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JPC : Je Pète ma Crise
"Quand on décide de donner, on n'est pas toujours récompensé. Il faut être têtu, remettre l'équipe en route. C'est l'affaire de tous...", lâchait Froger. Une dernière phrase en forme de pique à l'endroit du président Caillot "trop déçu" pour descendre dans le vestiaire. Le groupe l'a mal vécu. "On s'est tapé dans les mains. Un peu. Puis, joueurs et entraîneurs, on s'est senti seuls", assénait Froger."

Quand, après la pathétique défaite subie à Boulogne-sur-Mer, le quotidien régional L'Union met les pieds dans le plat en lui reprochant d'avoir abandonné les joueurs à leur sort, Jean-Pierre Caillot est contraint d'encaisser le rappel à l'ordre. Le plus sévère depuis qu'il s'est accaparé le pouvoir au Stade de Reims... Pour la première fois, il fait profil bas. A suivre.

Caillot : « Pas d'ultimatum »

A situation exceptionnelle, démarche exceptionnelle. Hier après-midi, le président Jean-Pierre Caillot, flanqué de son bras droit, Didier Perrin, a rendu visite aux Stadistes sur leur plaine d'entraînement. Les joueurs, qui avaient débuté un footing, ont été priés de regagner les vestiaires pour un speech d'une vingtaine de minutes ayant trait aux mauvais résultats actuels.
« Mon passage était de nature à clarifier un certain nombre de points. Je suis venu aussi manifester ma solidarité au staff technique et aux joueurs, leur demandant d'évacuer la pression provenant d'un environnement extérieur sans doute déçu. Certes, notre début de saison est raté, mais il n'y a pas encore péril en la demeure ».
De son absence auprès des joueurs à Boulogne, JPC espère que « la solidarité manifestée par le vestiaire se traduise également sur le terrain », révélant au passage qu'il n'a pas assisté au match aux côtés de Ladislas Lozano (*) : « Je l'ai simplement salué à la mi-temps ».
Alors que la séance d'entraînement avait repris, le président s'est enfermé avec son coach : « Dans ces périodes-là, il faut lui apporter notre soutien. Plus que les autres, il subit la pression. Le match de demain, contre Guingamp, est important et j'espère qu'on va le gagner. Mais si le résultat est négatif, ce ne sera pas la fin du monde ».
Le président n'a pas fixé d'ultimatum à son entraîneur : « Je n'ai pas eu d'écho que son message ne passait plus. Le seul reproche qu'on peut faire, et c'est valable pour

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les joueurs, c'est que nous avons des éléments de talent, un groupe fort, mais nous ne produisons pas les efforts ensemble, collectivement ».
G.K.
(*) À la suite de l'article paru hier, Jean-Pierre Caillot tient à préciser qu'il n'était pas président lorsque Marc Collat et Denis Goavec ont été remerciés, alors que Ladislas Lozano a volontairement quitté son poste à six matches de la fin du championnat.