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•  Tours-Reims : 0-0 - Ligue 2


Juste pour se rassurer

Au terme d'une partie de piètre qualité, le Stade a pris un point à Tours. Un nul vierge qui suffit à son bonheur du moment.

Leader d'attaque d'un soir, Tagro Baléguhé n'a pu faire pencher la balance du bon côté. La Nouvelle République
 

 


17-03-2007 - Les Rouge et Blanc connaissent une traversée du désert depuis le début de la phase retour, leur imposant un rythme de relégables. Moral en berne, Barbier et ses équipiers, toujours 11e, entreprenaient donc le déplacement chez la lanterne rouge, Tours, désormais condamnée, avec une grosse poussée de fièvre, de fébrilité. Comme thérapie, Thierry Froger avait choisi le traitement de choc en laissant des cadres au repos et en redonnant une chance à Henrique.

Baume au cœur

Incorporé dans un schéma où seuls trois joueurs à vocation offensive étaient alignés, le Brésilien, « qui s'est égaré » après quelques bonnes apparitions, et ses potes ont ainsi pris ce qu'ils voulaient : un partage. « L'objectif était de se rassurer, confirme Froger. On n'a pas assisté à un grand match mais ce point nous met du baume au cœur. » La première période avait donné le ton. Ce n'était pas soir de gala, hier en Touraine. Le Stade mettait la conviction attendue dans les duels. La récupération du ballon n'était pas un souci. Sa gestion en revanche. On ne comptait plus les ballons rendus à l'adversaire encore moins inspiré. Si Thierry Froger avait demandé à son équipe de se comporter comme si « elle était mal classée. Avoir l'instinct de survie, c'est ce qui nous permettra de retrouver notre solidarité, l'envie de souffrir pour l'autre », le TFC n'avait absolument pas le comportement d'un condamné à mort dans l'attente d'une grâce.
Bref, ce jeu à l'emporte pièce, sans rythme, ne régalait personne. Dans ce niveau touchant les bas fond, même le plus fin technicien aurait perdu pied !

Donner plus
A la reprise, les Bleu et Noir se faisaient plus pressants, moins par l'ancien Sedanais Collet que par le puissant et provocateur Gimbert. « On était généreux et combatif mais pas au niveau », lâchait pourtant le président local, Frédéric Sebag.
Finalement assez peu exposés, les Rouge et Blanc pouvaient donc se découvrir sur quelques contres. A défaut d'être géniaux, ils étaient volontaires.
Défaillants dans l'esprit depuis des semaines, ils n'ont, là, pas lâché. Pour la première fois depuis Dijon, Liébus n'a pas encaissé de but. Mais depuis 270 minutes, le Stade n'a plus marqué (Fauré sur penalty dans le temps additionnel contre Ajaccio). Un rendement mitigé donc.
« Sur le contenu du match, nous avons été au niveau de notre classement sur la poule retour. Nous devons retravailler notre qualité de jeu et conserver notre envie », concluait Froger. Le signal fort de l'éviction de trois joueurs est donc suivi depuis hier par un second message : chacun doit donner plus.
Philippe Launay



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