• Stade de Reims
Le
salut de Roberto Z...
Zywica
a fait partie de la légion argentine du Stade. Trente ans après,
il est toujours amoureux de Reims...
| Zywica
sous son premier maillot troyen. | |
| | | 13-02-2007
- Trente ans que Roberto Zywica (sexagénaire depuis
le 21 janvier) n'était plus revenu à Reims, sa « seconde maison
» comme il l'appelle. Invité d'honneur au Stade de France, l'ancien
milieu de terrain stadiste a profité du dernier France-Argentine pour retrouver
ses amis champenois et assister, vendredi, à Reims-Niort : « L'un
des plus jolis jours de ma vie. ».
Saviola
le disciple La moustache rasée, les cheveux beaucoup moins
frisottants : le « faciès » a changé mais pas l'homme
: « A l'intérieur, je suis toujours le même. ». Un
footballeur - qui n'a pas pris un kg (74) - attaché au jeu et à
son esprit, une philosophie (« il y a le footballeur mais, après,
c'est l'homme qui doit prendre le dessus ») mise au service de l'école
de foot de River Plate : « J'en suis le directeur. Je m'occupe de la pré-formation,
des jeunes de 5 à 15 ans. ». « J'ai eu la chair de poule
quand il m'a fait signe avant le match. Il ne m'a pas oublié. ».
France-Argentine a permis à Roberto Zywica de croiser Javier Saviola, l'un
de ses élèves. : « J'ai également eu Andrès
D'Allessandro qui joue à Saragosse. ». Sa passion, l'ancien trésorier
des entraîneurs argentins (et champion du monde vétérans contre
le Brésil de Pelé, Zico, Rivelino) la fait aussi partager «
aux petits de la rue, aux mineurs en prison ». Ces fonctions à
River Plate l'amènent régulièrement dans les pays asiatiques
où il supervise des « clinics ». « J'ai rencontré
le président Jean-Pierre Caillot. On peut essayer de faire quelque chose
si Reims le veut. Ce club doit être en 1re Division ». Cette élite
que Roberto Zywica a découverte, en 1971, du côté de la chaussée
Bocquaine, après un prêt de six mois à Troyes : « Avec
Pena, nous étions quatre Argentins. Mon match d'essai, je l'ai disputé
sous le nom de Gonzales. ».
Nicolas l'héritier Onnis,
autre transfuge de Gimnasia, Larraignée, Bianchi, Pena, Santamaria : celui
qui fut l'ami et supporter de Carlos Monzon appartient à cette filière
argentine dénichée par Robert Marion et qui a transformé
Delaune en banlieue de Buenos Aires : « Mon premier interprète a
été Raymond Kopa. Il parlait espagnol. ». La star rémoise
d'alors s'appelait Georges Lech (« un véritable Platini »)
et Roberto a toujours en tête cette demi-finale de Coupe de France perdue
aux tirs au but face à l'OM « de Skoblar, Magnusson » : «
J'ai raté mon pénalty. », glisse-t-il. « Je me suis
arrêté de jouer à 35 ans ». De retour au pays (via Toulouse
et Ajaccio), la carrière de Roberto Z s'est prolongée comme entraîneur
en D1 (Atlanta, Banfield, Boca Juniors comme adjoint). Avant qu'il ne s'occupe
des jeunes et devienne papa sur le tard : « Mon fils, Nicolas, a 12 ans.
Il joue à River Plate. ». Le fameux album Panini est considéré
comme une relique pour le rejeton : « Je lui ai promis, ainsi qu'à
mon épouse Marcella, l'année prochaine, nous allons venir en vacances
à Reims. ». Jean-Pierre
Prault ILS
SONT DEVENUS... Cesar
LARRAIGNÉE : « Il est recruteur pour River Plate. Sa fille est née
à Reims et c'est moi qui ai suggéré son prénom : Géraldine...
». IGNACIO PENA : « Il dirige une école de football à
Corrientes, au nord de l'Argentine...». SANTAMARIA : « Perdu de
vue... ». George GABRICH : « Il doit être représentant
de joueurs...».
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