• Reims-Amiens : 0-0

Ca
ne valait pas mieux
|  Jon Lundblad
bute sur Merville lors d'une des rares occasions. Les défenses ont pris le pas
sur les attaques. Christian LANTENOIS | | 
| | | 17-03-06
- Et si le fameux choc psychologique qui accompagne habituellement l'arrivée d'un
nouveau coach faisait effet avec une semaine de retard ? Il paraît que
Ludovic Batelli a évoqué cette hypothèse dans la semaine au milieu de sa troupe.
En quête de points pour sauver sa peau, Amiens semblait être à bout d'arguments.
Mais aussi à bout de souffle. Pour preuve, son début de match empreint d'une
extrême prudence se traduisant par un respect exagéré des consignes. Mais comme
Reims, comme d'habitude, hésitait à se lancer à l'abordage en dépit d'un « enroulé »
du droit raté par Féret (5e), ce sont les Picards qui se créaient la première
belle occasion par l'entremise de Buron. Bien lancé par Celdran, le rapide
droitier parvenait à lober Weber, mais le ballon échouait de peu au-dessus de
la transversale (7e).
L'occase de Jon Les
accélérations stadistes produisaient leurs premiers effets et la double ligne
défensive amiénoise s'étirait dangereusement. Mais le mauvais alignement du combatif
Nzigou mettait un terme prématuré aux offensives locales. « Il faut en
faire plus », répète souvent Didot, capitaine d'un soir. Plus de détermination,
d'envie, de solidarité. Plus de lucidité également. N'est-ce pas Lundblad ?
Bien servi par Nzigou après un relais avec Ielsch, le Suédois échouait en pleine
surface sur Merville (35e). Face à un adversaire frileux et attentiste, le
Stade multipliait les initiatives. stériles. Si Nzigou parvenait à lutter d'égal
à égal avec la robuste charnière picarde, ses deux copains des couloirs, Maspimby
et Lundblad, manquaient régulièrement de vista pour concrétiser la domination
d'ensemble des Rouge et Blanc. En manque flagrant d'inspiration, les joueurs
des deux camps continuaient à s'observer au grand dam d'un public un peu refroidi.
Deux centres du « piston » Maspimby ne trouvaient personne et les premiers
sifflets partaient des gradins.
Pas folichon Prisonniers
de l'étau picard, les Stadistes peinaient à réciter leurs gammes. Leur jeu, sans
liant, ne semblait pas troubler un onze visiteur bien campé sur ses bases et appréciant
le temps qui défilait. Ils auraient pu payer cher cette passivité si Maspimby,
bien servi dans la surface par Féret, avait cadré sa reprise du droit (63e). Froger
sacrifiait un attaquant (Lundblad) pour lancer un milieu (Baldé) avec l'espoir
de reprendre la direction du jeu. Pas si sûr. La détermination ne remplaçait
pas la qualité technique et la fin de partie sombrait dans le quelconque. Amiens,
tenant son premier point de l'ère Batelli, ne sortait plus et Reims manquait de
flamme. Un petit nul en voisins. Le spectacle n'en valait pas plus. Gérard
Kancel
 reimsvdt.com
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