• Guingamp-Reims : 0-1

Pas
doux le Roudourou
|  Le premier but
rémois de Jean-Cédric Maspimby n'a malheureusement pas suffi. | |

| | | 01-04-06
- Généreux mais pas verni (trois blessés et une barre contre lui), le Stade
n'a pas été payé, hier dans les Côtes d'Armor. Après la déveine de Valenciennes
sur le but de Mater, il est temps que la roue tourne même si son équilibre ne
s'est pas précarisé malgré un repli de deux places (14e) Les Stadistes démarraient
dans un 4-2-3-1 laissant Baleguhé devant. Un pari de Thierry Froger qui avait
masqué son intention de titulariser l'Ivoirien.
Maspimby,
et d'un ! Ainsi disposés, les Blanc d'un soir étaient piégés sur
une relance de Sikimic que Jeannel appréciait mal. Pris de court, Delmotte était
surpris par un Suarez efficace (9e). Le Stade se rebellait même s'il y avait un
peu de précipitation dans les passes vers l'avant. La volonté était là. Le pressing
aussi. Plus mobiles que les Bretons, les Champenois s'approchaient de Debes tranquille
sur une reprise de Féret (15e) et un essai de Barbier (16e). En passant (souvent)
par la droite, le Stade restait improductif. Alors, son salut vint de la gauche
quand Féret, esseulé, centrait pour la tête plongeante de Maspimby (29e). Son
premier but et la septième caviar de Féret qui rejoint le Bastiais Meslin en tête
des passeurs. Un retour mérité pour des Marnais qui frôlaient toutefois le pire
sur un centre d'Abriel pour Suarez mais Jeannel se rattrapait (35e). Six minutes
plus tard, Suarez se heurtait à Weber décisif (41e) alors que Nzigou, pas solide
sur ses appuis, n'exploitait pas un centre de Didot. Le Gabonais venait de suppléer
Baleguhé de nouveau touché à la cuisse droite. Combatif, le Stade respectait son
plan de marche à la pause. Mais, il fut à deux doigts, ceux de Weber, de devoir
reprendre sa course poursuite dès la 48e sur un centre d'Abriel pour Suarez.
Deux minutes plus tard, le même Abriel alertait Touré aux 6 m mais la reprise
s'envolait. Sermonnés au repos, les Guingampais se montraient plus entreprenants
devant des Rémois reculés d'un cran. En contre, Nzigou avait pourtant la balle
de but mais il frappait sur Debes (55e), avant de sortir trahi, lui, par sa cuisse
gauche. Encore une fois remanié, le Stade ne devait pas perdre une once de
sa combativité ni de sa solidarité car Touré (66e) et Jouffre (70e) rodaient.
Même si Truchet et Giraudon, trop occupés à museler Abriel et Jouffre, mettaient
moins d'animation dans les couloirs, le Stade ne faisait pas que subir. Il sortait
encore sans toutefois trouver la bonne position de tir. Et, pour qu'il cède, il
fallait un coup du sort sous la forme d'un coup franc généreusement accordé. Subtilement
botté par Sitruk, il était repoussé par Weber sur Sikimic à 3 mètres et heureux
que la barre lui soit favorable. Le Stade ne méritait pas ça. Et ce n'est pas
les défaites de Laval et Clermont qui le consolaient. Philippe
Launay
Thierry
Froger : "Il n'y a rien à redire à la vicoire de Guingamp"
- "Ce n'était
pas le bon soir pour nous, c'est certainement le match où on a subi le
plus d'actions contre nous. Reims possède la meilleure défense de
Ligue 2 mais j'aurais aimé l'avoir ce soir. Contre une telle équipe
de Guingamp, il aurait fallu être au top car ils ont de l'artillerie devant.
Sur la fin du match, nous étions trop faibles, nous avons longtemps retardé
l'échéance. Notre bloc nétait pas bien coordonné,
cest le match où on a subi le plus. Il ny a rien à redire
à la victoire de Guingamp."
 reimsvdt.com
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