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Reims
Coincé dans le bouchon
Les Stadistes, trop occupés à serrer leurs lignes après le but encaissé, n'ont pas suffisamment fait peur aux Troyens.
Christian LANTENOIS
Quatrième défaite en sept matches pour les Rémois hier à Troyes. Le derby champenois a logiquement récompensé l'équipe la plus entreprenante.
IL
semble bien que Reims se heurtera toujours à cette barre placée au-dessus de sa
tête. Plus le temps passe, plus elle semble infranchissable. En fait, il s'agit
de la frontière qui sépare les ambitieux des prétendants.
Après Nantes, Dijon
et Grenoble, c'est Troyes qui a repoussé sans trembler la détermination de Rémois
disiciplinés certes, mais trop amoindris et timides pour espérer créer l'exploit
hier au stade de l'Aube.
Quatre défaites en sept journées, voilà Reims vaincu
par un Danic des grands soirs, qui retombe dans la deuxième partie du classement.
Une fois de plus, il va falloir remonter les chaussettes pour reprendre des couleurs.
BLOC
STATIQUE
La première période stadiste s'est résumée en un quart
d'heure. Quinze minutes dont ils n'ont tiré aucun profit en dépit d'une domination
plus qu'évidente. Quatre corners en cinq minutes et trois occasions franches de
tromper Merville.
C'était pourtant le « Shiva time». Mais comme à Boulogne,
l'international gabonais ne put offrir à son équipe l'avantage que méritait son
très bon début de match.
Bâti pour subir, le team rémois devait absolument
garder sa cage inviolée pour espérer. Son rêve ne dura que 17 minutes. Le temps
d'encaisser un but de Bettiol, tout à fait évitable au demeurant.
A partir
là, l'affaire ne pouvait que se compliquer pour des Rouge et Blanc trop occupés
à serrer leurs lignes, à déplacer harmonieusement leur bloc, pour faire peur à
des Troyens moins préoccupés à défendre leur bout de gras.
Durant tout le
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Froger ne modifiait rien à la reprise, exigeant sans doute de la part de ses joueurs un peu plus d'esprit de conquête, de conviction. Mais ils semblaient bien manquer de souffle pour se porter vers le but de l'ex-Amiénois Merville.
EBLOUISSANT FERET
Le coup d'œil de Féret, la justesse de sa passe, permettait bien à Assous d'inscrire son premier but rémois.
C'est alors que par deux fois, l'excellent Danic allait faire pencher la balance du côté bleu. Son corner trouvait Enza Yamissi seul au deuxième poteau et neuf minutes plus tard, son centre précis permettait à Noro de se rappeler aux bons souvenirs de son ancienne équipe.
L'expulsion de Sanz et la réduction du score par Barbier, replaçaient les Stadistes dans le bon sens à 20 minutes de la fin.
Le dispositif 51 enfin libéré, changeait la physionomie d'un derby passionnant.
Malheureusement, homme à tout faire, Féret, tel un maestro désabusé, ne pouvait plus assurer son récital. Epoustouflant, « Féfé » aurait mérité un meilleur soutien.
En face, Danic lui, se régalait. Trois passes décisives et un quatrième but de belle facture. C'était bien lui l'homme du derby. On comprend alors ses envies d'aller voir plus haut, en Ligue 1. Là où il pourrait conduire l'Estac s'il poursuit sur ce rythme.
Articlé paru le : 15 septembre 2007
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