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Delaune, quai des brumes...


 

04-01-06 - Privé de rencontre amicale à Lens pour clore 2005, le Stade abordait l'année dans le flou. Et, clin d'œil des circonstances, c'est le brouillard qui a accueilli les formations.
Léger au départ, il n'a cessé de descendre sur une pelouse bientôt inondée. Au point de contraindre M. Brizou à stopper les débats à la 58e.
Féret touche du bois
Temporairement d'abord (dans ce cas, le délai est de 45 minutes) puis définitivement puisque la vue restait bouchée... Les Stadistes ont d'ailleurs entrepris leur décrassage avant le terme du délai règlementaire.
Cette interruption, inévitable, survenait quelques minutes après l'occasion du match. Sur un long ballon de Baldé, par ailleurs peu heureux dans ses transmissions, Féret trouvait la barre (55e).
Cette situation illustrait le mieux affiché par les Rouge et Blanc depuis la reprise.
Plus hargneux, ils maintenaient les Dauphinois et commençaient le siège des buts de Grau. Delmotte (48e) et Heitzmann (50e) avaient déjà fait passer le frisson dans le dos isérois.
Cette entame gommait un premier acte mitigé. Dès la 5e, Heitzmann était pourtant à deux doigts, aux 6 m, de reprendre un centre de Nzigou, percutant en début de partie. Grau devant même stopper un essai croisé (25e).
Mais, perdant trop de ballons faciles (notamment sur des premières relances), les Rouge et Blanc devaient patienter avant de se remettre en position de tir.
Bah contré (32e), Féret ratant largement la mire (33e) et Didot, en déséquilibre sur un centre de Bonnal, pour une tête mal ajustée (44e) alimentaient modestement la colonne des occasions rémoises.

Aux vestiaires !

Côté dauphinois, la troupe de Thierry Goudet ne restait pas inactive. Pas dépourvue d'atouts athétiques mais aussi douée techniquement, elle sortait aisément de ses bases.
Même s'il fallait une erreur de Baldé réparée par Weber pour qu'ils se créent une première occasion (19e), les Bleus, chez qui l'on notait l'apport des deux latéraux, restaient menaçants à l'image d'un Akrour entreprenant mais imprécis (29e).
C'était avant la fin prématurée des hostilités. Car si la LFP fait obligation aux clubs (sous peine d'amende) de bâcher la pelouse pour éviter les reports, il n'existe aucune parade contre le brouillard...
Philippe Launay


Remis au vendredi 27 ?
En cas d'élimination de Grenoble dimanche par Lyon en Coupe de France, le match pourrait être rejoué le vendredi 27 janvier. Cette date est en effet bloquée pour les 16es de finale de la Coupe de France.

Thierry FROGER : « Nous avons fait une petite première mi-temps. Après notre occasion, nous n'avons pas montré grand-chose. Nous avons manqué de justesse. En deuxième période, nous semblions mieux... Mais, nous n'avons joué qu'une heure. C'est embêtant mais c'est ce qui peut arriver quand on décide de placer une journée de championnat le 3 janvier, en semaine et à 20 h 30. Si le coup d'envoi est donné à 20 heures, on va au bout ».
Julien FERET : « Nous avons entamé le match avec la volonté de bien faire mais notre bloc n'était pas assez compact. Nous n'étions pas assez présents dans le combat physique. En seconde période, c'était mieux. Si j'avais marqué et que l'arbitre avait stoppé le match, moralement, cela aurait été très dur ».
Thierry GOUDET : « La décision d'arrêter est sage. On ne voyait plus rien. Pour une reprise, notre première période avait été bonne. Nous avions retrouvé notre bloc. Je pense que si Féret marque, l'arbitre aurait tenté d'aller au bout... »

MARSEILLE. Parti à Nancy cet été pour deux années de stagiaire, Stéphane Marseille est libre. Il a rompu son contrat mais ne devrait pas rebondir au Stade qui a opposé une fin de non recevoir à sa demande de retour.


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