins au second trimestre 2005. La tribune doit être livrée en février 2006.

Alain Moyat

 

 

JUIN 2004 : PREMIERS COUPS DE PIOCHE

Lire DELAUNE DANS LA PRESSE EN 2003

 

 

Juin 2004 : le chantier

 

 

Depuis trois semaines, Jean-Louis Schneiter n'en finit pas de nous étonner : il tient ses promesses ! Voici la situation des travaux à la date du 2 juin 2004 : on abat les arbres Chaussée Bocquaine et on pose la clôture de chantier. "Le must" souligne Philippe B., l'auteur de ces documents qui feront date dans l'histoire du club. Le chantier est lancé, mais qui sera éliminé la semaine prochaine ? le couple Lozano-JPC reste le plus populaire, le couple Perrin-Orvet s'agite en coulisse, le couple François-Létang est prêt à se laisser acheter mais, dans tout ça, le couple JLS-Nassau est tout de même le plus efficace une truelle à la main. Christophe, quant à lui, ne se sent plus vraiment concerné. Il se contente d''approvisionner Jipé en charbon de bois. JG aurait bien voulu se charger des merguez mais personne ne supporte plus sa daube.

 

 

MAI 2004 - LA REPRISE DES TRAVAUX

 

 

Mai 2004 : la signalétique

 

 

Le 13 mars dernier, au soir de la manifestation des supporters en faveur de la reconstruction rapide de Delaune, Monique Nassau, Adjointe aux Sports de la Ville de Reims, avait annoncé que la seconde phase des travaux serait entreprise le 17 mai. Promesse tenue. La signalétique est en place depuis ce lundi matin, en attendant le premier coup de pioche annoncé pour la fin du mois par Jean-Louis Schneiter lui-même. Politiquement correct.

 

 

 

 

Octobre 2001 : les supporters déjà dans la rue.

C'était en l'an 2 avant JPC

 

 

 

DELAUNE - LES SUPPORTERS DÉFIENT LA MAIRIE

 

 

Supporters en colère !

04-03-2004

 

" Les supporters adverses surnomment notre stade "Tchernobyl".

On a honte de voir Delaune laissé à l'abandon."

 

C'est la guerre...

Afin que le Stade de Reims ne meure pas faute d'avoir un stade au normes et suffisamment grand, un collectif de supporters appelle à manifester en ville le samedi 13 mars.

"Les supporters des équipes adverses surnomment le stade Delaune "Tchernobyl". On a honte de voir le stade laissé à l'abandon. On nous donne une date pour les travaux, puis une autre, une autre encore. On en a marre d'être trimbalés ainsi depuis 1998. Aujourd'hui on a peur que l'équipe du Stade de Reims qui obtient de bons résultats sur le terrain ne puisse plus jouer à Delaune qui n'est ni aux normes, ni suffisamment grand pour l'accession en L2".
Las de constater que les travaux de destruction-reconstruction du stade n'ont pas avancé d'un pouce depuis un an, inquiets surtout devant les risques de non homologation du stade la saison prochaine, un collectif de supporters, "apolitiques", composés d'indépendants, d'adhérents du Kop Rouge et Blanc et des Ultrem monte au créneau.
Il en appelle à tous les amoureux du club pour " que cesse le scandale ". Il donne rendez-vous aux supporters le samedi 13 mars à 16h30 place Drouet d'Erlon pour une marche vers l'hôtel de ville, avec dépôt d'une pétition avant un retour à Delaune pour le match de championnat Reims-Brest.
Jean-Baptiste Dupressoir parle au nom du Kop Rouge et Blanc, Cédric Renault et Jean-Marie Henrion au nom des Ultrem.

 

"On nous endort"

Calmes mais déterminés, les quatre porte-parole du collectif des supporters sont unanimes. " depuis deux ans, on en est au point zéro à Delaune avec du provisoire qui dure. On nous amuse. On nous endort. Les élus nous manque de respect. Le statut dure depuis trop longtemps. On a viré des supporters de la tribune présidentielle. On en laisse aujourd'hui d'autres les pieds dans la boue. Ont-ils vraiment envie de reconstruire le stade ? On se le demande … Plus de 2000 personnes (4.500 le 4 mars) qui ont signé notre pétition aussi. "
Après un purgatoire de quinze ans, alors que l'équipe est prête à retrouver l'élite, les travaux du stade qui n'avancent pas risquent fort de pénaliser le Stade de Reims, redoute le collectif.

"Le maire dit qu'il a l'assurance de la Ligue de football professionnel que le terrain soit homologué. On n'en est pas si sûr. Le stade n'a pas la certitude de pouvoir jouer. On nous annonce 7200 places dont 390 debout, il en faudrait 12000 et en plus il n'est pas aux normes."

 

La pétition rend aimable. Voyez ce garçon...

N'est-il pas beaucoup plus sympathique lorsqu'il fait signer la pétition.

 

 

Grosses inquiétudes

A cela s'ajoutent les menaces d'un recours au Tribunal administratif. " Le préfet a demandé l'annulation du permis parce qu'il n'y a pas assez de places de parking. Quand on entend le maire dire que les travaux seront finis avant que le tribunal ne rende sa décision, on est très inquiets. On risque d'avoir un stade jugé non conforme. "
Constatant aussi à la lecture du dernier appel d'offres que mathématiquement le nouveau stade ne pourra pas être terminé dans le meilleur des cas avant 2008, certains supporters se demandent s'il ne serait pas préférable de le construire ailleurs.
En attendant la grande manifestation prévue pour le samedi 13 mars le collectif donne déjà rendez vous cette semaine aux Rémois. Il sera place d'Erlon ce samedi 6 mars pour continuer à faire signer la pétition. Alain MOYAT

 

 

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A l'occasion du match contre Valenciennes, nous avons demandé aux spectateurs de Delaune de donner leur avis sur la pétition du 13 mars et plus généralement sur le débat autour de la construction d'un nouvel écrin pour le Stade. Petit échantillonnage des réactions.


Mandy Libernau : « C'est la première fois que je viens à Delaune. Je pense que mon copain va aller manifester. Le projet de reconstruction a été arrêté lorsque le Stade est monté de Ligue 2. Je trouve ça un peu ridicule. Je pense qu'il faut agir maintenant et reconstruire le stade ici à Delaune. C'est la meilleure solution. »
Roger Guerbette : « C'est sûr, il faut remuer les choses parce que cela traîne un peu. Il me semble que la mairie tarde à réagir après le rejet du premier appel d'offres. Les bureaux d'étude semblent mettre également du temps à fournir leurs résultats. Si je suis là le 13, j'irai manifester. Car, en plus, l'engagement a été pris de reconstruire le stade à Delaune, mais ce n'est pas forcément la meilleure solution, vu les difficultés de stationnement aux alentours du stade. »
Thibault Hamel : « Je suis partie prenante dans la pétition puisque j'en suis l'un des organisateurs. Pour l'instant, on se limite aux entrées de Delaune et au centre ville pour les signatures. On doit être à 2.000 signatures pour le moment. (4.500 le 4 mars) Notre but est qu'un nouveau stade soit rapidement construit à Reims. Mais si l'on maintient le projet de reconstruction ici à Delaune, il faut savoir qu'on en a encore pour sept ans.»
Alexandra Fausten : « Cette pétition peut servir à donner un aperçu de l'avis de la population mais il faut savoir que la mairie a aussi ses obligations. L'appel d'offres a été lancé et la pétition n'y changera rien. J'ai rencontré Mme Nassau, adjointe aux sports, qui m'a indiqué que le processus était sur les rails. La mairie fait ce qu'elle peut, étant donné le nombre d'équipements dont elle a déjà à s'occuper. »
Jean-Pierre Cavouillet : « Ca fait un moment que les travaux sont attendus. La mairie ne fait rien pour faire avancer les choses. J'irai manifester, c'est sûr et certain. En revanche, je suis pour que le stade soit reconstruit sur le site de Delaune. Il y a des problèmes de parking bien sûr, mais le reconstruire à l'extérieur de la ville poserait aussi des problèmes, notamment pour toutes les personnes qui, comme moi, viennent au stade à pied. » Propos recueillis par N.R.

 

 

 

 

DELAUNE - MONIQUE NASSAU CONTRE LES SUPPORTERS

12 février 2004

Sedan : terminé                   Troyes : en cours               Reims : en projet

 

 

Monique Nassau  

 

La Ligue a bon dos

 

"Dans un sourire, Monique Nassau, adjointe aux sports à la mairie de Reims, suggère aux supporters rémois d'aller manifester devant le siège de la LFP, et non devant l'hôtel de ville, comme prévu le 13 mars prochain." ( Marne Hebdo du 12 au 18 février 2004. Extrait qui se passe de commentaire)

 

12-02-04 - Le 18 décembre 2003, Jean-Louis Schneiter a rencontré Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel (LFP). Le maire de Reims a obtenu de celle-ci un accord verbal selon lequel la LFP autoriserait le Stade de Reims a évolué en Ligue 2, dans l'hypothèse, plus que probable, où les Rouge et Blanc gagneraient sur le terrain leur ticket vers la division supérieure.

Une dérogation est nécessaire puisque la règle impose un minimum de 12000 places dans le stade pour pouvoir évoluer en L2. Or, la saison prochaine et la moitié de la suivante, le stade Delaune aura une capacité maximale de 7200 places, puis 10500 jusqu'à la fin du chantier.

 

"On a un accord verbal !"

"Je ne vois pas pourquoi il y aurait blocage", rassure Monique Nassau, adjointe aux sports. Charles Girardot, le président de la commission des stades à la LFP, voit les choses très différemment : "On ne laissera pas jouer le Stade de Reims en L2 si Delaune n'a pas une capacité minimum de 8500 places. J'attends une proposition du maire dans les prochaines semaines. Si elle ne nous convient pas, nous demanderons à ce qu'un stade de repli soit trouvé" et de lancer : "Au pire, on peut envisager de bloquer la montée en L2. Ce serait très grave sur le plan sportif, mais on ne peut pas négliger la question de la sécurité."
Ce point de vue agace ouvertement Monique Nassau : "M. Girardot dit ce qu'il veut. Nous, on a l'accord verbal du président de la Ligue. On sait aussi que le ministre des Sports a demandé à la Ligue d'être plus conciliante avec les collectivités qui construisent un stade. Et il y a aussi un récent avis du conseil d'Etat selon lequel la LFP n'a pas à imposer un minimum de places dans le stade. Bref, on a nos arguments.
"

L'élue réclame aussi l'égalité de traitement avec d'autres villes : "Istres va être autorisé à jouer en L1 avec un stade de 11.000 places, dont 8.500 debout, et n'envisage pas de travaux particuliers. La Ligue accorde des dérogations partout. Nous demandons à ce que tous les clubs soient logés à la même enseigne !"
Dans un sourire, Monique Nassau suggère d'ailleurs aux supporters rémois d'aller manifester devant le siège de la LFP, et non devant l'hôtel de ville, comme prévu le 13 mars prochain. A.C. (Marne Hebdo)

 

 

 

DOSSIER DELAUNE - ROBERT PIRES AVEC LES SUPPORTERS

 

 

Robert Pires solidaire des supporters rémois

jeudi 12 février 2004

 

Le texte cautionné par Robert Pires

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20-02-04 - A défaut sans doute de l'ébranler, il y a au moins là de quoi destabiliser la mairie de Reims. C'est en tout cas un pavé jeté dans la mare et un sacré coup de pouce aux supporters rémois dans leur combat pour la reconstruction du stade Auguste-Delaune. Grâce à l'aide de la rédaction sportive d'Europe 1 (notamment Jean-Charles Banoun et Dora) qui a joué les intermédiaires, la précieuse signature du footballeur d'origine rémoise est arrivée jeudi soir de Londres. Robert Pires approuve sans détours la position du Collectif. Le message est clair : Mobilisez vous !

 

 

 

DOSSIER DELAUNE - LE PRÉSI SORT DU SILENCE

 

 

 

MARNE-HEBDO

jeudi 12 février 2004

 

Christophe Chenut :

"On aurait dû reconstruire le stade ailleurs"

 

Christophe Chenut est le président du Stade de Reims. Comme les supporters, il ne cache pas son inquiétude de voir son club payer cash les retards dans la reconstruction du Stade Auguste-Delaune. Néanmoins, le dirigeant sportif garde l'espoir de jouir de l'éventuelle remontée en Ligue 2, que les Rouge et Blanc sont en bonne voie d'obtenir. Entretien.

 

 

17 Mai 2002, Reims fête son accession dans les salons de l'Hôtel de ville.

Jean-Louis Schneiter et Christophe Chenut un verre de jus de fruit à la main.

Une autre époque...

 

Le Collectif des supporters rémois craint que la mairie ne réponde pas aux exigences de la Ligue de football professionnel et que le Stade de Reims ne puisse pas accéder en Ligue 2 pour cause de manque de places dans le stade Delaune. Partagez-vous leur inquiétude ?

Oui, je suis inquiet et je le resterai tant que le Stade de Reims n'aura pas de certitude administrative, en plus des la certitude sportive, à supposer que l'on remonte en L2. Il y deux ans, nous avons dû attendre le 26 juillet pour obtenir l'autorisation de jouer en L2. Il faudra peut-être jusqu'à ce moment-là pour être définitivement rassuré.

 

Comment vivez-vous, vous et le club dans son ensemble, cette période d'incertitude ?
Avec un assez grande lassitude. Tout le monde en a assez de ces plannings non tenus. La Ligue de football aussi. A Paris, je suis sûr qu'ils se demandent pourquoi il y a autant de retard et s'il y a vraiment une volonté municipale de reconstruire le stade. Cela dit, le maire de Reims vient de rencontrer le président de la Ligue. Il y a eu un accord verbal. Le dossier est très compliqué .Mais je suis convaincu que le bon sens l'emportera. On obtiendra la dérogation nous autorisant à jouer en L2. Je suis optimiste.

 

On parle pourtant de Delaune II depuis plus de six ans …
J'étais dans le bureau de Jean Falala en octobre 1997 quand on a entendu pour la première fois que la mairie voulait reconstruire le stade Delaune. Alors je me répète, il y a aujourd'hui beaucoup de lassitude, surtout quand je fais le compte des pertes financières que les retards successifs ont entraîné pour le club.

 

Les avez-vous chiffrées ?
Non mais elles sont lourdes. D'abord, il y a eu de nombreux matches où l'on ne pouvait pas accueillir tout le monde. Il y a eu ces matches que l'on a dû jouer ailleurs qu'à Delaune, voire à l'extérieur, faute d'autorisations nécessaires lors des rencontres de Coupe. Et puis, on n'accueille pas le public dans de bonnes conditions. Beaucoup de supporters sont debout, sous la pluie. Bref, on perd aussi à cause des mauvaises conditions d'accueil des partenaires, des sponsors, des entreprises. Et les problèmes ne sont pas finis. Dans ce contexte, le Stade de Reims est méritant d'avoir réussi sa renaissance sportive, si l'on excepte la descente en National, l'an passé.

 

Que pensez-vous du projet de reconstruire le stade sur site ?
Il est probable que le construire ailleurs qu'à Delaune aurait été la meilleure solution. La reconstruction sur site s'avère finalement beaucoup plus complexe. C'est de là que proviennent tous les problèmes : la proximité de la patinoire qu'il faudra casser, le manque de place de parking, les complications de jouer dans un stade en chantier … tout aurait été plus simple si l'on avait décidé de construire un nouveau stade en périphérie .Exemple parmi d'autres : il va falloir changer la pelouse. Entre avril et août, on ne pourra pas la fouler. Où jouera-t-on pendant quelques mois ?

 

Doutez-vous, comme certains, de la volonté municipale de faire aboutir le projet ?
Je suis persuadé que la mairie fait de son possible. Le dossier a peut-être démarré trop lentement. Mais depuis que Jean-Louis Schneiter est maire, la volonté est là.

 

Comment envisagez-vous les années à venir, dans l'hypothèse optimiste où la Ville répondra aux exigences de la Ligue et que le stade pourra jouer en L2 ?
Nous souhaitons une chose: que la tribune présidentielle soit cassée et reconstruite le plus vite possible. Dès lors, nous pourrons offrir des prestations dignes de notre époque aux spectateurs, aux partenaires, aux médias, aux joueurs. Avec les deux tribunes actuelles, nous aurions 10000 places assises. On peut alors évoluer en L2 sans problème et, éventuellement, obtenir une dérogation dans le cas d'une montée en L1.

 

Le véritable problème se pose pour les deux prochaines saisons …
Surtout la saison 2005/2006 car, a priori, le stade ne disposera que de 6900 places (NDLR : la mairie assure qu'il n'y en aura pas moins de 7200). Cette saison pose un problème à la Ligue et nous en posera d'énormes à nous, en terme de rentrées financières. Le dossier est donc fragile car la dérogation accordée pour la Ligue porte sur les deux prochaines saisons. On n'imagine pas une seconde de ne pas l'avoir. Ce serait trop grave.

Propos recueillis par Arnault Cohen (Marne Hebdo)

 

 

 

DOSSIER DELAUNE - LES SUPPORTERS OCCUPENT LE TERRAIN

 

 

MARNE-HEBDO

jeudi 5 février 2004

 

Reconstruction du stade Auguste-Delaune : les supporters en colère

 

Une manifestation de supporters dans les rues de la ville pour dénoncer la lenteur avec laquelle la municipalité gère la reconstruction du stade Delaune. Ce serait du jamais vu. Et pourtant. Le 13 mars, quelques heures avant le match Reims-Brest, tous les amoureux des Rouge et blanc sont invités à crier leur colère sous les fenêtres de Jean-Louis Schneiter, place de l'hôtel de ville, lieu de départ annoncé du cortège. L'appel est lancé par le tout nouveau Collectif des Supporters Rémois.
Le CSR a été fondé en septembre dernier par une poignée de fanatiques de l'équipe de foot et des représentants des deux groupes des supporters (KRB et Ultrem). Le but : " Aider le Stade de Reims à un moment où son avenir est mis en péril à cause de la non-reconstruction du stade Delaune ", résume Philippe Mignet, le fondateur du CSR. D'emblée, le supporter affirme ne pas s'intéresser à la politique mais défendre exclusivement les Rouge et Blanc. Pour lui et ses huit compères du Collectif, la situation est grave : "Si le Stade de Reims accède cette saison en Ligue 2, comme cela se précise, la Ligue peut mettre son veto à cause du manque de places dans le stade. Le Stade de Reims peut aussi perdre son statut professionnel par la même occasion. Les joueurs partiraient et il faudrait repartir du plus bas niveau, comme en 1992…"

 

" On veut un stade ! "

Ce scénario catastrophe, ces supporters le refusent. Ils ne veulent plus vivre des traumatismes tels que celui du 16 janvier 1998, lorsque le match de Coupe de France contre Montpellier a dû se jouer dans le Midi car le stade n'était pas conforme. Les Rémois avaient perdu 3-0. Depuis lors, Jean Falala et Jean-Louis Schneiter ont successivement promis qu'un stade flambant neuf allait être construit.

"Au début, on nous a parlé de 2006, indique Philippe Mignet. Puis 2007. Et là, 2009, voire 2010 s'il y a encore des retards. On en a par-dessus la tête de ces errements, de ces promesses non tenues, des plannings sans cesse différés. On a l'impression que la mairie se moque du foot et ne fait pas ce qu'il faut pour que la reconstruction du stade aboutisse".
Et sans compter les problèmes périphériques. Là aussi, le supporter rémois ne mâche pas ses mots : "Apparemment, le projet actuel n'est pas bon car il faudrait détruire la patinoire. De plus, le préfet a engagé un recours devant le tribunal administratif pour demander l'annulation du permis de construire.

Et on entend Jean-Louis Schneiter dire qu'il s'en moque, que le stade Delaune sera construit avant que la justice ne se prononce. Ce qu'il se passera après ? La préfecture pourra très bien interdire que le stade accueille plus de 10.000 spectateurs. On se retrouvera au point de départ : un beau stade, certes, mais avec une petite capacité. "
Aussi le CSR compte-t-il mobiliser les troupes de supporters rémois pour faire monter la pression. Des tracts ont été distribués lors du dernier match à Delaune, une pétition sera lancée lors du prochain, ce samedi. La revendication du CSR est limpide : "On veut un stade, le plus vite possible. On est pressé car le Stade de Reims remonte au meilleur niveau. Le plus urgent est de casser le virage Nord et de mettre une tribune provisoire plus grande pour que la capacité du stade soit portée à 12.000 spectateurs, un minimum pour jouer en Ligue 2. Après, on aura le temps de réfléchir sur le dossier de reconstruction." Et d'ajouter : "S'ils ont besoin d'un coup de main, on peut venir avec les pioches …"

Arnaud COHEN


- La mairie justifie les retards dans le calendrier prévisionnel par le fait que des appels d'offres se sont avérés infructueux. Par ailleurs, une enquête publique a été ouverte le 27 janvier. Jusqu'au 28 février, les habitants sont invités à consulter le projet municipal et à faire éventuellement des remarques.

 

 

 

 

 

DELAUNE II

26 décembre 2003

 La mobilisation    Derniers échos médiatiques

 

 

Le cadeau de Noël de la Préfecture

 

26-12-03 - Stade : le préfet veut annuler le permis de construire - Le préfet a déposé un recours au tribunal administratif pour demander l'annulation du permis de construire du stade Auguste-Delaune. Pour des questions de stationnement.

La phase précontentieuse entamée avec les représentants de l'État n'a donc pas abouti (l'union du 22 octobre 2003). Comme on pouvait s'y attendre, quelques semaines après avoir déposé un recours au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne afin d'obtenir l'annulation du permis de construire pour l'extension du complexe René-Tys, le préfet de région Dominique Dubois vient d'engager la même procédure à propos cette fois de la reconstruction du nouveau stade Delaune.
Pour les mêmes raisons. Parce que le permis de construire déposé le 8 juillet dernier par la ville de Reims pour le stade est non conforme avec le plan d'occupation des sols (POS) en matière de stationnement.
En clair pour cet équipement sportif qui doit accueillir à terme 22.000 places, la ville ne disposerait pas dans ce site où il y a de nombreux équipements sportifs d'un nombre de places de parking suffisant. Elle en prévoit officiellement 482 alors que le POS en impose 865 (1).

 

Un recours non suspensif

Heureusement, comme pour l'extension de René-Tys, ce recours en annulation n'est pas suspensif. C'est-à-dire qu'il n'empêche en rien la réalisation des travaux qui pourraient commencer en mars prochain avec la démolition de la tribune présidentielle si les appels d'offres relancés le 20 octobre dernier sont fructueux.
L'intervention de l'État dans ces dossiers n'est pas anodine. Face à un maire qui semble quelque peu s'asseoir sur la loi quand il s'agit de réaliser un grand équipement public, le préfet va obliger les élus à penser rapidement à trouver des solutions pour éviter les situations intolérables et dangereuses : voitures garées de façon anarchique sur la bretelle d'autoroute, le pont De gaulle, rue de Venise et partout autour du Stade.

 

Des solutions

Monique Nassau, adjointe aux sports, n'a donc pas fini de passer des nuits blanches en comptant et en recomptant les éventuelles places de parkings disponibles à un quart d'heure du Stade. « On a fait un dossier au préfet pour lui expliquer qu'on prévoit des parkings de délestage avec la mise en place d'un système spécial de navettes de bus : au parc des expos, à la fac de lettres, dans une partie du Champagne parc auto aussi, sans même avoir à utiliser le parking du centre des congrès. On a compté déjà plus de 3.400 places à moins d'un quart d'heure de marche du Stade. »

Au moment où les services de la ville et la Ligue de football viennent de se mettre d'accord (oralement) pour accepter que le stade Delaune ne dispose pas dès juillet 2004, mais seulement en 2006, de 7.200 places assises comme l'imposera le règlement si l'équipe monte en L2, cette demande d'annulation du permis pour le stade est un bien mauvais coup.

Puisse-t-il ne pas démobiliser les responsables d'un club qui se donnent sans compter pour que la ville retrouve avec son club de football son prestige d'antan.

Alain MOYAT

 

(1) Au moment de l'enquête publique huit parkings avaient été répertoriés pour 1.413 places alors que selon l'union européenne de foot association, 3.400 places seraient nécessaires. Le projet du nouveau stade n'en prévoyait que 482 !

 

 

 

DELAUNE II

10 décembre 2003

 

 

- La reconstruction de Delaune sur place est-elle irréaliste ?

- Quelle solution de stationnement Jean-Louis Schneiter propose-t-il ?

- En quoi le projet socialiste diffère-t-il de celui du maire de Reims ?

- Pourquoi le Conseil Général a-t-il réduit des deux tiers la subvention accordée au Stade de Reims ?

 

L'opposition s'explique

clic

 

 

Par la voix d'Eric Quenard, Conseiller Général de la Marne, Membre de la Commission Education Sport et Culture, le Groupe Socialiste s'explique sans détour sur le dossier Delaune 2, ses rapports avec le staff rémois et la récente décision du Conseil Général, réduisant des deux tiers la subvention accordée au Stade de Reims.

 

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Jean-Louis Schneiter vient de confirmer son intention de reconstruire Delaune sur place. Quelles peuvent être les conséquences directes de cette obstination ?
La reconstruction de Delaune a souvent été évoquée en conseil municipal de Reims. De nombreuses délibérations et crédits ont été votés depuis 1997. Six ans plus tard, nous n'avons pas beaucoup avancé. Aujourd'hui le maire s'obstine dans sa décision de reconstruire Delaune sur place. Cette décision va conduire nécessairement à fermer la patinoire, qu'il faudra donc reconstruire ailleurs avec un coût non négligable pour les rémois. De plus, la reconstruction in situ s'avère de toute façon impossible dès lors que les exigences en matière de places de stationnement ne peuvent être satisfaites.

 


La Préfecture a déjà laissé entendre qu'elle pourrait demander l'annulation du permis de construire de Delaune. A quel scénario peut-on s'attendre si un bras de fer s'instaure entre le maire de Reims et l'autorité préfectorale ?
Il n'y a pas de recours pour le moment. Il y a des discussions entre la ville et la Préfecture pour trouver une solution. La ville proposerait de créer quelques places de parking supplémentaires et de réquisitionner les soirs de match les parkings couverts du centre ville (parking Centre, Buirette...)... mais en faisant payer les supporters.


Y-a-t-il un conflit sous-jacent entre la préfecture et la Ville de Reims qui interdirait tout dialogue ?
En l'espèce, la Préfecture est garante du respect de la loi par les collectivités. C'est ce qu'on appelle le contrôle de légalité. La ville se doit de respecter la création d'un nombre de places de parking correspondant à un stade devant accueillir plus de 20.000 spectateurs.

 

Réalisation DarkReims

 

Dans la situation actuelle, existe-t-il encore une alternative au projet de reconstruction de Delaune 2 in situ ou n'est-il pas déjà trop tard ?
Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Pour avoir travaillé sur cette question, je peux vous dire que - lors des élections municipales - l'actuelle opposition municipale proposait de reconstruire le stade sur un autre site pour plusieurs raisons.

Premièrement parce que la reconstruction sur site paraissait difficile techniquement et coûteuse pour les contribuables. Enfermé entre l'autoroute, la Vesle, la patinoire et le parc Léo Lagrange, ce site nous semblait étriqué et ne pas offrir toutes les garanties de stationnement pour développer un projet ambitieux.

Deuxièmement, parce que la construction d'un stade moderne dans une ville comme Reims pouvait être le moyen de redynamiser tout un secteur de la ville. Pourquoi, ce qui a été possible dans une ville comme Sedan ne le serait pas à Reims ? Le stade à Sedan a été construit en un an et demi pour moins de 170 millions de francs. A Reims, nous avons le sentiment que ce dossier fait du sur place et le coût ne cesse d'augmenter.

Le plus regrettable dans l'histoire, c'est que le maire a refusé d'étudier la possibilité d'un autre site. Il avait passé commande à l'agence d'urbanisme de Reims de réfléchir sur plusieurs projets mais tous sur le même site.

 

A plusieurs reprises, Jean-Louis Schneiter a tenu des propos volontairement provocateurs (vis-à-vis de la Ligue, des supporters, de la Préfecture…) plutôt que de chercher une solution consensuelle. Quelle est la finalité de cette rigidité politique ?
C'est sa manière de fonctionner sur tous les dossiers, pas uniquement sur le sport. C'est un peu sa marque de fabrique.

 


Quelle est votre position et celle de votre groupe sur ce qui risque de devenir " l'affaire Delaune " ? Dans la situation actuelle, quelle solution préconisez-vous pour Delaune 2 ?
Les élus socialistes continuent à défendre le projet qui étaient le leur à l'occasion des élections municipales de mars 2001. Il est plus rapide et moins cher. Il consiste à reconstruire le stade à l'extérieur de la ville, en un lieu (par exemple le secteur Est) qui offre de l'espace pour du stationnement, qui soit facilement accessible, qui se trouve éventuellement à proximité du réseau ferroviaire, dont le parking pourrait d'ailleurs, en dehors des matchs, servir de parking-relais à l'entrée de la ville.
Cette solution ne conduit pas à démolir le Stade Delaune. Ce vieux Stade est un lieu de mémoire pour les rémois, et au-delà, pour tous ceux qui, en France, aiment le football. Conservons le Stade Delaune, qui pourra être utilisé comme terrain d'entraînement pour l'équipe, voire ouvert à d'autres usages, du type spectacles en plein air. Et faisons éventuellement comme à Sochaux, qui sous la tribune principale de son vieux stade a créé un petit musée de 300 m2, où sont visibles des photos des joueurs, les maillots portés, les trophées de l'équipe, etc...
Le Stade de Reims est un élément important du patrimoine historique de la ville. Gardons le Stade Delaune par fidélité au passé et à l'histoire de Reims, et construisons à l'extérieur un stade moderne, aux normes du XXI ème siècle, qui soit un signe de confiance dans l'avenir de notre ville et de son équipe de football.
C'était notre proposition lors de la campagne des municipales et nous la renouvelons parce qu'elle nous semble conforme à l'intérêt général.


En quoi la position du Parti Socialiste diffère-t-elle de celle des autres partis de l'opposition, et notamment du Parti Communiste, allié de circonstance de Jean-Louis Schneiter lors du dernier conseil municipal ?
Les élus communistes défendent une position qui a toujours été la leur. Pour ma part, je ne la partage pas.


Les élus du Parti Socialiste se cantonneront-ils dans une position attentiste, dans un rôle d'observateur ?
Plus les mois vont passer et plus je crains que les faits nous donnent raison : dérapage du coût pour les contribuables, divers problèmes techniques (patinoire, stationnement...) qui risquent d'augmenter le délai de livraison d'un stade flambant neuf. Si le Stade poursuit son parcours en coupe et qu'il tire une équipe de ligue1 ou 2, je crains qu'il ne puisse les accueillir à Delaune faute de places et de respect des conditions de sécurité.
A-t-on un jour imaginé un match du Stade devant plus de 20.000 spectateurs avec dans le même soir un match de hockey sur glace, un match de basket et un spectacle à La Comédie ? Un vrai cauchemar pour les spectateurs !

 


Beaucoup de supporters sont favorables à une reconstruction du stade à la périphérie de la ville, ainsi que l'avait préconisé l'opposition municipale. En revanche, ils sont farouchement opposés à un stade multisport comportant une piste d'athétisme. Sur ce point, la position de votre groupe a-t-elle évolué ?
C'est vrai qu'à une époque, cette hypothèse avait été évoquée par Jacques Cohen. Elle a malheureusement considérablement brouillé notre message sur ce dossier. Je le regrette car ce n'était à l'époque qu'une hypothèse de travail et non notre projet.


Le Conseil général de la Marne vient de revoir radicalement sa politique de subvention en faveur du sport de haut niveau. Quel est le fondement de cette démarche ?
Depuis trois ans que je siège au sein de la Vème commission (commission éducation, sport et culture) du Conseil général de la Marne, il ne s'est pas passé une année où la politique sportive en direction des clubs évoluant au niveau professionnel ne fasse l'objet de discussion et d'opposition des élus ruraux notamment (25 sur 44) au sein de l'assemblée départementale.

Le 1er janvier 2002, une nouvelle politique sportive départementale a été mise en place. Dans le cadre de cette politique, il était prévu que l'aide aux clubs évoluant au niveau professionnel soit calculée à hauteur de 5% du compte d'exploitation de l'année précédente (le Stade avait perçu lors de son année en Ligue 2 un peu moins de 150.000 euros). La Vème commission était plutôt favorable à un forfait pour les clubs évoluant aux deux premiers niveaux nationaux.

Suite à plusieurs remarques de clubs contestant le calcul de cette subvention favorisant les clubs ayant des budgets importants, nous sommes revenus à l'idée de forfait qui est plus claire. Ainsi, un club évoluant au 1er niveau professionnel (Ligue 1) percevra une subvention de 200.000 euros et un club évoluant en 2è niveau professionnel (Ligue 2) 125.000 euros. La situation du Stade de Reims cette année est particulière puisque tout en évoluant en National (1er niveau amateur), il dispose du statut professionnel. Après être monté au créneau pour défendre leur dossier, je crains qu'il n'obtienne cette année que la subvention accordée au 1er niveau amateur à savoir 45.000 euros.

 


Quels rapports votre groupe entretient-il avec le staff dirigeant du Stade de Reims ? L'arrivée de Jean-Pierre Caillot a la tête du club a-t-elle modifié les échanges ?
Personnellement, j'ai des contacts réguliers avec Fabrice Harvey ou Olivier Létang pour évoquer notamment les financements des collectivités. J'ai également discuté quelquefois avec Christophe Chenut mais je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer Jean-Pierre Caillot.
Le dossier de la reconstruction de Delaune est tombé en pleine période des élections municipales. Deux projets différents étaient en présence. C'était une mauvaise période et les responsables du Stade de Reims n'ont pas souhaité à l'époque prendre position publiquement sur le projet de reconstruction (sur site ou à l'extérieur) de peur d'apparaître dans le débat politique. J'ai bien compris leur souci.

Peut-être que s'ils avaient pris position publiquement pour la reconstruction du stade sur un site en périphérie, l'équipe du Stade de Reims évoluerait aujourd'hui dans un Stade flambant neuf. Mais on ne réécrit pas l'histoire...

Propos recueillis par Michel HAMEL

 


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