• Créteil-Reims : 1-1
- Ligue 2

Méritaient-ils mieux ? 9e point
ramené de l'extérieur par des Stadistes solides, inconstants et guère inspirés
hier à Créteil.
|  Du travail efficace
pour Baldé et Tourenne récompensé par un point décroché en terre francilienne.
Christian LANTENOIS | | 
| | | 07-04-2007
- Décidément, Reims n'a rien d'un grand voyageur. En
tout cas dans le jeu, il est loin de proposer ce que le staff attend de lui. Hier,
Thierry Froger s'estimait « très content » du nul 1-1 collectivié à
Créteil au terme d'un match « que nous avons eu plus l'occasion de perdre
que de gagner. On subit. Au final, ça ne donne pas grand-chose. C'est la copie
conforme de ce que nous proposons depuis le début de saison à l'extérieur ». Le
technicien avait pourtant fait des choix stratégiques, des modifications (Tiéné
et Maspimby sur le banc) pas uniquement recommandées par la répétition des matches,
quatre jours après la réception du Havre. Giraudon était ainsi invité
à rester à la maison. Le coach avait sélectionné ses meilleurs « guerriers
parce que nous n'avons pas encore l'aptitude de maîtriser le ballon, de le faire
courir ou de temporiser comme Caen ou Strasbourg ». Et puisqu'il n'est
pas possible d'amener l'adversaire sur leur terrain préféré, les Rémois doivent
savoir répondre dans les duels. « Ce qui n'a pas toujours été le cas sur
la saison », accusait Thierry Froger qui avait prévenu sa troupe. « On
va se faire presser. »
En souffrance La
déferlante se fit un peu attendre. Pendant vingt minutes, le Stade fit front,
positionné haut. Ensuite, les choses se sont gâtées. Pas encore l'affolement mais
les ballons devant Liébus se sont multipliées. Le portier, invitant à plus
de communication entre les lignes, eut d'ailleurs une mimique qui en disait long
sur son inquiétude. A juste titre puisque l'USCL ouvrait le score sur un travail
de l'excellent Assous et une bourde de Godemèche (27e). Fauré convertissait
bien un centre du convaincant Akouzar (au contraire de son pendant à droite, Nzigou
très discret) mais le jeu était val-de-marnais. Sous la pression physique de Bah
et Pérez, en prime de la touche technique d'Assous, les Rouge et Blanc reculaient
mais atteignaient la pause sans casse. « On a manqué le coche en première
période », se plaignait Artur Jorge. « Les garçons ont beaucoup varié
le jeu mais on manque de finition. Dommage car l'envie était là. » Partant
de trop loin, Fauré et les siens ne pouvaient pas afficher le même bilan offensif.
Peut
mieux faire A la reprise, les Stadistes, gaspillant trop de premières
relances, subissaient autant, voire plus. « On fait les choses à moitié.
Trop de joueurs n'osent pas assez. On a beaucoup travaillé les tempos depuis le
début de saison et je remarque que nous n'avons pas progressé », pestait
Froger. Pour faire remonter son bloc, il incorporait du caractère avec Ielsch
et de la vitesse avec Maspimby. Baldé repassait dans l'entre-jeu mais le siège
des 20 mètres stadistes se poursuivait. Les longs ballons franciliens
mettaient les Champenois, peu inspirés, en difficulté. Ils sauvaient quand même
le point du nul qu'ils étaient venus chercher. C'est le 9e ramené de l'extérieur
pour un Stade toujours 9e et qui doit autant à l'inefficacité cristolienne qu'à
sa solidité d'avoir sauvé l'essentiel. Philippe
Launay

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