• Reims-Châteauroux : 3-0
Tagro
offre le champagne
| Truchet et les
Stadistes enchaînent les buts et les victoires. Christian LANTENOIS | |
| | | 14-01-06
- Pour la première fois de la saison, le Stade a su enchaîner deux succès consécutifs.
En confirmant hier soir face à Châteauroux sa métamorphose offensive, Reims s'est
remis dans le bon sens et peut désormais envisager atteindre l'objectif fixé qui
est de terminer dans la première partie du classement.
Départ
idéal Emmitouflé dans sa gabardine sombre, ce fan de la belle époque
lâcha un tonitruant « ça ne pouvait pas mieux commencer ». 180 secondes
de jeu et, déjà, le Stade annonçait la couleur sous la forme d'un puissant coup
franc de Delmotte, claqué en corner par Fernandez. Le temps de réajuster la
mire et l'objectif était atteint. Au départ, une passe en retrait Ð sifflée par
le public Ð de Barbier vers Jeannel. D'une longue ouverture, l'ex-Castelroussin
trouvait la tête d'Heitzmann qui remisait dans la surface. Pressé et un tantinet
bousculé par Nzigou, Fernandez relâchait ce ballon facile que Shiva Star s'empressait
de glisser dans le but (11e). Ca ne pouvait en effet pas mieux commencer pour
un onze rémois amputé de deux milieux titulaires Ð Bonnal et Bah Ð mais terriblement
déterminé, à l'image d'un Féret plutôt inspiré en position de meneur axial. Ce
but Ð le 4e en deux matches joués en 2006 Ð n'allait pourtant pas libérer les
Champenois qui, progressivement, laissaient l'initiative du jeu à leurs hôtes.
Certes, en pareil cas, le contre pouvait se montrer payant, mais le danger guettait.
Il avait la forme du robuste Socrier qui bénéficiait coup sur coup de deux balles
d'égalisation. Sur la première, Weber intervenait avec brio, sur la seconde, il
manquait le cadre (20e et 22e). Continuer à attaquer ou attendre pour placer
le contre décisif ? Les Rouge et Blanc passaient le reste de cette première
mi-temps à s'interroger sur la conduite à adopter face à un rival habile techniquement
et généreux dans l'effort. C'est sur des contres qu'il se procurait quelques
occasions, souvent freinées par des mauvais choix de passe, des positions de hors
jeu et une pelouse indigne de l'événement. Dès la reprise, le milieu new-look
du Stade changeait encore de physionomie avec l'entrée de Bah à la place de Didot
(touché à la cheville). Reims se procurait une superbe occasion par l'entremise
de Heitzmann parfaitement démarqué par Féret, mais le meilleur buteur local voyait
son tir dans la surface repoussé du pied par Fernandez (50e).
Grossière
erreur Le mauvais état de la pelouse ne favorisait pas la construction
des attaques. Le Stade s'en trouvait handicapé et tombait parfois dans ses habituels
travers en procédant par de longues balles aériennes en direction de ses « petits »
attaquants. La partie allait basculer à la suite d'une grossière erreur défensive
castelroussine. Sur un long ballon aérien, voulant donner en retrait pour son
gardien, l'expérimenté Yanovski lobait de la tête Fernandez sorti à sa rencontre.
Entré une minute plus tôt, Baléguhé n'avait qu'à pousser le cuir dans le but vide
(70e). Quatre minutes plus tard, Tagro-le-miraculé était à la réception au
deuxième poteau d'une « galette » de Féret. L'ex-Gueugnonnais inscrivait
de la tête son premier doublé sous ses nouvelles couleurs. La suite du match
devenait anecdotique. Tagro manquait d'un rien le coup du chapeau. Mais l'essentiel
était assuré. Et bien assuré. Gérard
Kancel
REIMS
: Weber ; Truchet, Jeannel, Delmotte (cap), Giraudon ; Ielsch, Barbier, Didot
(Bah, 52e) ; Féret (Hebbar, 77e) ; Nzigou, Heitzmann (Baléguhé, 68e).
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