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•  Reims-Troyes : 0-3 (match amical)


Grax, Grax, Grax...


Duel serré entre Danic et Stéphanopoli. François NASCIMBENI
 

 


03-09-05 - L'Asptt Châlons, qui fête cette année son 70e anniversaire, accueillait, vendredi au stade Saché - où les merguez avaient des allures de fumigènes -, un match entre voisins rémois et troyens qui meublaient ainsi la trêve internationale.
Avec l'ambition d'entretenir la dynamique après Bastia et offrir du temps de jeu à certains en économisant les cadres Bah, Delmotte et Didot, d'un côté. Tester un nouveau système en 4-2-3-1 et voir pour la première fois à l'œuvre les dernières recrues, Drouin et Faye, de l'autre.
Cela débutait aimablement. Dujeux contraignait Balijon à une claquette sur coup franc (5e). Puis un échange Nivet-Boskovic aboutissait sur une frappe de peu au-dessus de l'ancien Parisien (16e).
Les Rémois n'étaient pas en reste. Cazarelly lançait Farssane qui retrouvait une pelouse qu'il connaît bien mais Le Crom se couchait bien (21e).
Thierry Froger changeait plus de la moitié de son équipe à la pause. D'entrée, Féret se signalait en distribuant de bons ballons malheureusement mal exploités par Baléguhé qui butait sur le gardien (46e et 56e).
La machine offensive auboise se remettait en route et profitait de gros flottements défensifs. Et Grax donnait une leçon de réalisme à ses adversaires en frappant trois fois. D'abord en deux temps sur un centre de la gauche après un premier renvoi d'Arnaud (78e) puis sur un caviar de Faivre alors que la défense s'était oubliée (82e) et enfin après une longue ouverture, il venait scorer d'une pichenette (85e).
Ongoly tentait de sauver l'honneur de la tête sur corner, en vain (89e).
Ce Reims, même amoindri, ne peut pas dire qu'il s'est rassuré offensivement avant la réception du Havre vendredi.
Christophe Hébert

Thierry FROGER : « La première mi-temps a été assez fermée. Nous ne nous sommes pas créé beaucoup d'occasions mais nous avons aussi été peu mis en danger. En seconde nous étions bien offensivement, la différence s'est faite dans les 16,50 mètres. Nous avons raté nos occasions, eux les ont mises. Nous avons montré des carences derrière. C'est toujours gênant de prendre trois buts mais c'était important de jouer et de revoir certains joueurs ».

Jean-Marc FURLAN : « Je suis satisfait de l'implication des joueurs. Face à des Rémois au jeu engagé et dynamique, nous avons essayé un nouveau système que les garçons connaissaient toutefois. Ce qui est appréciable, c'est que les joueurs savent passer d'un système à l'autre même en cours de match. Quant aux recrues, Drouin est un international espoirs, ce n'est pas pour rien, Faye est un guerrier. Ils ne se connaissaient pas mais ont bien joué ensemble, cela prouve leur sens de l'adaptation ».


REIMS : Balijon ; Stephanopoli (Baldé, 46e), Jeannel (Arnaud, 46e), Ongoly, Giraudon (Ielsch, 46e) ; Farssane (Comminges, 46e), Barbier (Hebbar, 46e), Cazarelly, Boulanger ; Baléguhé, Heitzmann (Féret, 46e). TROYES : Le Crom ; Montero (Boucansaud, 62e), Drouin, Faye, Dujeux ; Nivet (Matuidi, 62e), Adam ; Amzine, Boskovic (Faivre, 78e), Danic (Enza Yamissi, 62e) ; Nadé (Grax, 46e).



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