• Tours-Reims - Ligue 2
Des
supporters rémois en garde à vue à Tours Torts
partagés ?
18-03-2007
- «J'étais devant le stade de Tours quand j'ai vu des jeunes
sans signe d'identification particulier s'en prendre aux supporters locaux. Je
ne les avais jamais vus. Ils avaient un comportement de voyous. Pas de chance
pour eux : ils ont fait ça un jour où un ministre assistait au match
». Ces jeunes dont parle le président du Stade de Reims, Jean-Pierre
Caillot, sont des « supporters rémois » qui s'en sont pris
à leurs homologues tourangeaux. Une partie des protagonistes a passé
la nuit en garde à vue. « Ils ont interpellé
pas mal de monde. Ils sont débordés », confirmait un policier
samedi après-midi au commissariat de Tours. D'après nos confrères
de la « Nouvelle République », les faits se sont déroulés
vendredi vers 18 h 30 devant les grilles du stade des « Rives du Cher »,
à proximité d'une billetterie.
Violente
échauffourée « Un groupe de supporters rémois
fortement alcoolisés aurait provoqué une bousculade à l'entrée
». Celle-ci a dégénéré en une « violente
échauffourée » avec des supporters tourangeaux, faisant un
blessé léger, écrivait le journal de Tours samedi matin. Cet
acte de violence n'a duré que quelques minutes, la présence policière
étant relativement importante, en raison notamment de la présence
du ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres. Les policiers ont interpellé
dix Rémois, qui tentaient de s'enfuir à la vue des uniformes. Ils
ont été placés en garde à vue pour la nuit. Après
avoir été auditionnés dans la journée par la Sûreté
départementale de Tours, les dix jeunes gens - dont l'identité n'a
pas été communiquée - ont été remis en liberté.
La procédure sera transmise au Parquet de Reims qui jugera de la suite
à donner à cette affaire, selon les éventuels antécédents
des supporters. De retour à Reims, le président Caillot ne souhaitait
pas en rester là. « Je compte bien récupérer la liste
de ces supporters et le Stade mènera une action. On se bat pour donner
une bonne image du foot. Ce qu'on n'accepterait pas chez nous, on ne va pas l'exporter.
Je n'ai pas l'intention que cet incident soit le début d'une série
», a-t-il conclu. J.F.Scherpereel
17-03-2007
19-03-2007
www.reimsvdt.com
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