Par Mois

                                                      

 

STADE DE REIMS - CALAIS : 2-0

Samedi 26 janvier 2002 - 21e journée de National - Arbitre central : Luc WILMES 

                                                                        Jérémy Denquin (5e), David Ducourtioux (19e)

 

Allez Calais !

Les supporters "Champagne" de Calais

Clic !

 

200 ! Ils étaient plus de 200 à Reims, grimés comme aux plus belles heures de la Coupe de France, tambours en bandoulière et musique au coeur... Un public dont la chaleur et l'exceptionnelle gentillesse font honneur au club du Pas-de-Calais. Hier soir, à l'issue de la rencontre, les supporters du CRUFC ont donné aux spectateurs rémois une belle leçon de fair-play, en leur réservant une haie d'honneur et en accompagnant leur sortie par des salves d'applaudissements rythmées par des chants à tout rompre.

L'exceptionnelle gentillesse des supporters calaisiens :

un héritage de l'épopée en Coupe de France.

L'équipe calaisienne, malheureusement, fut loin d'être à la hauteur d'un tel public. On nous l'avait annoncée conquérante, adepte de beau jeu. Elle ne fut que l'ombre d'elle-même en première mi-temps avant de s'avérer une fervente partisane du jeu du et des mauvais coups (tacles par derrière, coups de coude, voire crachats au visage...) en seconde période, dénaturant une partie que le trio arbitral ne contribua pas à rendre agréable à suivre. Visiblement, la machine à jouer calaisienne est mentalement déréglée et les choix tactiques balbutiants qu'il nous a été donné de vivre hier soir (remplacement précipité de joueur, intégration d'un joker visiblement en méforme) ne semblent pas de nature à ramener la sérénité dans le groupe.

Côté rémois, en revanche, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les stadistes se sont efforcés de plier le match d'entrée : pas moins de trois occasions extrêmement dangereuses et un but dans les cinq premières minutes, l'ensemble de cette oeuvre étant parachevé par un coup de maître de David Ducourtioux, l'anti-buteur patenté, via une frappe pleine lucarne des 30 mètres (19e). Cela méritait bien que le latéral droit rémois aille saluer la désormais célèbre "grue de Delaune", symbole du renouveau du stade mythique de la Chaussée Bocquaine.

Mais, n'allez pas croire que cette rencontre se soit résumée à une promenade de santé. En seconde période, il aura fallu que les Stadistes livrent un combat de tous les instants pour préserver cet avantage. En final, ils réalisent cependant une excellente affaire puisque Clermont, Valence et Angoulême n'ont pu glaner qu'un point au cours de cette journée. M.H.

  

clic ►Le match vu par les supporters rémois (J.Bentus - KRB)

          "Sans pitié ces Rémois" (Christophe Hebert - L'Union)

          "Nouvelle bulle pour le CRUFC" (Yves-Marie Chopart - La Voix du Nord)

 

Le commentaire de Réginald Becque (Calais)

"Ce soir, on prend un but au bout de cinq minutes, puis Ducourtioux met un but des vingt-cinq mètres qu’il peut tenter cinquante fois en mettant la balle dans la tribune. A partir de là, ça devient difficile. On n’était pas très bien organisé en première mi-temps avec du mal à bloquer les côtés, puis comme d’habitude on frappe les poteaux avec plusieurs situations où on peut revenir au score et si on était parvenu à leur mettre un petit but, ça aurait pu changer le match, mais on n’a pas réussi.
Depuis le début de la saison, c’est ainsi. Les matches se suivent et se ressemblent, malheureusement. Qu’on joue l’avant dernier ou le quatrième du classement, c’est la même chose.
Le coach a fait ce soir des choix concernant les jeunes joueurs. En son âme et conscience, il a pris ses responsabilités. Nous sommes là pour être sur le terrain et donner notre maximum. Pélissier sort au bout de trente minutes, c’était son premier match et jouer à Reims, ce n’était pas simple. Le premier but vient de son côté, mais il n’était pas seul. C’est une erreur collective, une erreur de concentration, comme ça a pu nous arriver à Besançon ou à La Roche-sur-Yon."

Source : Site "Allez Calais"     

 

Bauchart      Clément

Deux Calaisiens que l'on apprécie

plus que les autres

clic sur la photo

 

STADE DE REIMS - CALAIS : 2-0 (2-0).
Buts :
Denquin (5e), Ducourtioux (19e) pour Reims.
Avertissements :
Becque (10e), Hogard (68e), Baron (74e) pour Calais; Lafond (58e) pour Reims.
4600 spectateurs.

STADE DE REIMS : Tingry - Ducourtioux, Mazuel, Lafond, Bertrand - Létang, Laurent, Denquin, Liabeuf - François (Pallier, 79e), Heitzmann (Akpakoun, 77e). Entraîneur : Marc Collat.

CALAIS : Schille - Becque, Bauchart, Baron, Turpin, Pélissier (G. Vasseur, 31e) - Jandali, Hogard, Clément (Broche, 73e) - Arizanov (Brebion, 46e), Gérard.Entraîneur : Manuel Abreu.

A lire également : Tous les détails de l'avant-match

 

 

SÈTE - STADE DE REIMS : 0-0

Samedi 12 janvier 2002 - 20e journée de National - Arbitre central : Olivier THUAL 

Les irréductibles Rémois étaient du voyage

 

Verrouillage

                                                                                                      Laurent Scala : notre chance c'est d'avoir

  une équipe à forte connotation locale (Durand/Sète)

Match de rentrée sans grand rythme pour le Stade. Comme à l'aller, les Rémois n'ont pas pu déverrouiller la défense regroupée d'une équipe sétoise qui se méfiait d'eux comme du lait sur le feu et avait l'intention de les piéger en contre.

Il a fallu attendre le dernier quart d'heure pour que les Rouges se décident à passer la vitesse supérieure, bousculant une arrière-garde héraultaise au bord de la rupture. Et pourtant, le plus bel arrêt de la soirée est bel et bien à mettre à l'actif d'Olivier Tingry. Preuve que les Champenois ont été bien inspirés de ne pas trop s'exposer.  

 

 

La seule occasion dangereuse

85e - Coup de génie de Sébastien Gervais. Le petit milieu de terrain du FC Sète, s'infiltre dans la surface rémoise, élimine tous les défenseurs et se présente face à Olivier Tingry qui parvient à s'emparer du ballon au prix d'un plongeon périlleux dans les pieds. Le gardien stadiste préserve le point du match nul et le milieu héraultais hérite d'un avertissement à la suite d'un geste de mauvaise humeur.    

Sébastien Gervais (Photo Durand/Sète)

 

 

Une simple remise en jambes

Christophe Laurent - "Que ce soit l'une ou l'autre équipe, nous n'avons pas produit un grand spectacle. Il n'y a pas eu beaucoup d'occasions, hormis sur la fin. C'était un match assez physique, un match de rentrée".

Jonathan Guillou - "Nous n'avons pas fourni une grande prestation. Sur la fin, Sète a montré qu'il voulait gagner et nous nous sommes contentés de sauver la baraque".

Sébastien Heitzmann - "Le combat fut physique, mais au final je crois que le résultat n'est pas si mauvais, même si nous aurions pu l'emporter".

Cédric Liabeuf - "C'était un match de reprise et il nous a manqué du rythme pour l'emporter. La partie fut serrée et très hachée".

Recueilli par Cédric Goure (L'Union)

 

 

SETE-STADE DE REIMS : 0-0.
Avertissements :
Gimenez (11e), Cissé (42e), Colloredo (74e), Gervais (85e) pour Sète; Guillou (85e) pour Reims.
800 spectateurs.

SÈTE : La Bruna - Guibal (Kharral, 80e), Cissé, Rouve, Gimenez, Kelfa - Gervais - Calabuig, Moureaux (Rubach, 80e), Archimbeau (Folanna, 70e) - Colloredo. Entraîneur : Laurent Scala.

STADE DE REIMS : Tingry - Ducourtioux, Mazuel, Fall, Bertrand (Liron, 65e) - Létang, Laurent, François (Guillou, 79e), Liabeuf - Pallier (Akpakoun, 72e), Heitzmann. Entraîneur : Marc Collat.

 

 

 

 

ÉCLAIRAGE

 

Comment les Rémois négocient-t-ils la reprise ?

Dans L'Union du samedi 12 janvier, Marc Collat a accordé une longue interview à Gérard Kancel. C'est l'occasion de mieux comprendre comment le groupe rémois a négocié le virage de la trêve. Extraits... 

                ►La forme des joueurs

"Ils avaient un programme d'entretien à suivre pendant les fêtes, à base de footing, musculation, étirements et progressivement des accélérations. Je pense que tout le monde a respecté ces consignes". 

               ►L'absence de match de préparation

"J'aurais souhaité disputer un match de préparation, mais la météo ne l'a pas voulu. Nous avons tenté de contourner cet inconvénient en élevant le niveau de nos séances d'entraînement et en jouant un match entre nous. Cela devrait nous permettre d'entrer efficacement dans le vif du sujet".

               ►Le quatuor de tête

"Je pense que les quatre équipes de tête devraient préserver leur position, mais Angoulême et Cannes ne sont pas définitivement écartés. On en saura plus ce soir après Cannes-Clermont. Le résultat de cette rencontre pourrait faire pencher la balance du bon ou du mauvais côté pour les Azuréens".

               ►La seconde partie de saison

"C'est un deuxième départ et nous avons encore tout à prouver. Nous possédons un petit matelas d'avance sur nos poursuivants, ce qui nous permet d'avoir notre destin en main. Mais, rien n'est acquis. Tout est à faire". 

                                                                                                        Intégralité de l'interview à retrouver dans L'Union.

 

 

 

 

 

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL