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Reims : pas le bénéfice du doute


En ces temps où il est bon de maîtriser le jargon des bulletins de santé, que lirait-on dans le bilan médical du Stade ?
Certainement que son état est stationnaire et que le pronostic reste réservé. Mais aussi, et surtout, que ses fonctions vitales ne sont pas atteintes.
Mais, la réception d'Angers n'a pas constitué un remède à ses souffrances du moment. « Il y a un manque d'efficacité défensive et offensive », arguait Ladislas Lozano qui avait pourtant prescrit une posologie forte, un 4-3-3 offensif.
La potion a eu du bon. Le Stade a d'abord produit du jeu, ponctué d'occasions.
Une offrande de Diané pour Dossevi (2e), les tirs de Dambury (13e, 21e) n'ont toutefois pas ébranlé un onze de l'Anjou au physique de déménageur.

Gâchis
Aidé par les Rouge et Blanc qui égaraient le fil du match Ð « On jouait long et aérien alors que l'on demandait de poser le ballon au sol ! » Ð le Sco se reprit même et ne dut qu'à la clémence de l'arbitre de ne pas bénéficier d'un penalty pour une main de Delmotte (30e).
Il maîtrisait les Rouge et Blanc qui trouvèrent pourtant la faille sur une passe de Diané (sa 4e décisive) pour Dossevi. Chahuté par les supporters mais meilleur buteur en championnat (7 réalisations), il mettait fin à 353 minutes de stérilité. Une hirondelle qui n'a pas fait le printemps.
Insuffisant aussi pour lui pardonner son échec de la 71e où il ratait son contrôle. Un tournant comme l'échec de l'Ivoirien devant Lachuer (79e).
Car à cet instant, et depuis de longues minutes, les Stadistes n'attendaient que cette ouverture pour breaker. Et « ne pas marquer dans de telles situations est pratiquement criminel pour le résultat d'un match », accusait Ladislas Lozano adressant, à ses attaquants, un rappel à la loi du football : pour gagner, il faut marquer.
Et ça, le promu ne sait plus le faire. La confiance s'est évaporée. Une donnée qui a précipité le repli du Stade sur lui-même, vendredi.
Ladislas Lozano a justifié le retour à une arrière-garde à cinq par une « volonté d'asseoir la défense » bousculée par les ballons aériens et le défi physique voulu par les Scoïstes.
Bien vu mais que le reste de l'équipe viennent se coller à cette ligne laisse perplexe. « Ce recul est un paramètre du doute », concédait le coach.
La formation était coupée en deux avec huit éléments en défense et, loin devant, deux pointes dont pas une, Hebbar étant sorti, ne savait conserver le cuir.

Petit bras

Angers ne savait pas l'utiliser mais l'arbitre eut cette fois le coup de sifflet « favorable » en accordant un penalty à Rami, venu au contact d'Arnaud.
Spécialiste des retours dans les cinq dernières minutes (5e point glané ainsi), le Sco égalisait par miracle. En ce vendredi 1er, un vrai « poison d'avril ».
Et les Merlus se présentent vendredi. Le Stade sera dans la peau d'Angers. C'est lui qui doublera son rival en cas de succès.
A saisir en ce mois d'avril, où la situation du Stade ne tient qu'à un fil, de s'offrir un bonus qui lui permettrait, au cours des quatre matches de mai, de faire ce qui lui plaît.
Philippe Launay

DISCIPLINE. Averti vendredi à la 69e, Christophe Cazarelly sera vraisemblablement suspendu pour la réception de Nancy. La commission de discipline devrait révoquer son sursis, jeudi.
LORIENT. Exclu vendredi à Créteil, Carl Medjani purgera sa suspension automatique, vendredi lors de la venue de Reims au Moustoi
r.


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