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•  Reims-Créteil : 1-0


Le meilleur pour la fin

 

Le but de Sébastien Heitzmann, son quatrième, vaut de l'or. Christian LANTENOIS
 

 

07-10-05 - Conjurer le mauvais sort. Pour enfin gagner à la maison. L'attente dure depuis presque deux mois et un succès prometteur face à Caen. Et puis, plus rien. Le vide à Delaune. La peur aussi.
A quoi bon se décarcasser à l'extérieur si c'est pour amasser un si maigre pécule à domicile. Le maintien passe par une obligation de résultats devant son public. Le Stade n'y échappera pas.
Alors, il faut mettre tous les atouts de son côté pour forcer le destin. Et le changement de camp pour l'échauffement et de banc de touche ne relevaient pas de la simple annecdote.

De l'envie

Toujours diminué en attaque, mais avec un cœur gros comme ça, le Stade entamait cette sixième levée à domicile avec l'envie de bien faire. Dès la 4e minute, sur un corner de Stéphanopoli, Heitzmann, au deuxième poteau, manquait de peu le cadre.
Sur la lancée de leur première mi-temps contre Dijon, les Rémois dominaient parfaitement les débats et se créaient, toutes les 10 minutes, de belles occasions d'ouvrir la marque.
Sur un centre de Stéphanopoli, Didot remisait sur Ielsch qui tirait au-dessus (23e). Puis, c'était au tour de Bonnal de manquer de promptitude dans la surface après une déviation de Heitzmann (33e). Enfin, sur un centre de Ielsch, Maspimby ne profitait pas d'un dégagement manqué de Trivino (42e).
Une mi-temps pour rien, donc, et l'impression que le manque de percussion devant conjugué aux hésitations en défense centrale pouvaient jouer un mauvais tour aux Stadistes.
La reprise confirmait l'évolution globale de ce match. Reims poussait poussivement et Créteil, au jeu plus posé, attendait manifestement la petite ouverture qui allait lui permettre de crucifier son adversaire.
Mais le Stade avait-il autre choix que de poursuivre son travail de harcèlement ? D'autant qu'il parvenait, comme en première période, à inquiéter la solide arrière-garde cristolienne.
Ainsi, à la réception d'un coup franc de Giraudon, Stéphanopoli obligeait Trivino à se détendre pour détourner sa reprise en corner (64e). Une minute plus tard, le portier visiteur était tout heureux de dévier en corner une reprise de l'intérieur du pied droit d'Hebbar, sur un bon centre de Didot.

Seb, et de 4 !
Avec une victoire et deux nuls en quatre déplacements, l'USCL semblait connaître la recette pour faire déjouer ses hôtes. Terrier payait de sa personne pour stopper Ielsch et laissait ses camarades se débrouiller à dix (70e).
Une aubaine pour les Stadistes ? On aurait pu le croire lorsque Barbier plaçait son coup de tête sur la transversale, à la réception d'un corner de Stéphanopoli (76e). Même chose trois minutes plus tard, lorsqu'Amirèche sauvait son but sur une reprise en pleine surface de Bah (79e). Le meilleur était pour la fin. Un débordement de Maspimby remisé par Féret et Heitzmann s'applique pour délivrer son équipe en inscrivant son 4e but de la saison (89e).
Le mauvais sort était-il définitivement conjuré ?
Gérard Kancel


reimsvdt.com



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