• Metz APM - Reims : 1-4
Coupe
de France (7e tour) Reims qualifié mais besogneux
| Siaka Tiéné
a permis aux Stadistes de passer devant après le repos. Archives Christian LANTENOIS
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diable la manière ! Sans briller, le Stade a assuré le minimum en se qualifiant
pour le 8e tour. Il le doit à une seconde période mieux gérée face à des Municipaux
messins, vaillants jusque-là et progressivement lessivés. La première période
des Stadistes fit peine à voir. « Il n'y a rien à retenir. On voulait voir
des garçons. On n'a rien vu. On s'est mis au niveau de notre adversaire »,
s'inquiétait le président Caillot, tançant ses joueurs. Qu'avaient-ils donc
mangé à midi pour être si mollassons ? Pas du bœuf au contraire d'une APM
qui faisait son effet dès la 1re. Servi aux 25 m, Armoudon, tranquille
dans la défense, armait et trouvait la lucarne. Du beau travail et le pire scénario
pour des Bleus d'un jour. Fait de bric et de broc, le onze commandé, une première
depuis qu'il est Marnais, par Ielsch devait donc dompter l'euphorie locale (confortée
par le millier de supporters) et combler son handicap. Dans un premier temps,
il le fit avec conviction, s'approchant du fébrile Reiff avec Féret contré par
Etcheverry (12e). Le portier s'employait encore sur un essai croisé de Féret (17e). Déjà
à dix dans son camp, l'APM subissait et finissait par craquer sur un coup franc
de Tiéné dévié par le crâne de Baleguhé (18e). Le plus dur était fait. Le reste
allait venir naturellement pensait-on. Pas vraiment car, au football comme
dans la vie, il faut souffrir pour être beau. Incapables d'accélérer, les Stadistes
piétinaient donc, s'exposant au contre du remuant Armoudon (32e). Les Lorrains
affichaient les qualités de courage que Thierry Froger attendait des siens. Et
ce n'est pas le ballon de Farssane sauvé sur la ligne par Lesbaches (43e) ou le
but refusé à Baleguhé (45e) qui pouvaient calmer le coach furieux.
Doublé
de Baleguhé Son discours au repos fut musclé. Si Armoudon du plat
du pied sur un service de Gremling (47e) fut le premier dangereux, le Stade prenait
les devants sur la relance. Un centre venu de la gauche était mal exploité par
Farssane mais Tiéné avait suivi (48e). Cette fois, c'est sûr, le pensionnaire
de DHR allait lever le pied. Le Stade n'avait toutefois pas encore assez de présence
devant le but pour enfoncer le clou. Après un arrêt facile de Rigaud devant
Spir (56e), Farssane plaçait une tête au-dessus (57e) puis Comminges butait sur
Reiff (62e). Finalement, le break venait sur un centre de Farssane dévié par
Etcheverry (68e). Les Rémois, faute d'adversaires usés jusqu'à la corde, faisaient
cavalier seul et pilonnaient la défense lorraine. Les opportunités pleuvaient
comme c'était, paraît-il, tombé à Gravelotte, voisine de quelques kilomètres mais
seul Baleguhé, servi par Barbier, trouvait la faille (85e). Fermez le ban et,
selon le président Caillot, « place à Caen », lundi 4 décembre
à Delaune. Philippe
Launay
REIMS : Rigaud ; Yanik,
Chicaut, Jeannel, Comminges ; Deaux, Ielsch (cap, Barbier, 46e) ; Farssane,
Féret (Lundblad, 46e), Tiéné (Fauré, 73e) ; Baleguhé.
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