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  3 septembre 2008
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Reims  

FOOTBALL / Stade de Reims : Caillot reprend le manche


Dis Papy
c'est encore loin la L1 ?


Après avoir fait la manche
pendant tout le week-end, JPC annule sa tournée d'adieu et "reprend le manche", comme le titre L'union, sur le thème "C'est moi
que j'suis le meilleur président de mon club."
Si je ne craignais d'être jugé un brin flagorneur, j'ajouterais même : un président (et "futur grand-père") à la vista légendaire et aux capacités d'analyse hors du commun (à Bétheny en tout cas).

PHRASES CULTE
> Je n’ai jamais annoncé qu’on allait jouer la montée.
> Martinez est un international reconnu.
> Durant ce premier mois de compétition on a vu du jeu.
> Les joueurs préférent l’argent et le confort de la L1 à un challenge en L2.
> Je vais bientôt être grand-père.
> Il y a quinze ans le Stade de Reims était en Division d’Honneur.
> Lorsque le Stade perd, nous sommes les plus malheureux de la terre. Mais dès le lendemain, on repart au combat.
> Je suis un bénévole passionné qui œuvre avec son cœur.

Séquence émotion
29-08-08 - "Je suis président du Stade de Reims, mais ce n'est pas une fin en soi. Si quelqu'un pense faire
beaucoup
mieux que moi, il n'y aucun problème, la porte est ouverte et je n'ai aucun problème à laisser ma présidence."

Jean-Pierre Caillot


Le président rémois prend sa part de responsabilité dans le départ raté de son équipe. Pugnace et combatif, il défend son recrutement et répond du tac au tac à ses détracteurs.


UNE campagne de recrutement ça use. Surtout lorsque celle-ci épouse un médiocre début de saison. Après avoir signé trois joueurs dans les dernières heures du mercato estival, Jean-Pierre Caillot dresse un premier bilan d’une saison entamée à l’envers.
Il ne cache pas que les dures critiques qui s’abattent sur son club ébranlent parfois sa passion, sans toutefois, jusqu’ici, l’obliger à renoncer.
« Le Stade de Reims va bien, admet-il, je n’avais jamais annoncé qu’on allait jouer la montée, mais rien ne nous empêche de cultiver ce rêve ». La mise au point est cinglante.
Jean-Pierre Caillot, avec quatre défaites en cinq matches, le Stade de Reims est déjà en difficulté. La rupture annoncée se fait attendre…
« Il faut savoir replacer les choses dans leur contexte. L’attente est forte et les résultats ne sont pas au rendez-vous. La frustration est grande. Mais la saison ne fait que débuter. Ma principale déception se situe par rapport à Didier Tholot. Il vit une grande frustration car il espérait autre chose en ce début de championnat ».
Peut-on se remettre d’un mauvais départ ?
« Bien sûr. Il y a bien d’autres équipes dans cette situation. Ma petite expérience de président m’autorise à dire qu’il faut éviter l’état de panique et gérer lucidement les événements ».
Le principal reproche qui vous est adressé concerne le recrutement et le départ de la paire Fauré-Féret…
« Peut-on objectivement retenir deux joueurs qui vont, en L1, l’un tripler, l’autre doubler leur salaire ? D’un autre côté, le club a réalisé une bonne opération financière ».
Ceux qui arrivent sont-ils du même acabit ?
« Les spécialistes reconnaissent la valeur de nos recrues. Avec Liébus et Agassa, nous disposons de deux des meilleurs gardiens de L2, Martinez est un international reconnu, Tacalfred, Gragnic, Samson ont des références en L2, Sylvain N’Diaye compte plus de 25 matches de Coupe d’Europe, Gamiette faisait partie des trois meilleurs joueurs de National, plus des jeunes d’avenir comme Quellier, Fortes et Moimbé. Ce groupe est-il si mauvais comme certains l’affirment ? »
Qu’est-ce qui ne colle pas, alors ?
« Il faut un peu de temps pour réussir l’amalgame. Durant ce premier mois de compétition on a vu du jeu. Mais il va falloir trouver l’efficacité. En football ça ne tient parfois à rien ».
« On adore, on adhère, puis on déteste »
Comment espérez-vous améliorer les choses ?
« En continuant à travailler, en retrouvant la confiance. Ce groupe manque peut-être d’un aboyeur, d’un catalyseur comme l’ont été par le passé un Denis Arnaud, un

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Samuel Boutal ou un Christophe Delmotte. Des leaders vont émerger. En fait, ce groupe a besoin d’un plus long vécu ».
Les joueurs sont-ils solidaires du projet ?
« Je le pense. Ils ont été recrutés pour cela et leur engagement semblait clair. J’ai un management participatif. Le dialogue est constant avec l’entraîneur qui est très attristé par notre début de saison. Chez lui, c’est un sentiment de déception qui prédomine. Mais il a confiance dans son groupe même si cela ne se traduit pas encore sur le terrain ».
Des joueurs comme Toudic, Sow, Compan, Marin ont boudé Reims. Pourquoi, selon vous ?
« Toutes les équipes, de L1 ou de L2, ont connu des difficultés durant ce mercato. Aujourd’hui, l’accord entre présidents ne suffit plus, le dernier mot reste aux joueurs. Les pistes Toudic et Sow étaient plus que brûlantes, mais ces joueurs ont brillé avec leur club et ont finalement décidé de rester.
Il y a aussi ce phénomène nouveau qui voit les joueurs préférer l’argent et le confort de la L1 à un challenge en L2. Notre mauvais début de saison a aussi servi de prétexte à certains ».
Vous avez déclaré vouloir laisser votre place à un éventuel successeur. Était-ce sous le coup de la déception ?
« Je pense qu’on mesure mal le travail effectué lors de ces dernières années par le staff dirigeant. Si je suis convaincu que nous vivons dans un contexte passionnel, cela ne signifie pas qu’on doit tout accepter. Je vais bientôt être grand-père et ma famille me suit à 100 % dans le foot. Aujourd’hui, je suis fatigué d’entendre des gens remettre en cause notre gestion. C’est un peu un mal français. On adore, on adhère puis on déteste. Le sport, le foot, c’est de l’irrationnel. On oublie qu’il y a quinze ans le Stade de Reims était en division d’honneur, que des gens ont beaucoup travaillé et travaillent encore d’arrache-pied pour restaurer son standing.
Ceci dit, je ne conteste pas les critiques si elles sont justes et constructives. Mais que ces irréductibles sachent que notre passion est aussi forte que la leur. Depuis plusieurs années avec Olivier Létang, nous nous investissons dans les commissions fédérales, et cette assiduité commence à porter ses fruits. Le Stade de Reims est reconnu et respecté, son développement est apprécié ».
De mauvais résultats à l’approche de l’inauguration officielle du nouveau stade peuvent engendrer de mauvais réflexes…
« On peut essayer de partager les frustrations. Lorsque le Stade perd, nous sommes les plus malheureux de la terre. Mais dès le lendemain, on repart au combat. Mais pourquoi des attaques personnelles ? Je ne suis pas un politicien qui accepte tout avec le sourire. Je suis un bénévole passionné qui œuvre avec son cœur »

Recueilli par Gérard Kancel

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Article paru le : 3 septembre 2008

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