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•  Real-Stade de Reims


Féret crée l'événement

Le meneur de jeu stadiste n'est pas près d'oublier le but inscrit face aux Galactiques. « Celui-là, il vaut cher », confesse-t-il.


10-05-06 - L'hymne du Real a accompagné Madrilènes et Rémois sur la pelouse du stade Alfredo di Stéfano, de la sortie du vestiaire jusqu'au coup d'envoi. Une preuve supplémentaire du respect suscité par le Stade au Real, cinquante ans après leur première finale européenne.
Les derniers accords se sont envolés dans le ciel estival castillan depuis 18 minutes quand un éclair jaillit des pieds de Julien Féret. Lancé par Julien Ielsch, son meilleur pote, il efface Sergio Ramos pour remettre les équipes à égalité.
Les Galactiques n'ont pas tardé à accélérer pour rappeler les Stadistes à l'ordre deux minutes plus tard mais les Rouge et Blanc pourront toujours dire qu'ils ont tenu la Maison Blanche en respect.

Julien, comment avez-vous vécu ce but contre le grand Real ?
« Simplement car j'étais surpris. Ce n'est que maintenant, le lendemain, que je commence à réaliser. Ce but-là, il vaut cher. Je n'ai pas l'habitude de conserver mes réalisations sur cassette mais celle-là, je vais la garder. Je suis certain de ne jamais oublier cette soirée. Ces deux jours même me resteront toute ma vie. »

Racontez-nous l'action qui vous amène au but ?
« Julien Ielsch me met une « galette ». J'avais vu que notre attaquant avait décroché. J'ai fait un appel dans l'espace libéré entre les deux défenseurs centraux. Je reçois le ballon et je vois que le défenseur ne peut pas intervenir. Avec mon corps, je protège le ballon. S'il se lance, il provoque un penalty. »

Comment avez-vous évolué dans l'environnement entourant ce match de gala ?
« Je suis plutôt introverti. J'étais donc plus réservé et admirateur qu'euphorique en voyant les Galactiques. J'avais du mal à aller vers eux. Au fil du match, ça allait mieux. J'ai même discuté quelques secondes avec Guti pour lui demander combien de temps il resterait sur la pelouse. »

Avez-vous senti une pression monter au moment d'entrer sur le terrain ?
« Quel que soit le match et son importance, j'ai toujours la hantise de passer à côté. J'évite de faire la partie dans ma tête avant car j'ai peur d'être ridicule. C'était sans doute encore plus vrai mardi soir. »
De notre envoyé spécial Philippe Launay


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