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Alexandre Cuvillier (Reims) à Boulogne-sur-Mer
La signature d’Alex Cuvillier à Boulogne-sur-Mer, prévue
samedi, interviendra après-demain.
Le temps de satisfaire à la visite médicale
et l’ancien Rémois (9 apparitions en L2, 1 but contre Libourne) sera un pro boulonnais.
!
Alexandre, votre nom était murmuré à Amiens et on vous retrouve
à Boulogne…
« Il n’y a rien eu de concret avec Amiens. Avec Boulogne,
tout est allé très vite. En une journée, jeudi, on était d’accord. J’ai assisté
au succès de Boulogne sur Brest vendredi (2-0) et je devais signer samedi mais
on n’a pas pu faire la visite médicale. J’ai donc paraphé un protocole d’accord.
La signature sera pour mercredi. »
« Merci à Thierry Froger
»
Sur quelle durée porte votre engagement ?
« C’est
un contrat pro de 18 mois plus une saison en option. On se reverra en décembre
2008 pour faire le point. »
Quels arguments vous ont séduit
à l’USBCO ?
« Le club me désirait et j’ai plus de chances
de jouer en L2 avec lui qu’avec le Stade. Il y aura des opportunités à gauche
avec Kébé qui risque de partir à la Can-2008 ou à droite avec la fin de carrière
de Maspimby (voir ci-dessous). »
Il n’y avait pas les mêmes débouchés
au Stade ?
« Reims ne m’a pas fait de proposition. Quand ça marchait bien
pour moi, il m’a augmenté mais sans que je signe pro. Avec mon agent, on a donc
décidé d’étudier toutes les propositions. »
Etes-vous déçu
de partir ?
« Oui mais je remercie Thierry Froger. Faire confiance
à un jeune n’est jamais simple. Même quand je n’étais plus performant, il m’a
confirmé
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Après un départ en fanfare, vous avez accusé le coup. Comment l’expliquez-vous ?
« Au départ, je n’avais aucune pression. Ensuite, je me suis posé trop de questions. Je faisais trop de calculs. Mes perfs n’ont pas suivi. Je ne concrétisais plus les espoirs placés en moi. Le coach, logiquement, ne m’a plus appelé dans le groupe. »
Que retiendrez-vous de vos quatre ans à Reims ?
« Mes premières minutes en pro, les entraîneurs qui m’ont formé… Mais, je retiens aussi le geste du club qui m’a soutenu quand j’ai pris une lourde suspension avec les 18 ans à Lesquin. J’ai été un an sans jouer. Si le club me lâche à ce moment, jamais je ne suis à Boulogne aujourd’hui. Vraiment, je ne quitte pas le Stade sur un caprice mais parce qu’il y a un nouveau défi devant moi. »
Recueilli par Philippe Launay
***
Tout est fini pour Maspimby
Le CV de Jean-Cédric Maspimby restera à jamais figé à 93 matches en L2 dont 37 avec le Stade de Reims. Trop souvent blessé, le rapide ailier droit n’avait pas été conservé l’été dernier et son état de santé ne s’est pas amélioré.
Engagé par Boulogne-sur-Mer, promu en L2, « Jeannot » n’a jamais porté le maillot rouge et noir. La faute à la rotule du genou gauche que même un long séjour au centre de rééducation de Berck n’a pas remis d’aplomb.
La mort dans l’âme, Maspimby doit résilier son contrat durant la trêve et mettre un terme à sa carrière pro. Une reconversion l’attendrait à Angoulême, le club de ses débuts.
Ph.L.
www.reimsvdt.com
Articlé paru le : 24 décembre 2007
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