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Miguel
défenseur d'attaque Si son coach fait appel à lui
ce soir contre Angers, Miguel Comminges ne comptera pas ses efforts défensifs.
et offensifs. Comme d'habitude.
|  Ladislas Lozano
apprécie la « fraîcheur mentale » de ce défenseur, capable d'évoluer
à gauche comme à droite ». Angel GARCIA | |

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fait partie de ces joueurs précieux dont le dévouement bonifie un groupe. Pas
du genre à se lamenter en rongeant son frein en réserve. Même s'il n'a été titulaire
« que » 10 fois (et entré en jeu à cinq autres reprises), Miguel Comminges,
23 ans, n'a jamais baissé les bras. Ladislas Lozano apprécie sa « fraîcheur
mentale ». Son entraîneur dit encore de son arrière latéral qui présente
l'avantage de pouvoir évoluer des deux côtés même s'il a une logique préférence
pour le droit puisqu'il est droitier : « Il est à l'écoute, s'investit
et il est récompensé par des matches de qualité. Il aime provoquer dans son couloir.
C'est un joueur actif même si, parfois, il lui arrive d'être emporté par sa jeunesse ». « Il
se donne à 100 %, il est fougueux, rapide. Il est un peu timide mais possède
une très bonne mentalité », ajoute Jean-Marie Stéphanopoli dont la blessure
à Amiens permit au Guadeloupéen de Petit Canal, formé à l'ASC, de livrer ses premiers
matches en L2 avant d'arriver à Reims voici deux saisons.
Miguel,
vous avez été titulaire dix fois en 30 journées. « Comme chacun,
j'aspire à jouer un maximum. Je continue à travailler régulièrement pour être
prêt le jour où on fait appel à moi. C'est une bonne expérience, cela forge mentalement ».
Vous
n'êtes pas du genre à vous contenter de défendre. « J'aime
animer le couloir. Je pars du principe que le défenseur ne doit pas simplement
se laisser percuter par l'attaquant qu'il a en face. Il doit l'obliger à défendre
aussi. Toute la difficulté est de trouver le bon équilibre. Il faut aussi s'adapter
à ce que demande le coach. Cela varie en fonction des matches ».
Comment
s'annonce la partie face à Angers ? « La pression monte
petit à petit. Mais il faut que ce soit de la bonne pression et non pas qu'elle
inhibe. On se prépare à un âpre combat physique ».
La
tension qui existe entre supporters et entraîneur vous affecte-t-elle ? « Cela
s'est bien passé pendant une saison et demie. Ce n'est pas le moment de se désunir.
Tout le monde doit être solidaire, le club a besoin de toutes ses forces pour
atteindre son objectif ».
Avez-vous tendance
à regarder où se situent les relégables ou lorgner vers les 42-43 points normalement
synonymes de maintien ? « Je ne regarde pas ce qu'il se
passe derrière. C'est Reims qui m'intéresse. Quand on est pro, on joue pour gagner
et atteindre les objectifs fixés. Après, c'est vrai qu'il y a des matches un
peu plus importants que d'autres quand on joue les concurrents directs. »
La
situation n'est pas encore inquiétante mais le Stade de Reims stagne depuis quelques
rencontres. « Il y a quinze matches, on disait déjà qu'il n'y
avait pas le feu mais à force de dire ça. Il ne faut pas attendre qu'il y ait
de la fumée pour réagir. Il vaut mieux éviter d'avoir encore des points à prendre
dans les derniers matches. C'est le moment de donner un coup de collier. Et
puis ça fait un moment qu'on n'a pas gagné. Une victoire nous relancerait ».
Reims
ne marque plus. « On sait que cela tient à peu de chose. Je
ne raisonne jamais en terme de responsabilité des attaquants. ou des défenseurs
quand par exemple on prend cinq buts face à Dijon. C'est avant tout une responsabilité
collective ». Recueilli par Christophe Hébert
 reimsvdt.com
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