• Le Havre - Reims :
1-0 Ligue
2

Doublement meurtri
|  Cédric
Fauré a pourtant eu des occasions d'ouvrir le score. Boris
MALARD | | 
| | | 21-10-2006
- D'abord séduisants puis laborieux mais toujours combatifs, les Rouge
et Blanc ont craqué à Deschaseaux. Dans l'ultime minute du temps réglementaire,
payant, en prime, un lourd tribut en perdant Didot. Cela aurait pourtant pu démarrer
de la plus belle des manières lorsque le ciseau retourné de Fauré, sur un service
de Burle, filait de peu à côté (8e).
Fauré vendange L'attaquant
culotté se montrait en revanche maladroit trois minutes plus tard quand, lancé
par Giraudon, il réussissait son contrôle dans le dos de la défense mais ratait
la cible à 8 m seul devant Mandanda. La soirée aurait donc pu être belle
mais cela se gâtait à la 20e quand Didot butait sur Medaci. Le capitaine y laissait
son genou (sans que le Havrais ne soit coupable d'une agression), sa participation
au match phare de mardi face à Monaco et, pire, nombre des suivants. Sa saison
entière pourrait être hypothéquée. Malgré ce coup du sort, les Stadistes ne
perdirent pas le fil de leurs intentions. Venus avec un schéma inédit - Fauré
et Baleguhé associés pour la première fois dès le coup d'envoi - en réponse au
4-3-3 surprise des Ciel et Marine, s'appuyant sur un Fauré mobile et un Burle
puissant au milieu, ils ont produit du jeu. Pas assez encore aux yeux de Thierry
Froger qui estimait que sa troupe avait « galvaudé des situations. On réussit
des trucs de qualité mais il faut concrétiser. Nous ne sommes pas assez productifs
et il ne faut pas avoir à le regretter ».
Fort
Alamo Avec les Hacmen, la menace plane toujours. Dès qu'ils parviennent
à lancer leur jeu, ce que les Stadistes empêchaient souvent par un positionnement
haut, le bloc rémois reculait de 30 m et Lesage (34e et 45e+2) en profitaient
pour armer. Le canonnier des Maritimes étaient encore en action à la reprise (48e
et 51e) alors que les esprits s'échauffaient. M. Grégoire, peu aidé par ses
assesseurs et déjà connu pour être celui qui « cartonne » le plus en
L2, dégainait et Baleguhé et Ielsch en firent les frais avec un carton qui les
privera du voyage à Gueugnon. Contraints de défendre,
Barbier, devenu capitaine, et les siens voyaient Traoré manquer la cible de la
tête (64e). Moins à l'ouvrage que Mandanda dans le premier acte, Liébus avait
droit à une séance de rattrapage notamment sur une volée de Soumaré (87e).
Hélas, ce que Thierry Froger redoutait se produisit. Le Stade allait se mordre
les doigts sur un centre de Traoré converti par un Lesage plein de spontanéité
(90e). Dur pour des Rouge et Blanc qui, une semaine après les Tourangeaux à Delaune,
ont connu les affres d'une fin cruelle. Philippe
LAUNAY
Thierry
FROGER : « Je suis déçu car nous n'avons pas été récompensés de
nos efforts mais les matches de haut niveau se jouent sur des détails. C'est une
bonne leçon si nous voulons franchir un cap. Il faut savoir ne pas perdre. Mais
le plus gros problème reste la blessure de Sylvain (Didot). On se remet de
la perte de trois points mais plus difficilement de celle de son meilleur passeur.
Surtout que nous n'avons pas l'équivalent dans notre effectif ».
Thierry
UVENARD (Le Havre) : « En première période, nous avons été
trop passifs. Sur la seconde, nous méritons de gagner. Les garçons ont été présents
et joué les coups à fond face à une bonne équipe de Reims. Je suis malheureux
pour Didot qui est un fin technicien ».
Jean-Pierre
CAILLOT : « Nous sommes noirs mais je suis fier de mes joueurs.
Ils se sont dépouillés. Vendredi dernier, les ultimes minutes nous avaient été
favorables, pas cette fois, c'est le foot ».

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