Le seigneur L O Z A N O
SON ACTUALITÉ |
Le jour où le Calaisien a... calé
29
octobre 2004 - "On peut incriminer Pierre, Paul ou Jacques, le principal
responsable c'est moi. Nous traversons une période difficile. En ce qui
me concerne, je continue à travailler avec mon groupe en qui j'ai totalement
confiance. Quant à ceux qui demandent ma démission, qu'ils sachent
que je ne serai jamais un boulet pour le Stade de Reims. S'ils pensent que mon
départ peut aider le club à se sauver, je partirai" (extrait
de l'Union du 30-10-04). Au lendemain du match, Ladis nous la joue sur le ton de la repentance, sûr de son fait car son départ coûterait une fortune au club. Eh oui ! Souvenez-vous En juin 2003, son contrat avait quasiment été conclu dans un hall d'aérogare, alors que le Stade était au pied du mur pour avoir focalisé son attention sur un seul entraîneur, Jean-Marc Furlan, qui venait de décliner l'offre. Ladis avait alors pu négocier en position de force. Lire Du coup, aujourd'hui la repentance lozanienne s'apparente un peu à deux Pater, trois Avé et un stock de liasses. Autrement dit, elle ne l'engage à rien et se résume à un "effet de manche" de circonstance. Inutile donc de réclamer son départ puisqu'il ne peut pas partir. Enfin, façon de parler...
Le précédent marocain : un petit air de parenté Points de vue
Info
ou intox ? - "Il y a quand même encore une bonne dose de
manip' dans L'Union. Hier on lisait en 2ème page que la police étaient
intervenue car des supporters attendaient à la sortie pour agresser les
supporters lorientais. Aujourd'hui on laisse entendre que pour sa sécurité,
LL a dû fuir le stade.
"Je pense que Ladislas Lozano c'est un bon choix, comme avait pu l'être celui de Denis Goavec. D'ailleurs, ils se ressemblent un peu." (Manuel Abreu - L'Union du 09-06-2003)
Néo martyr Jeudi 4 novembre 2004
"Je me sens en danger" clame Ladislas Lozano dans l'Est Républicain. Et une petite couche de plus pour se faire plaindre et excuser par avance de mauvais résultats toujours possibles
Cette dernière défaite paraît
très inquiétante...
Ndlr (rappel des faits) : « J'avais cassé mon contrat avec Calais pour être disponible, car je pensais que des présidents allaient me solliciter. Mais hormis Lorient qui ne m'a finalement pas retenu, personne ne m'a contacté et j'ai dû partir au Maroc» (Ladislas Lozano - 2001). Quelques mois plus tard, il est exclu du WAC et suspendu un an par la Fédération marocaine pour avoir " tenu des propos injurieux portant atteinte à l'honneur du football national". Lire
Fable à méditer : "L'enfant qui criait au loup"
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SON PARCOURS |
L'avant-Calais,
Calais et... l'après Calais Sa devise : "Porter le maillot d'un club est un honneur, le mouiller est un devoir" . Né le 24-06-52 à Cuenca (Espagne), a joué à Abbeville de 72 à 83 (avec une interruption d'une saison à Amiens), est ensuite devenu entraîneur à Trouville-Deauville, puis Friville, St Omer, Berck, Calais, Casablanca, Créteil... En 2002, Ladislas Lozano s'était exilé au Qatar.
07-06-2003 - Parce qu'il est né en Castille à Valhermoso De La Fuente (Espagne), Ladislas Lozano pourrait être comparé à Don Quichotte. L'ex-entraîneur de Calais, selon ses partisans, a tout de l'idéaliste au grand coeur qui lutte contre les trivialités du football moderne. Le parcours exemplaire des Petits Poucets de la Coupe de France en 2000 est presque une revanche sur un monde professionnel qui, à l'époque, l'a rejeté lui et ses joueurs. Il disait alors : " Je voudrais être le porte-drapeau du football amateur. La grande famille du football, elle n'existe que dans la littérature, il faut arrêter avec ça. On cherche les enfants ! " Aujourd'hui en core, il parle souvent du " manque de considération " des pros du football pour les amateurs. " Pourtant, regrette-t-il, il y a des dizaine d'éducateurs en France qui ont une compétence au niveau social, une vraie abnégation." Un vieux fond de rancoeur personnelle peut-être à l'encontre d'un milieu qui ne l'a pas accueilli dans son sérail : " Quand vous vous activez pendant des années pour faire vivre un club amateur et que vous êtes sollicité par un club de première division pour prendre en charge le centre de formation et qu'on vous propose un contrat d'un an seulement... Je dis qu'on se fout de ma gueule. " Emigré espagnol fuyant le franquisme, il débarque en France en 1956 à l'âge de quatre ans. Quatrième d'une famille de sept, il passe toute sa jeunesse à Viry-Châtillon en banlieue parisienne où résident toujours ses parents. C'est là qu'il se révèle comme un espoir du ballon rond. Finaliste de la Coupe Gambardella en 1969, " Ladis " est sélectionné en équipe de France juniors en 1970. Mais de nationalité espagnole, il ne peut honorer les couleurs bleues. " Un crève-coeur ", dit-il aujourd'hui. Il rejoint alors le Racing Santander en D2 espagnole mais revient dans l'Hexagone une saison plus tard. Il ne se plaît pas sur la terre de ses ancêtres et surtout la menace du service militaire (deux ans) sous l'uniforme de la dictature franquiste se fait pressante. Fin des années d'espoir et de rêve d'une carrière prestigieuse. A son retour, Lozano joue à Paris-Joinville en deuxième division. Le club dépose le bilan. Ladislas est sur le sable. Il échoue finalement sur les rivages de la baie de Somme et signe en 1972 un contrat de huit mois à Abbeville alors en D3. L'étape durera onze ans. Le temps de se marier avec Béatrice et de choisir définitivement les rangs de l'amateurisme. En 1983 lorsqu'il met un terme à sa carrière de joueur, il s'assoit aussitôt sur le banc des entraîneurs. · l'AS Trouville-Deauville d'abord puis à Friville-Escarbotin (Somme). Avant de se fixer entre 1988 et 1994 à Saint-Omer (D4). Sous sa direction, le club du Pas-de-Calais atteint les huitièmes de finale de la Coupe de France face à Monaco en 1992. Un limogeage (le seul de sa carrière) pendant l'été 94 alors que Saint-Omer vient de rater d'un point la montée l'envoie pour une saison à Berck-sur-Mer en championnat régional. En 1995 enfin, il est appelé par Calais...
CALAIS... MAIS APRES ? Calais et les lumières de la Coupe de France ont mis sur le devant de la scène cet amoureux du jeu. Cet éducateur unique, volontiers grandiloquent lorsqu'il cite ses modèles : " Aimé Mignot (le fondateur de la direction technique nationale - NDLR), un grandissime monsieur, a dit que l'éducateur est debout et de face. Il avait entièrement raison. L'entraîneur doit assumer ses choix. " Manière d'affirmer qu'il est le maître à bord. Après Don Quichotte, Lozano sous ses allures râblées fait immanquablement penser à Napoléon. Tous ses joueurs le vouvoient et tous louent sans exception " le sérieux, la rigueur, le perfectionnisme " du bonhomme. Mais après Calais, l'image de Lasdilas Lozano s'est un peu brouillée. Après un passage au Maroc (WAC de Casablanca) et à Créteil, c'est au Qatar (Al Khor Sports Club) qu'il avait dû aller chercher un club. Ladislas Lozano avait notamment été suspendu un an par la fédération marocaine pour avoir " tenu des propos injurieux portant atteinte à l'honneur du football national. A 51 ans, Lozano débarque en Champagne pour une période contractuelle de deux ans. Le "tarif syndical" pour un entraîneur. A suivre...
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Ladislas Lozano : "Je viens pour travailler, pour bâtir. La Champagne,
la ville de Reims et le Stade de Reims méritent de posséder une
équipe en Ligue 1. Je viens aussi pour ça". - Fabrice
Harvey : "Le choix s'est porté sur Lozano parce qu'il nous semblait
avoir le plus d'atouts."
Dur, autoritaire, pugnace, travailleur... Inlassable
travailleur, à Calais, il a d'abord conjugué son activité
d'entraîneur à son métier de " technicien territorial
principal à la mairie de Calais ". Sous ses ordres, une équipe
de soixante personnes entretient les structures sportives de la ville. Comme Napoléon,
Lozano dort peu. Surtout en ce moment. Ses journées s'étalent de
cinq heures à minuit. " Lorsque j'entends parler des 35 heures, rigole-t-il,
je dis d'accord : l'an prochain, j'essaierai de descendre sous les 70. "
Sa réaction : "On m'a collé l'étiquette de quelqu'un de dur. C'est dommage, parce que je ne pense pas être réellement ce personnage, je ne suis pas plus dur qu'il ne le faut, je suis simplement rigoureux".
"Parole d'ancien Rémois !" Emmanuel
Clément - « Je pense que
l'arrivée de Lozano à Reims est une bonne chose pour le club. Je
l'ai côtoyé pendant une saison et je peux dire que c'est un gars
extra en dépit de tout ce qu'on dit de lui. C'est un entraîneur ouvert
au dialogue, proche de ses joueurs, qui sait mener un groupe. Tactiquement, il
est très fort. C'est un homme de défis ».
09-06-2003
clic► Venu au WAC en mai 2001 après avoir été sollicité par le président Nasreddine Doublali, Ladislas Lozano était pressenti alors comme le messie. Celui qui allait remettre sur les rails un Wydad qui avait beaucoup perdu de son lustre d’antan. Cruelle désillusion.
Alors peu connu sur la scène footballistique dans l'Hexagone, Lozano s'était illustré en 200 en qualifiant une équipe amateur (Calais) en finale de la Coupe de France. Depuis, on parlait de lui comme adjoint de Wahid Hallilohdzic, l’entraîneur de Lille. Mais rien ne fut concrétisé. Un an après, il casse sont contrat avec Calais. Toujours rien. Par dépit il choisit de tenter une expérience à l'étranger. Elle s'avèrera désastreuse.
Il casse son contrat avec Calais pour se rendre disponible... mais personne ne le sollicite «
C'est vrai, j'aurais préféré rester en France. Tout le monde
le sait, et je ne l'ai d'ailleurs pas caché au président du WAC.
J'avais cassé mon contrat avec Calais pour être disponible, car je
pensais que des présidents allaient me solliciter. Mais hormis Lorient
qui ne m'a finalement pas retenu, personne ne m'a contacté », déclarait-il
alors. Il gardera toujours un sentiment d’amertume de n’avoir pas été estimé en France. « Beaucoup de personnes m'ont dit que c'était à moi de me «bouger le cul», comme on dit dans le milieu, mais ce n'est pas dans ma manière de fonctionner. Le fait est que j'ai tout simplement fait l'objet d'un boycott. Nombreux sont ceux qui ont été agacés par ma manière d'être. Ma franchise en fait. Alors ont m'impose l'exil », avait-il expliqué.
Fin de
la lune de miel « Etant donné la conjoncture financière du club, je n'ai pas pu pas faire venir des joueurs chers. Le club n’avait pas d’argent pour cela. Mais, avec la discipline et la rigueur qu’on a installées, nous sommes arrivés à avoir un effectif presque idéal. Le groupe fonctionnait bien". Au fil du temps, le WAC gagnait en confiance. Il se permit même le luxe de battre son éternel frère-ennemis le Raja 2-0. Par la suite, l’équipe réussit à prendre la tête du classement, mais pas pour longtemps. Et cela ne facilita pas la tâche de Lozano qui devint peu à peu la cible des critiques même de la part des Wydadis qui, au début, l’encensait.
Une pluie de reproches Sur le site du WAC, on pouvait alors lire : «Il faut que Lozano cesse ses balbutiements tactiques, qu’il offre au WAC une équipe qui tienne la route et qu’il cesse ses changements incompréhensibles par l’ensemble des observateurs.» Ceci vint en réaction à la défaite du WAC à Meknès face au CODM. Mais lors de ce match Lozano n’était pas sur le banc de touche. Suspendu par la Commission de discipline du GNF, il se contentait de suivre les matches des tribunes et de donner ses instructions à son adjoint Moujahid par téléphone cellulaire. Dans
une déclaration d'après-match, Lozano s'était alors révolté.
« S’il y a des reproches à me faire, qu’on me le dise directement
». Sans doute s’adressait-il aux responsables du WAC. Le ton était alors monté avec le club Rouge & Blanc, jusqu'au divorce. Un accord amiable fut trouvé avec le WAC, mais pas avec la Fédération marocaine qui décida de le suspendre un an pour avoir " tenu des propos injurieux portant atteinte à l'honneur du football national".
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SES DÉCLARATIONS EN LIGUE 2 (saison 2004-2005) |
"La L2 est un révélateur des potentiels" 27 septembre 2004
Vaincu à domicile par Montpellier, le Stade traverse une zone de turbulences.
Malgré sa déception, son entraîneur se veut combatif.
Ca leur pendait au nez. Depuis quelques semaines, des indices sérieux et concordants laissaient penser que les Stadistes ne pouvaient pas évoluer en permanence sur le fil du rasoir à domicile. Jusqu'à samedi soir, ils avaient toujours bénéficié du soupçon de réussite nécessaire pour s'extirper sans dommages du piège tendu par leurs adversaires. Cette fois, la fine branche sur laquelle ils étaient perchés a fini par céder. Depuis le 16 mai 2003 et un succès de Toulouse (1-0, but de Sylvain Didot), le Stade de Reims avait toujours fait la loi sur sa pelouse. Parfois, le coup passa très près, comme ce 4 avril 2004 face à Wasquehal, en National. Menée 2-0 après 56 minutes, l'équipe de Lozano, grâce à deux pénalties transformées par Denis Arnaud (le second à la 97e minute !), parvenait à sauver les meubles. Samedi, la jeune troupe montpelliéraine a su profiter de la maladresse des attaquants locaux et d'une certaine fébrilité collective, pour décrocher son troisième succès en cinq matches joués à l'extérieur. Après un brillant début de compétition, les Rémois eux, restent sur 3 points glanés lors de leurs six dernières rencontres. Un constat alarmant dressé par leur coach, dont le coup de colère de fin de match n'a épargné personne.
Ladislas
Lozano, y a-t-il une explication à cette première défaite
à domicile ?
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SES DÉCLARATIONS EN NATIONAL (saison 2003-2004) |
"Je
suis déjà au travail"
Ladislas
Lozano, pourquoi avoir accepté l'offre du Stade de Reims ?
Gérard KANCEL 09-06-2003
"Il
n'y avait pas de temps à perdre"
Comment se sont noués les contacts avec le Stade de Reims ? Très simplement ! Par le biais d'un ami, agent de joueurs, Franck Bellassene. Je l'ai connu à Créteil et je tiens à préciser que ce n'est pas mon agent, car je n'en ai pas. Ayant appris par Jean-Pierre Caillot, le Président délégué du Stade de Reims, que le club cherchait un entraîneur, il a proposé d'entrer en contact avec moi. Cela s'est passé le mardi 3 juin dernier, vers 11 heures du soir, dans l'aéroport de Doha, au Qatar, où je me trouvais prêt à embarquer dans l'avion qui me ramenait en France où j'entendais chercher un club... malgré les très importantes offres qui m'avaient été faites là-bas. Le mercredi matin, à ma descente d'avion, j'ai eu un entretien téléphonique avec Jean-Pierre Caillot. Reims était alors dans l'attente de la réponse définitive de Jean-Marc Furlan qu'il a connue le jeudi 5. Comme promis, Jean-Pierre Caillot m'a donc rappelé le lendemain et nous avons convenu de nous rencontrer le samedi à Reims. Il n'y avait pas de temps à perdre. Après deux heures de discussions à bâtons rompus, nous nous sommes mis d'accord.
Pour quelles raisons avez-vous accepté de prendre en main les destinées de l'équipe rémoise ? Les éléments qui ont alimenté ma réflexion sont de quatre ordres : ► Parce que le Stade de Reims est un grand club du football français et que je considère que c'est un honneur de la diriger. ► Parce que cette opportunité me permet de retrouver le football français après deux années passées à l'étranger. ► Parce que, pour moi, c'est l'occasion de travailler dans un club sérieux qui a un projet cohérent. L'image globale que le club renvoie est très positive dans le milieu, tandis que sa philosophie de jeu et de travail est très proche de mes idées. ► Les objectifs sont jouables et accessibles malgré leur difficulté. A court terme, remonter en L2 le plus rapidement possible. A moyen terme, aider le club à se renforcer et à grandir en vue d'échéances plus ambitieuses.
Quelles valeurs préconisez-vous en matière de football ? Les miennes avant tout ! Je préfère travailler selon ma conscience et ma philosophie. Ceux qui me connaissent bien savent que je souhaite une équipe très forte mentalement. Concernant le jeu par lui-même, je prépare mon équipe pour gagner les matches et non pas pour essayer de ne pas les perdre. C'est totalement différent. Cela ne veut pas dire non plus que nous allons gagner tous les matches. La défaite fait partie du sport et devient un paramètre positif si on sait en faire toute l'analyse.
"Nous
aurons des résultats" Gérard KANCEL & Ladis LOZANO
Le
Stade de Reims possède le plus gros budget du championnat, cela le condamne-t-il
à une montée immédiate ?
Votre
foi semble inébranlable. Gérard KANCEL 09-06-2003
"Nous avons l'ambition de gagner tous les matches, mais nous n'en avons pas la prétention" 25-10-2003
Réussir à remonter à peine relégué ? « Simple et compliqué à la fois », répond Ladislas Lozano, l'entraîneur rémois, lorsque l'on lui pose la question. Pour se donner toutes les chances de réussir là où on ne compte plus les échecs d'équipes présumées supérieures et concrètement à la peine, l'ex-coach de Calais a d'abord sondé le paysage : « J'avais refusé de rester à Créteil malgré le challenge réussi du maintien parce que le projet ne me paraissait pas cohérent. Au contraire, je me suis engagé avec Reims parce que l'environnement me paraissait sérieux. »
Avec sept points d'avance sur Romorantin et Cannes, le Stade de Reims a pour l'instant de la marge. Le fléchissement de ces derniers temps n'inquiète d'ailleurs pas son entraîneur : « Après la rencontre de coupe de la Ligue contre Sedan, à cause des matches répétés et de la pression importante, nous avons été un petit peu en dedans pendant trois matches. Nous avons géré tout ça grâce à une décompression complète et de la régénération. Nous sommes maintenant en phase de redressement, avec un esprit de renouveau. » Dijon est prévenu. Philippe CROLY-LABOURDETTE
"J'aurais pu être Dijonnais" 25-10-2003
Ce samedi soir, les routes de Dijon et de l'actuel entraîneur de Reims, Ladislas Lozano, vont se croiser une fois de plus.
Mais,
si Calais et Lozano semblent deux noms indissociables dans l'histoire du foot
français, le parcours de cet entraîneur que l'on dit parfois atypique
est loin de se borner à cette performance.
A
peine a-t-il posé un pied sur le sol français, que Jean-Pierre Caillot,
vice-président de Reims, lui propose la direction de l'équipe première
du Stade. « J'ai trouvé un homme, puis des hommes, autour d'un projet
cohérent. L'objectif de Reims de remonter en L2 ne me paraît pas
une ambition déplacée. »
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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL |